<p>Originaire de Suède, Mikael Karlsson vit à Harlem dans la ville de New York depuis 2000. Après avoir étudié auprès des compositeurs Bruce Saylor et Edward Smaldone, il étudie à l’Aaron Copland School of Music et en sort en 2005 diplômé d’un Master en composition de musique classique. Ses œuvres ont été produites aux États-Unis (Carnegie Hall, Le Poisson Rouge, Lincoln Center), en Europe (BAM, Festspielhaus Baden-Baden, Ingmar Bergman Center à Fårö, Joyce Theater, Oslo Opera House, Royal Swedish Opera House, Théâtre des Champs-Élysées, Wiener Staatsoper), ainsi que dans le cadre de festivals, notamment l’Ecstatic Music Festival du Merkin Concert Hall au MoMA. Il travaille à partir de 2010 avec le chorégraphe Alexander Ekman dans des collaborations fructueuse qui les amènent à créer pour le Norwegian Opera and Ballet (A Swan Lake; Resin), le Nederlands Dance Theater II (Left Right, Left Right), le Royal Swedish Opera and Ballet (Tyll; Midsummer Night’s Dream), le Cedar Lake Contemporary Ballet (entre autres, Tuplet) et le Semperoper de Dresde (COW). Le chorégraphe Manuel Vignoulle a également fait appel à lui pour Breakthrough (Ailey II). Dans le domaine lyrique, il a composé pour des institutions et quatuors (American Contemporary Music Ensemble, Black Sun Productions, International Contemporary Ensemble, Mivos Quartet, Sirius Quartet) et pour des chanteurs (Abby Fischer, Anna Von Hausswolff, Claire Chase, Joshua Rubin, Lydia Lunch, Lykke Li, Mariam Wallentin, Patricia Schuman). Il a aussi collaboré avec Black Sun Productions, Bruce LaBruce, François Rousseau, Lydia Lunch et Othon Mataragas, ainsi que pour les jeux vidéos Battlefield Bad Company I et II (avec Tobias Wagner et Roman Vinuesa). Le répertoire de ses enregistrements va de la musique de chambre à la pop et à la musique avant-garde. Mikael Karlsson figure sur la liste des personnes influentes du Out Magazine (2007). Il a fondé en 2014 sa propre compagnie de production, Rough State Sound, et a reçu de nombreux prix, dont le Wladimir and Rhoda Lakond award (American Academy of Arts and Letters, 2014). </p>