Jafar Panahi (winner of the Palme d'Or at the 2025 Cannes Film Festival) sets out to find a young woman with a golden voice that has been forbidden to sing by Iranian authorities.“Social films are inspired by the director’s “sensations” and “experiences”. These sensations/experiences erode the soul of the filmmaker until they can be released into a movie.
This is the reason why a filmmaker cannot be told to make or not make a movie. Telling them not to film will never breach their resistance; neither will it close all the paths leading to making a movie. The opposite is equally true: if they are commissioned a movie, something resists inside them and prevents them from making it!
Three years ago, when I was shooting Trois visages, I was asked to make a short-film for the Paris Opera. I felt this resistance for two years. Don’t forget that since the Islamic Revolution, the opera as we know it has disappeared in Iran and that the oldest opera house of the country, located in Tabriz and built in the European style, had to close its doors and was destroyed after the Revolution, on a decision of the city’s imam who officially described it as a mediocre place promoting corruption... This historical building was replaced by a mosque.
Since the screening of Trois visages, I’ve received many messages from movie lovers, telling me that this film reminded them strangely of their own lives and stories. After that, I came up with the idea of this short-film and I thought that, maybe, it could match the Paris Opera’s project.” Jafar Panahi, director Winner of the 2025 Palme d'Or at the Cannes Film FestivalRéalisation : Jafar Panahi ; Image : Solmaz Panahi, Jafar Panahi, Nader Saivar ; Montage & Etalonnage : Amir Etminan ; Montage son & Mixage : Reza Delpak ; Assistant réalisateur : Saman Iranzadeh ; Sous-titres : Toufan Garekani ; Coproduction : Opéra national de Paris / Les Films Pelléas / CC&C (Mediawan) ; Production exécutive en Iran : Jafar Panahi Film Production ; Production exécutive en France : Balthus ; Post-production en France : Pooya Abbasian ; Administrateur de production : Benjamin Pasquier

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Jafar Panahi (winner of the Palme d'Or at the 2025 Cannes Film Festival) sets out to find a young woman with a golden voice that has been forbidden to sing by Iranian authorities. “Social films are inspired by the director’s “sensations” and “experie

Jafar Panahi, Palme d'Or award at the 2025 Cannes Film Festival

La réalisatrice et scénariste Rebecca Zlotowski a fait son entrée dans le monde du cinéma avec deux longs métrages couronnés de plusieurs prix, « Belle Épine » et « Grand Central ». Sa rencontre avec l’équipe de la « 3e Scène » a profondément changé sa vision de l’Opéra national de Paris, qui lui apparaissait comme un monde fermé et académique dont elle se sentait assez éloignée. Attirée par la liberté totale qui lui était offerte, elle s’est rendu compte que le Palais Garnier, endroit peuplé de fantômes et des esprits de ceux qui y ont vécu et travaillé, était une scène idéale pour expérimenter une thématique qui se trouve au centre de son prochain long métrage, « Planétarium » : le spiritisme. Avec deux comédiennes et un groupe de danseurs de l’Opéra, « acteurs » d’une discipline étonnante, Rebecca Zlotowski a réalisé en une journée de tournage un film sur l’invocation inattendue, au cours d’une répétition, de l’esprit d’un maître de la danse.   Réalisation : Rebecca Zlotowski ; Chorégraphe : Kate Moran ; Meneuse de spiritisme : Talina Boyaci ; Pianiste : Touve Ratovondrahety ; Production : Slowdance ; Productrice : Juliette Lambert ; Directeur de production : Charles Sels ; Coordinatrice de production : Valentine Suc ; Chef opérateur : George Lechaptois ; Musique : Touve Ratovondrahety ; Ingénieur du son : Jean-Luc Audy ; Chef décorateur : Nicolas Migot ; Cheffe maquilleuse : Miwoo Kim ; Chef machiniste : Benjamin Vial ; Chef électricien : Olivier Regent ; Perchiste : Sophie Guillemarre ; Accessoiriste : Bénédicte Charpiat ; Cheffe maquilleuse : Babouchka Henriquez ; Chef coiffeur : Jonathan Dadoun ; Styliste : Victoire Simonney ; Habilleuse : Jeanne Dekonink ; Régisseur général : Benoit Hardouin ; Chef monteur : Julien Lacheray ; Etalonneur : Gabriel Porier ; Mixeur son : Marc Doisne ; Monteur son : Nicolas Bouvert ; Responsable de post-production : Stéphanie Dubois ; Infographiste : Amanda Champarnaud ; Post-production : Nightshift

Rebecca Zlotowski  - 09/06/2015

09/06/2015

La réalisatrice et scénariste Rebecca Zlotowski a fait son entrée dans le monde du cinéma avec deux longs métrages couronnés de plusieurs prix, « Belle Épine » et « Grand Central ». Sa rencontre avec l’équipe de la « 3e Scène » a profondément changé 

Rebecca  Zlotowski

Il ne reste plus aucun homme sur Terre, seulement les robots d’entretien qu’ils avaient programmés. A l’Opéra Garnier, le robot Mikki projette tous les soirs sur la scène, à la tombée de la nuit, les images mystérieuses d’une danseuse.  Réalisation : Ugo Bienvenu, Félix de Givry ; Participation de : Amandine Albisson, Danseuse Etoile ; Maître de ballet : Fabrice Bourgeois ; Directrice de la photographie : Inès Tabarin ; Montage image : Félix de Givry, Aymeric Schoens, Ugo Bienvenu ; Montage Son : Antoine Bertucci ; Mixeur : Tristan Lhomme ; Animation et effets spéciaux : Kombbo ; Musique : Emahoy Tsegué-Maryam Guèbrou ; Avec la participation de CANAL + ; Coproduction : Opéra national de Paris, Les Films Pelléas ; Directeur de production : Jean-Philippe Rouxel

VISUEL L'ENTRETIEN 1

L'Entretien © OnP Les Films Pelléas

L'entretien

Il ne reste plus aucun homme sur Terre, seulement les robots d’entretien qu’ils avaient programmés. A l’Opéra Garnier, le robot Mikki projette tous les soirs sur la scène, à la tombée de la nuit, les images mystérieuses d’une danseuse.   Réalisation 

 Ugo Bienvenu & Félix de Givry

En s’entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d’ombre de l’artiste.Réalisation, Montage & Scénario : Arnaud des Pallières, d'après l'œuvre et la correspondance d'Edgar Degas, "Degas et son modèle" par Alice Michel, "Degas parle" par Daniel Halévy ; Chorégraphie : Daniel Larrieu ; Dessins : Bastien Vivès ; Musique : Andantino Sonate D959 de Franz Schubert, adapté et interprété par Martin Wheeler ; Assistant réalisation : Pierre de La Forest ; Assistante montage : Caroline Thuillier ; Image : Jonathan Ricquebourg ; Steadicam : Florian Berthellot ; Etalonnage : Christophe Bousquet ; Enregistrement des voix : Benjamin Silvestre ; Montage son : Jean Mallet ; Mixage : Mélissa Petitjean ; Décors : Arsène Filliatreau ; Costumes : Nina Avramovic ; Régie : Pauline Hussong ; Coproduction : Opéra national de Paris / Les Films Pelléas ; Porduction exécutive : Balthus ; Directrice de production : Camille Boulay ; Administrateur de production : Benjamin Pasquier

Degas et moi 5 - OnP _ LFP ©Cécile Burban

Degas et moi

En s’entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d’ombre de l’artiste. Réalisation, Montage & Scénario : Arnaud des Pallières, d'ap

Arnaud des Pallières

Le réalisateur Apichatpong Weerasethakul – Palme d’Or au Festival de Cannes en 2010 pour son film « Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures » – rejoint la 3e Scène avec sa nouvelle réalisation, « Blue », tournée pendant 12 nuits au cœur de la forêt thaïlandaise. C’est la nuit. Une femme ne trouve pas le sommeil. Près d’elle, une toile de fond se déroule, révélant deux paysages différents. Sur le drap bleu de la femme, une lumière scintillante reflète et illumine le royaume de ses insomnies.  Réalisation : Apichtpong Weerasethakul ; Directeur de la Photographie : Chatchai Suban ; Assistant camera : Thanayos Roopkhajorn ; Equipe de production : Kasame Tidnaur, Somporn Ruensai, Sam Heung, Laong Lungsam, Sita Kiatneramit ; Catering : Chaisiri Jiwarangsan ; Ingénieur du son : Akritchalerm Kalayanamitr ; Mixage : Kantana Sound Studio, Bangkok ; Montage : Apichtpong Weerasethakul ; Laboratoire Numérique : White Light Post Co., Ltd. ; Direction de Post-production : Lee Chatametikool ; Chargé de postproduction : Nonthachan Prakobsup ; Etalonnage : Chaitawat Thrisansri ; Conformation numérique : Harin Paesongthai, Benjawan Piyaratanawong ; Effets spéciaux : Nathamon Thatthanakan ; Production : Opéra national de Paris / Les Films Pelléas ; Production exécutive : Anna Sanders Films

Blue

Le réalisateur Apichatpong Weerasethakul – Palme d’Or au Festival de Cannes en 2010 pour son film « Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures » – rejoint la 3e Scène avec sa nouvelle réalisation, « Blue », tournée pendant 12 nuits 

Apichatpong Weerasethakul

Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki. Le Krump est une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90. Sa naissance résulte des émeutes et de la répression policière brutale qui ont suivi le passage à tabac de Rodney King.   Réalisation : Clément Cogitore ; Chorégraphes : Bahim Rachiki, Igor Caruge aka Grichka, Bintou Dembele ; Danseurs : Strange Bangers, Madrootz, Monsta NY Madness, Real underground, X2Buck ; Musique : Jean-Philippe Rameau "Les Indes galantes : Les Sauvages" ; Arrangement : Coco Josua / Mozarf, Thomas Deborde, Arnaud Toulon ; Directeur de casting : Mohamed Belhamar ; Chef opérateur : Sylvain Verdet ; Cadreur : Nicolas Eveilleau ; Ingénieur du son : Paul Guilloteau ; Régisseur général : Alexandre Quillet ; Montage image : Félix Rehm ; Montage son : Antoine Bertucci ; Mixage : Tristan Lhomme ; Etalonnage : Laurent Ripoll ; Photographe du plateau : Carl Labrosse ; Assistante de production : Julia Maraval ; Production : Les Films Pelléas

INDESGALANTES_2

Les Indes galantes

Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki. Le Krump est une danse née da

Clément Cogitore

La lumière est en clair-obscur. Le plateau est nu. La salle est vide. Les couloirs sont déserts. Deux tziganes. Des vrais chanteurs. Deux histoires parallèles : la tzigane et les auditions des chanteurs. L’enchevêtrement des deux mondes à travers le chant de l’opéra. Un univers visuel et sonore. Peu importe ce que disent les paroles, c’est l’imaginaire qui commande.   Réalisation : Fanny Ardant ; Production : Baudouin du Sartel, Saneyuki Watanabe, Adrien Jolivet ; Scripte : Noellie Maugard ; Directeur de casting : Mohamed Belhamar ; Directeur de la photographie : Thomas Migevant ; Chef électricien : Germain Calvignac ; Chef machiniste : Sébastien Demarigny ; Ingénieur du son : Pierre Tucat ; Régisseur général : Thomas Pascual ; Cheffe maquilleuse : Amélie Javegny ; Cheffe costumière : Camille Nogues ; Chef Accessoiriste : Denoual Rouaud ; Photographe de Plateau : Carl Labrosse ; Cheffe montage image : Chantal Hymans ; Chef monteur son : Antoine Bertucci ; Mixage : Tristan Lhomme ; Etalonnage : Laurent Ripoll ; Production : Les Films Pelléas

"Magie noire" de Fanny Ardant

Magie noire

La lumière est en clair-obscur.Le plateau est nu.La salle est vide.Les couloirs sont déserts.Deux tziganes.Des vrais chanteurs.Deux histoires parallèles : la tzigane et les auditions des chanteurs. L’enchevêtrement des deux mondes à travers le chant 

Fanny Ardant

Ça se fabrique (comment) la grâce? Au départ, enfin juste après l’émerveillement de toujours, et l’émotion face à la perfection d’un ballet, il y a cette question - ou plutôt il y a l’envie, profonde, d’aller chercher, de regarder, de comprendre, peut-être, un peu de ce secret s’il existe.On fait des films pour saisir des mystères - pour aller chercher au plus près des êtres, un petit peu de leur essence, de leur complexité, de leur beauté… Comédienne, j’ai souvent observé des surprises infimes et merveilleuses sur les visages d’acteurs / compagnons de route une fois le film terminé.  Nous avions joué des scènes ensemble - et tant de fois très proches - parfois même, nos peaux s’étaient touchées... Et pourtant, la caméra avait décelé quelque chose de nos personnages que nous ignorions nous-mêmes. Le gros plan est un monde - un révélateur d’âmes. La danse, je ne la connais que comme spectatrice - les danseurs que de loin. Ils m’impressionnent, me transportent, me troublent d’autant plus. Comment traverse t-on cette transformation si physique - si concrète - de nature en culture ? De quoi faut il s’armer pour cette aventure ? La question qui est au centre du film, c’est cette contradiction qui m’enchante depuis toujours - toute forme d’art la soulève mais la danse l’expose de façon peut-être plus impressionnante, plus éclatante que les autres. Créer n’est ce pas maîtriser l’inexplicable? Répéter l’insaisissable ? En observant à l’École de danse de l’Opéra national de Paris le travail de ceux qui construisent jour après jour leur "devenir" de danseurs et danseuses, est né le désir d’un regard qui laisserait hors-champ les corps qu’ils domptent chaque jour - ce qui sera après dans la lumière, sur scène - rendus magiques par un travail acharné. Le désir d’un film qui mettrait le gros plan au service de la "quête" que devient cet apprentissage. Scruter ce à quoi le spectateur des deux autres scènes de l’Opéra n’a pas accès. Et saisir peut être dans l’intimité d’un visage quelque chose de ce mystère là...  Réalisation : Clémence Poésy ; Danseurs : Elèves de l'Ecole de Danse de l'Opéra national de Paris ; Voix : Michaël Denard ; Musique originale : Joakim ; Accompagnement et improvisation au piano : Claire Djourado ; Production : Priscilla Bertin, Elisa Larriere, Judith Nora ; Directeur de la photographie : Joe Russell ; Prises de vue additionnelles : Julie Conte ; Montage : Raphaëlle Martin-Hölger ; Son et mixage : David Amsalem ; Etalonnage : Yann Masson ; Direction de production : Vincent Roullet ; Administration de production : Raphaël Escalona ; Assistante de production : Cécile Aubert ; Production : Silex Films / Opéra national de Paris

Poesy - a bouts portés

3e Scène

A bout portés

Ça se fabrique (comment) la grâce? Au départ, enfin juste après l’émerveillement de toujours, et l’émotion face à la perfection d’un ballet, il y a cette question - ou plutôt il y a l’envie, profonde, d’aller chercher, de regarder, de comprendre, peu

Clémence Poésy

L’artiste contemporain Xavier Veilhan est un maître de la mise en scène, il expose en plein air sur une place publique à Bordeaux, dans le jardin du Château de Versailles et dans des musées de Paris à Tokyo. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait saisi l’occasion d’explorer en toute liberté les deux monuments du spectacle qui constituent l’Opéra national de Paris. Dans « Matching numbers », Xavier Veilhan unit ces deux entités géographiquement et stylistiquement éloignées par une ellipse cinématographique qui se libère de toute logique spatiale. En outre, il bâtit de nouveaux ponts entre l’Opéra et le monde extérieur. Sur une musique hypnotique de Zombie Zombie, l’artiste crée un univers de rêve où des objets et des êtres insolites s’invitent à l’Opéra, y déambulent, flottent, courent, pataugent, pivotent, dansent sur des vélos… Au lieu de s’intéresser aux représentations sur la scène, il capture le spectacle de l’architecture, des lumières diverses, de la machinerie et de ses majestueux jeux de technique.  Réalisation : Xavier Veilhan ; Collaboration artistique : Alexis Bertrand ; Production : Amélie Couillaud ; Image : Roman Hatala, Jean-Frédéric Etienne, Damien Bailly ; Régie planeur : Jean-Louis Petit, Martine Petit, Henri Lecaye, Michel Dietlin ; Post-production : Cadmos ; Montage : Roman Hatala ; Etalonnage : Tomasz Sobezak / Groupe Transatlantic ; Enregistrement musique : Midilive studio ; Mixage son : Angy Laperdrix / Solaris Studio ; Mastering : Chab / Translab ; Production : Atelier Xavier Veilhan / Opéra national de Paris ; Coproduction : eXorde (collection Casoar) ; avec la participation de Rallye Trois Forêt

"Matching Numbers" de Xavier Veilhan  - 1

Matching Numbers - Xavier Veilhan

Matching numbers

L’artiste contemporain Xavier Veilhan est un maître de la mise en scène, il expose en plein air sur une place publique à Bordeaux, dans le jardin du Château de Versailles et dans des musées de Paris à Tokyo. Il n’est donc pas étonnant qu’il ait saisi

Xavier Veilhan

Glen Keane, animateur légendaire de Disney qui a inventé des personnages comme Ariel, Tarzan, Pocahontas et la Bête, se souvient parfaitement de sa première rencontre avec l’Opéra national de Paris : assis dans un café, il ne pouvait s’arrêter de dessiner « le plus beau bâtiment qu’il m’avait été donné de voir ». La danse a toujours inspiré son art qui tourne autour de la création de mouvements, et il était enthousiaste à l’idée de lever le rideau et d’entrer dans un monde qui lui semblait encore plus magique que les spectacles sur la scène. Son film « Nephtali », qui évoque les bénédictions de Jacob et le Psaume 42, est né de la comparaison entre la grâce d’une danseuse, Marion Barbeau, et celle d’une biche. Il représente le voyage d’une âme attirée par une puissance supérieure qui se libère après un combat. En mêlant film et dessin animé, Glen Keane et Marion Barbeau ont réussi à s’affranchir des contraintes de la gravité et à atteindre la liberté à laquelle le corps et l’esprit d’un danseur ne cessent d’aspirer.Réalisation &amp; animation : Glen Keane ; Réalisation Live Action : Benoît Philippon ; Productrice : Gennie Rim ; Directrice de Production et Post-Production : Lucie Bolze ; Directeur de la Photographie : Alexandre d'Audiffret ; Directeur Artistique : Max Keane ; Cheffe Monteuse : Charlotte Rembauville ; Musique originale : Arnaud Vernet Le Naun ; Etalonneur : Edouard Koen ; Assistant caméra : William Oger ; Chef Opérateur Son : Jérémie Vernerey ; Intervalistes d'animation : Phillip Vigil, Emily Jiuliano ; Coordinatrice de production animation : Katie Smith ; Chant : Lorraine Prigent ; Ingénieur Son Post-Production : James Rim ; Production Exécutive Tournage Paris : Daktirak ; Post-Production Image : Circus&nbsp;&nbsp;

Nephtali © Glen Keane

Nephtali - Glen Keane

Nephtali

Glen Keane, animateur légendaire de Disney qui a inventé des personnages comme Ariel, Tarzan, Pocahontas et la Bête, se souvient parfaitement de sa première rencontre avec l’Opéra national de Paris : assis dans un café, il ne pouvait s’arrêter de des

Glen Keane

Avec beaucoup de poésie, Carine Brancowitz aime représenter dans ses dessins la grâce de la jeunesse. En parcourant les couloirs du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille, qu’elle considère comme un terrain de jeu très adapté pour son travail, elle a été frappée par le contraste entre la flamboyance, la « grandeur » symbolique de ces bâtiments et « cette faune adolescente qui les investit, y travaille ardemment, presque religieusement, dans une rigueur et une dévotion totales » : les jeunes danseurs et danseuses du Ballet de l’Opéra national de Paris. Inspirée par les frises des temples grecs, Carine Brancowitz a élaboré un dessin de neuf mètres de long qui capture l’intimité et le simple quotidien des jeunes danseurs se préparant pour leur cours du matin. Cette œuvre, qui est accompagnée par un mélange de bruits des coulisses de l’Opéra et de créations plus personnelles, oscille entre réel et irréel et exprime le temps en suspension, la langueur et l’infini.&nbsp;&nbsp;Réalisation : Carine Brancowitz ; Mixage son : Angelo Cesconi ; Post-production : Guillaume Delaperriere Studio ; Dessin original : Carine Brancowitz

Carine Brancowitz - Intermezzo

intermezzo

Intermezzo

Avec beaucoup de poésie, Carine Brancowitz aime représenter dans ses dessins la grâce de la jeunesse. En parcourant les couloirs du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille, qu’elle considère comme un terrain de jeu très adapté pour son travail, elle a 

Carine Brancowitz

Quel que soit le médium qu’il emploie, Julien Prévieux, lauréat du Prix Marcel Duchamp 2014, s’intéresse au mouvement.Dans son film What shall we do next ?, des gestes brevetés par des sociétés, notamment pour l’usage d’appareils électroniques futurs, sont interprétés comme des instructions chorégraphiques.La carte blanche offerte par la 3e Scène lui permet de poursuivre cette réflexion avec des danseurs du Ballet de l'Opéra national de Paris.Patterns of life porte sur les méthodes grâce auxquelles les déplacements du corps ont été enregistrés et mesurés à partir de la fin du XIXe siècle. Dans six cadres différents, cinq danseurs exécutent des chorégraphies à ​​​partir de protocoles et résultats scientifiques pendant qu’une voix off fait allusion au contexte économique, militaire ou politique de chaque expérience.&nbsp; &nbsp;&nbsp; Réalisation : Julien Prévieux ; Production : Galerie Jousse Entreprise ; Production déléguée : Anna Sanders Films ; Coproduction : Anna Sanders Films / 3e Scène de l'Opéra national de Paris / Nanterre-Amandiers / Centre dramatique national ; Scénario : Grégoire Chamayou, Julien Prévieux ; Voix : Crystal Shepherd Cross ; Directeur de production (tournage) : Michaël Berreby ; Directrice de production (post-production) : Tiana Mille ; Chef opérateur : Rémi Mestre ; Chef électricien : Josselin Delas ; Chef machiniste : Paul Ghafoorian ; Ingénieur du son : Bruno Ehlinger ; Régie tournage : Marine Bernier, Cindy Gibier, Cédric Marie ; Chef décorateur : Gaël Leroux ; Chef constructeur : Mathieu Botrel ; Stylistes : Gwladys Duthil, Charlotte Winter ; Maquilleuse : Karima Hemayani ; Animalier : Georges Poirier ; Montage image : Aël Dallier-Vega ; Etalonnage : Thibaut Petillon ; Directeur technique : Jean-Philippe Badoui ; Montage son / mixage : Bruno Ehlinger ; Traduction : Norbert Naigeon ; avec la participation du Centre National des Arts Plastiques et du DICRéAM - CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée)

Julien Prévieux, Patterns of Life (Soret #2), 2015 - Courtesy galerie Jousse Entreprise, Paris

Julien Prévieux - Film

Patterns of life

Quel que soit le médium qu’il emploie, Julien Prévieux, lauréat du Prix Marcel Duchamp 2014, s’intéresse au mouvement. Dans son film What shall we do next ?, des gestes brevetés par des sociétés, notamment pour l’usage d’appareils électroniques futur

Julien  Prévieux

La réalisatrice Wendy Morgan a tourné de nombreuses vidéos pour des musiciens et diverses marques dans lesquelles la danse, un art qui la passionne, joue un rôle majeur. La proposition de l’Opéra national de Paris de contribuer à la « 3e Scène » lui a donné l’opportunité de travailler à nouveau avec le danseur américain Lil Buck. Dans « Etoiles, I see you », Wendy Morgan a transposé cette star du « street dance » – célèbre pour son adaptation de « La mort du cygne » – dans l’un des temples historiques du ballet classique. Grâce à sa présence imposante, cet interprète extraordinaire n’y trouve pas seulement sa place, mais les œuvres d’art du passé semblent communiquer avec lui. Ses mouvements, son apparence et son style se reflètent de manière inattendue dans les sculptures et les tableaux du Palais Garnier. Le film capture la beauté de ces différentes formes d’art qui transcende le temps, mais il conserve aussi une touche de légèreté et d’humour, à l’image de la personnalité de son sujet.&nbsp;&nbsp;Réalisation : Wendy Morgan ; Musique : CHANNELS of ENERGY (Antonio Sanchez) ; Productrice : Amélie Couillaud ; Directeur de la photographie : Sylvestre Dedise ; Photographies additionnelles : Merlin Pardo ; Chef électricien : Kevin Ramalho ; Ingénieur du son : Silvino Guarda Becerra ; Régie : Solen Wanono, Etienne Grandon ; Post-production : Firm Studio / Manuel Béard ; Montage : Camille Guyot ; Etalonnage : Nicolas Gautier ; Production : eXorde (Collection Casoar) pour l'Opéra national de Paris

Wendy Morgan  - Etoiles, I see you

Etoiles, I see you

La réalisatrice Wendy Morgan a tourné de nombreuses vidéos pour des musiciens et diverses marques dans lesquelles la danse, un art qui la passionne, joue un rôle majeur. La proposition de l’Opéra national de Paris de contribuer à la « 3e Scène » lui 

Wendy Morgan

Loren Denis, réalisatrice, photographe et mannequin, aime se retrouver des deux côtés de la caméra. Pour elle, l’Opéra national de Paris a toujours été un endroit magique, prestigieux et attrayant, et la danse incarne une sorte de « poésie ultime ». Quand elle a été invitée à participer à la « 3e Scène », Loren Denis s’est précipitée sur cette occasion de passer de l’autre côté du miroir : elle a souhaité explorer les recoins cachés du Palais Garnier et de l’Opéra Bastille et faire communiquer ces deux bâtiments qui, malgré leur esthétique différente, ont une âme commune. Avec son co-scénariste Anthony Vibert, elle a inventé un abécédaire inversé poétique, en pointant l’humour et le second degré, porte d’entrée insolite vers l’univers de l’Opéra. On y découvre des danseurs, chanteurs, musiciens, mais aussi des personnes et des endroits invisibles pour le public, tels les nombreux ateliers où sont fabriqués les décors, les costumes et les accessoires, avec un savoir-faire artisanal d’exception.&nbsp;&nbsp;Ecrit par : Loren Denis, Anthony Vibert ; Voix : Anthony Vibert ; Chef opérateur : Sylvestre Dedise ; Montage : Maxime Pozzi-Garcia ; Etalonnage : Anne Szymkowiak ; Musique : Avia ; Sound design : Studio 64 ; Production : Les Fils De ; Producteur : Benjamin Duval ; Line Producer : Maxime Brun ; Directeur de production : Guillaume Pennec ; Electricien: Kevin Ramalho ; Ingénieur du son : Nino Guarda Becerra ; Régisseur : Etienne Grandon ; Post-production : Firm Studio ; Responsable de Post Production : Manuel Béard

Loren Denis - O comme Opéra

O comme Opéra

Loren Denis, réalisatrice, photographe et mannequin, aime se retrouver des deux côtés de la caméra. Pour elle, l’Opéra national de Paris a toujours été un endroit magique, prestigieux et attrayant, et la danse incarne une sorte de « poésie ultime ».Q

Loren Denis

L’artiste Karim Zeriahen a souvent filmé la danse et a travaillé avec des chorégraphes renommés. Ce projet est sa première coopération avec l’Opéra national de Paris. Son film se base sur l’idée que le passé ne cesse de nourrir le présent. Karim Zeriahen s’est penché sur deux œuvres créés par les Ballets Russes à Paris au début du XXe siècle. Dans « L’Après-midi d’un Faune », la rencontre entre l’interprétation mythique et parfaitement maîtrisée du faune de Nijinsky par Rudolf Noureev et l’approche toute fraîche de François Alu, jeune danseur qui découvre le rôle pour la première fois, crée une nouvelle histoire. À ce solo sensuel, l’artiste oppose un duo ludique demuses issu du ballet « Apollon Musagète » de Georges Balanchine avec les Danseuses Étoiles Dorothée Gilbert et Myriam Ould-Braham. Les films illustrent la continuité et le renouvellement perpétuel dans l’histoire de la danse : en s’appropriant des chorégraphies interprétées par leurs prédécesseurs, les danseurs les renouvellent, les personnalisent et les actualisent.&nbsp;&nbsp;Réalisation : Karim Zeriahen ; Chorégraphie : Vaslav Nijinski ; Musique : Claude Debussy ; Danseur en archives : Rudolf Noureev ; Répétitions : Ghislaine Thesmar ; Chef opérateur : Alexandre d'Audiffret ; Montage : Karim Zeriahen ; Direction de production : Delphine Rodet ; Régisseur général : Fabrice Godin ; Ingénieur du son : Miguel Dias ; Etalonneur : Robin Risser ; Post production : Firm studio

Karim Zeriahen - Héritages: L'après-midi d'un Faune / Apollon

L'après-midi d'un faune

L’artiste Karim Zeriahen a souvent filmé la danse et a travaillé avec des chorégraphes renommés. Ce projet est sa première coopération avec l’Opéra national de Paris. Son film se base sur l’idée que le passé ne cesse de nourrir le présent. Karim Zeri

Karim Zeriahen

Auteur de « Somewhere to disappear » (2011), documentaire consacré au photographe Alec Soth, le réalisateur Arnaud Uyttenhove se sent attiré par l’univers de la danse sans vraiment le connaître. Les bâtiments historiques de l’Opéra national de Paris sont une immense source d’inspiration pour lui. Son film « Laura » raconte l’histoire d’une jeune danseuse du Ballet de l’Opéra, Laura Bachman, qui se trouve en conflit avec elle-même : tout en faisant partie de l’une des meilleures compagnies de danse au monde, elle remet en question son avenir et sa vocation de danseuse classique. Arnaud Uyttenhove glisse du documentaire à une atmosphère plus onirique, mélangeant différentes grammaires cinématographiques. Le réalisateur juxtapose la réalité de la vie quotidienne de la danseuse, loin du « glamour » de la scène, au fantasme du ballet et à l’état de transcendance qu’elle peut atteindre en s’exprimant par la danse.&nbsp; &nbsp;Réalisation : Arnaud Uyttenhove ; Chef opérateur : Daniel Bouquet ; Ingénieurs du son : Yann Ruffieux, Franck Weber ; Cheffe maquilleuse / styliste : Julie Brones ; Production : Caviar Paris ; Productrice : Florence Jacob ; Directrice de production : Melody Calmels ; Coordinatrice de production / assistante réalisateur : Montaine Lambert ; Assistante personnelle réalisateur : Emmanuelle George ; Musique : Jean Waterlot ; Droits musicaux : Bonus Track, Stéphanie Giraud ; Post-Production : Nightshift ; Chef monteur : Benjamin Favreul ; Etalonneur : Mathieu Caplanne ; Responsable de post-production : Olivia Farges ; Post-productrices : Stéphanie Dubois, Geraldine Israel ; Post-Production : Caviar Bruxelles ; Producteur exécutif de post-production : Andreas Hasle ; Post-productrice : Dominique Rhuys ; Montage des dialogues et mix final : Sonicville

Arnaud Uyttenhove - Laura

Laura

Auteur de « Somewhere to disappear » (2011), documentaire consacré au photographe Alec Soth, le réalisateur Arnaud Uyttenhove se sent attiré par l’univers de la danse sans vraiment le connaître.Les bâtiments historiques de l’Opéra national de Paris s

Arnaud Uyttenhove

"Giselle : The Walking Landscape" de David Luraschi 