Installé à Paris après une carrière déjà riche d’œuvres comme Lucia di Lammermoor, Gaetano Donizetti reçoit en 1838 une commande de l’Opéra-Comique. La Fille du régiment, sa première œuvre écrite directement en français, y est créée deux ans plus tard et lui permet de déployer une palette musicale variée, de l’ouverture cocardière aux airs de bravoure comme « Ah ! mes amis » en passant par des romances languides et émouvantes. Annonçant Offenbach, cet opéra militaire autour d’une vivandière, Marie, adoptée à la naissance par un régiment français, se double d’une fable sentimentale et de la confrontation cocasse entre deux mondes opposés, ceux du bivouac et de l’aristocratie. Laurent Pelly s’empare de ce sommet du bel canto avec sa vivacité habituelle. En transposant l’ouvrage pendant la guerre de 1914 plutôt que pendant les guerres napoléoniennes et en adaptant les dialogues, le metteur en scène modernise l’œuvre sans rien sacrifier de son brio.

Marie : jeune vivandière Tonio : jeune Tyrolien Sulpice : sergent La marquise de Berkenfield Hortensius : intendant de la marquise La duchesse de Crakentorp

La fille du régiment - 8

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Bastille salle

La Fille du régiment, en représentation à l'Opéra Bastille du 17 octobre au 20 novembre 2024

Installé à Paris après une carrière déjà riche d’œuvres comme Lucia di Lammermoor, Gaetano Donizetti reçoit en 1838 une commande de l’Opéra-Comique. La Fille du régiment, sa première œuvre écrite directement en français, y est créée deux ans plus tar

Gaetano Donizetti

La Fille du régiment

« Nymphe régnant sur un humide empire » ou « Naïade ridicule » ? Qui est donc cette étrange créature que Rameau fait chanter dans une tessiture de haute-contre et qui fait voler en éclats les conventions de l’opéra ?Laide et vaniteuse, la grenouille Platée est victime d’une manipulation des dieux, qui lui font croire qu’elle est aimée par Jupiter.Dans cet opéra composé à l’occasion du mariage du Dauphin Louis, fils de Louis XV, et de l’infante Maria Teresa d’Espagne, réputée disgracieuse, Jean‑Philippe Rameau fait de l’ironie l’arme maîtresse de sa partition.Cette farce cruelle et émouvante est présentée dans la production réjouissante et fantasque de Laurent Pelly. Orchestre des Musiciens du Louvre Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris et Telmondis, avec la participation de France Télévisions et Mezzo, avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et Paprec, mécène de la captation de Platée.Réalisation : François-René Martin © Opéra national de Paris - Telmondis - 2022 Visuel : © Elisa Haberer / OnP

<ul><li>Platée : Nymphe batracienne, elle règne sur les marais, persuadée malgré sa laideur que Jupiter est amoureux d’elle.</li><li>Jupiter : Dieu des éléments, qui gouverne la terre et le ciel, père des dieux et des hommes. Il a pour attributs l’aigle et la foudre.</li><li>Cithéron : Roi légendaire qui donna son nom au Mont Cithéron.</li><li>Mercure : Dieu du commerce, du voyage et messager des autres dieux dans la mythologie romaine.</li><li>La Folie : Personnage allégorique symbolisant la gaieté.</li><li>Junon : Épouse de Jupiter, protectrice des femmes, plus particulièrement de celles qui avaient un statut juridique reconnu dans la cité – les femmes légitimement mariées.</li><li>L’Amour : Fils de Vénus-Aphrodite. Dieu de l’amour et de la puissance créatrice dans la mythologie grecque.</li><li>Momus : Dieu de la raillerie, du sarcasme et du déguisement, « bouffon » de la Cour des divinités olympiennes.</li><li>Thespis : Poète tragique grec semi-légendaire, inventeur de la tragédie selon les traditions athéniennes.</li><li>Thalie : Une des neuf muses - muse de la comédie et de la poésie légère.</li><li>Clarine : Suivante de Platée.</li></ul>

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Platée

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« Nymphe régnant sur un humide empire » ou « Naïade ridicule » ? Qui est donc cette étrange créature que Rameau fait chanter dans une tessiture de haute-contre et qui fait voler en éclats les conventions de l’opéra ? Laide et vaniteuse, la grenouille

Jean-Philippe Rameau

Opéra-ballet en quatre entrées et un prologue (1735)  Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra‑ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose sur l’Autre – Turc, Inca, Persan, Sauvage…En 2017, le réalisateur Clément Cogitore signe un film explosif et très remarqué, adaptant un extrait des Indes galantes avec le concours de danseurs de Krump. Avec la chorégraphe Bintou Dembélé, il s’empare cette fois de cette machine à enchanter dans son intégralité pour le réinscrire dans un espace urbain et politique dont il interroge les frontières. Orchestre Cappella Mediterranea Chœur de chambre de Namur Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris Compagnie RualitéUne coproduction Opéra national de Paris, ARTE France, Telmondis et Mezzo, avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris.Réalisateur : François-René Martin © Opéra national de Paris – ARTE France - Telmondis – Mezzo - 2019Visuel : © Little Shao / OnP

<ul><li>Hébé : Déesse de la jeunesse</li><li>Bellone : Déesse de la guerre</li><li>L’Amour</li><li>Osman : Pacha turc</li><li>Émilie : Jeune Provençale, esclave d’Osman</li><li>Valère : Amant d’Émilie</li><li>Huascar : Grand prêtre du Soleil</li><li>Phani : Princesse péruvienne</li><li>Don Carlos : Officier espagnol</li><li>Tacmas : Prince de Perse, amoureux de Zaïre</li><li>Ali : Ami et confident de Tacmas, amoureux de Fatime</li><li>Zaïre : Esclave d’Ali</li><li>Fatime : Esclave de Tacmas</li><li>Adario : Chef des guerriers indiensµ</li><li>Zima : Fille d’un chef indien</li><li>Damon : Officier des colonies françaises</li><li>Don Alvar : Officier des colonies espagnoles</li></ul>

Les Indes galantes

Opéra-ballet en quatre entrées et un prologue (1735) Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra‑ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose su