Lorsque l’abbé Prévost signe en 1731 L’Histoire du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut – qui inspirera à Massenet sa Manon – c’est le tableau d’une époque qu’il nous livre : celle de la Régence, qui voit la vieille société s’éteindre tandis qu’une nouvelle semble naître, pleine de la promesse d’une liberté nouvelle.C’est entre ces mondes qu’évolue Manon, fuyant le couvent pour embrasser les chemins du désir et de la transgression, et se jeter à corps perdu dans une passion brûlante et autodestructrice avec des Grieux. Une parenthèse s’ouvre, qui se refermera dans la douleur et dans la nuit.Le metteur en scène Vincent Huguet s’affranchit du taffetas historique de l’œuvre pour en faire ressurgir toute la violence.   Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris et Telmondis, avec la participation de France Télévisions et medici.tv Avec le soutien de La Fondation Orange, Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre national du Cinéma et de l’Image Animée.Réalisateur François-René Martin © Opéra national de Paris – Telmondis - 2020Visuel : © Julien Benhamou / OnP

<ul><li>Manon Lescaut</li><li>Le chevalier des Grieux : Amant de Manon</li><li>Lescaut : Cousin de Manon</li><li>Le comte des Grieux : Père du chevalier</li><li>Guillot de Morfontaine : Vieux libertin</li><li>Brétigny : Riche protecteur de Manon</li><li>Poussette, Javotte, Rosette : Trois demi-mondaines  </li></ul>

Manon 19-20 © Julien Benhamou-OnP (1)

Manon

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Lorsque l’abbé Prévost signe en 1731 L’Histoire du chevalier  des Grieux et de Manon Lescaut – qui inspirera à Massenet sa Manon – c’est le tableau d’une époque qu’il nous livre : celle de la Régence, qui voit la vieille société s’éteindre tandis qu’

Jules Massenet

« Jamais Carmen ne cèdera, libre elle est née, libre elle mourra », lance l’héroïne de Bizet à Don José à la fin de l’opéra. Cette irrépressible liberté, couplée à la nécessité de vivre toujours plus intensément sur le fil du rasoir, la mise en scène de Calixto Bieito en rend compte comme nulle autre. Du personnage de Mérimée, Carmen conserve chez Bieito les contours profondément ibériques et le tempérament de celle qui vit de petits trafics. Mais l’oiseau rebelle est foncièrement de notre époque. Vamp aguicheuse et insoumise, témoin de la brutalité masculine et sociétale, elle roule à grande vitesse, pressée d’exister.Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris Maîtrise des Hauts-de-Seine Chœur d’enfants de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris, Camera lucida productions Avec la participation de France Télévisions, en partenariat avec Radio Classique Avec le soutien de La Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre National du Cinéma et de l’image animée.Réalisateur : François-René Martin © Opéra national de Paris - Camera lucida productions - 2017Visuel : © Vincet Pontet / OnP

<ul><li>Carmen : Bohémienne, cigarière dans une manufacture de tabac à Séville</li><li>Don José : Militaire, amant de Carmen pour laquelle il va déserter</li><li>Micaela : Jeune fille originaire du village de Don José</li><li>Escamillo : Torero, amant de Carmen</li><li>Frasquita et Mercédès : Bohémiennes, amies de Carmen</li><li>Zuniga : Supérieur de Don José</li><li>Moralès : Camarade de régiment de Don José</li><li>Le Dancaïre et le Remendado : Contrebandiers</li></ul>

Carmen

« Jamais Carmen ne cèdera, libre elle est née, libre elle mourra », lance l’héroïne de Bizet à Don José à la fin de l’opéra. Cette irrépressible liberté, couplée à la nécessité de vivre toujours plus intensément sur le fil du rasoir, la mise en scène

Georges Bizet

En ouvrant son opéra par un prélude pour cordes d’une économie de moyens inédite, Verdi affirmait en 1853 sa volonté de bousculer les conventions et les normes. Là n’est pas la moindre des radicalités de son oeuvre : sa Traviata met implacablement à nu la violence d’une société qui prône la jouissance matérielle et finit par sacrifier une innocente victime sur l’autel de la morale bourgeoise. Simon Stone aime travailler au corps à corps les pièces du répertoire pour les entraîner vers des territoires plus intimes. Ce metteur en scène, qui compte parmi les plus remarqués au théâtre aujourd’hui, fait ses débuts très attendus à l’Opéra national de Paris. Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris, François Roussillon et Associés avec la participation de medici.tv Avec le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre National du Cinéma et de l’image animéeRéalisation : François Roussillon © Opéra national de Paris – François Roussillon et Associés - 2019Visuel : © Charles Duprat / OnP

<ul><li>Violetta Valery : Demi-mondaine parisienne</li><li>Alfredo Germont : Jeune homme de la bourgeoisie provinciale, amant de Violetta</li><li>Giorgio Germont : Père d’Alfredo</li><li>Flora Bervoix : Amie de Violetta</li><li>Annina : Femme de chambre de Violetta</li><li>Le baron Douphol : Protecteur de Violetta</li><li>Le marquis d’Obigny : Amant de Flora</li><li>Gaston de Letorières : Ami d’Alfredo</li><li>Le docteur Grenvil : Médecin de Violetta</li></ul>

La traviata | Opera chez soi

La Traviata

La Traviata 2

Bastille salle

Représentation à l'Opéra Bastille du 21 janvier au 25 février 2024

Les histoires se racontent en musique avec Audiolib

En ouvrant son opéra par un prélude pour cordes d’une économie de moyens inédite, Verdi affirmait en 1853 sa volonté de bousculer les conventions et les normes. Là n’est pas la moindre des radicalités de son oeuvre : sa Traviata met implacablement à 

Giuseppe Verdi

Lorsqu’il s’attelle à la composition des Contes d’Hoffmann, Offenbach a déjà plus de cent opéras à son actif. Laissée inachevée en raison de la mort du compositeur survenue au cours des répétitions en octobre 1880, cette œuvre ultime est une synthèse inouïe, à la fois drôle, grave et fantastique de l’opéra-bouffe, de l’opéra romantique et du grand opéra. Adaptation de trois contes d’E.T.A. Hoffmann, abreuvée du Faust de Goethe, elle met en scène le poète allemand – à la fois narrateur et héros – qui raconte trois amours : Olympia, Antonia et Giulietta. La spectaculaire mise en scène de Robert Carsen, formidable de cohérence et de sens dramatique pour une œuvre qui laisse de nombreux points en suspens, révèle le génie mélancolique d’un homme marqué par la vie. Dirigés par Philippe Jordan, Stéphanie d’Oustrac, Ermonela Jaho, Kate Aldrich, Yann Beuron et Ramón Vargas dans le rôle‑titre, interprètent les airs mythiques de cette oeuvre dont l’éclatant mystère ne finit plus d’illuminer les scènes lyriques. Orchestre et Choeurs de l'Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris - François Roussillon et Associés Avec la participation de France Télévisions, avec le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et avec le concours du Centre National du Cinéma et de l’image animée.Réalisateur : François Roussillon © 2016 - Opéra national de Paris - François Roussillon et AssociésVisuel : © Julien Benhamou / OnP

<ul><li>Hoffmann : Poète et compositeur</li><li>La Muse, Nicklausse : Muse d’Hoffmann qui a pris apparence humaine</li><li>Le conseiller Lindorf : Politicien qui convoite la cantatrice Stella</li><li>Olympia : Poupée mécanique</li><li>Spalanzani : Inventeur excentrique, «père» d’Olympia</li><li>Coppélius : Camelot qui a fourni les yeux de la poupée</li><li>Cochenille : Assistant de Spalanzani</li><li>Antonia : Jeune chanteuse fiancée d’Hoffmann</li><li>Crespel : Violoniste, père d’Antonia</li><li>Le docteur Miracle : Charlatan maléfique</li><li>Frantz : Serviteur de Crespel</li><li>Giulietta : Courtisane vénitienne</li><li>Dapertutto : Magicien vénitien</li><li>Schlémil : Ancien amant de Giulietta</li><li>Pitichinaccio : Serviteur de Giulietta</li><li>Nathanaël, Hermann : Amis d’Hoffmann</li><li>Luther : Tenancier de la taverne</li></ul>

Contes d'Hoffmann - 3

Les Contes d'Hoffmann

Représentation à l'Opéra Bastille du 30 novembre au 27 décembre 2023

Les histoires se racontent en musique avec Audiolib

Lorsqu’il s’attelle à la composition des Contes d’Hoffmann, Offenbach a déjà plus de cent opéras à son actif. Laissée inachevée en raison de la mort du compositeur survenue au cours des répétitions en octobre 1880, cette œuvre ultime est une synthèse

 Jacques Offenbach

Enfin Le Roi Arthus à l’Opéra de Paris ! Le rare chef-d’œuvre de Chausson lui était destiné et il y arrive (bien) plus d’un siècle après sa composition et sa création posthume, en 1903 au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles. Elève de Massenet et disciple de Franck, Chausson travailla sans relâche à son unique opéra pendant sept ans, de 1888 à 1894.Comme tous les compositeurs de sa génération, Wagner était pour lui une passion et une terreur. « Il faut nous déwagnériser », ne cessait-il de se répéter, tout en composant un drame typiquement post-wagnérien, mais où souffle son âme si individuelle, celle du musicien mélancolique et luxuriant du Poème de l’amour et de la mer.Chausson était conscient de ce paradoxe : « Il y a surtout cet affreux Wagner qui me bouche toutes les voies. Je me fais l’effet d’une fourmi qui rencontre une grosse pierre glissante sur son chemin. Il faut faire mille détours avant de trouver un passage. J’en suis là. Je cherche. J’ai même de la patience et quelque peu d’espérance. »Chausson a trouvé et il donne aux amours funestes de Lancelot et de Genièvre, au désespoir et à la grandeur d’Arthus les couleurs rêvées d’un Moyen Âge hérité du romantisme et revu par le symbolisme.Aux côtés de Sophie Koch et Roberto Alagna, Thomas Hampson revient à l’Opéra de Paris pour interpréter le majestueux roi Arthus et Philippe Jordan dirige cette fresque grandiose pour son entrée au répertoire. Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris, CLC Productions et Mezzo Avec la participation de France Télévisions, le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et avec le concours du Centre national du cinéma et de l’image animée.Réalisateur : François-René Martin © Opéra national de Paris - CLC Productions - Mezzo 2015Visuel : © Andrea Messana / OnP

Le Roi Arthus

Enfin Le Roi Arthus à l’Opéra de Paris ! Le rare chef-d’œuvre de Chausson lui était destiné et il y arrive (bien) plus d’un siècle après sa composition et sa création posthume, en 1903 au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles. Elève de Massenet et discip

Ernest Chausson

En des temps immémoriaux, dans le fabuleux royaume du tzar Berendei, naquit Snegourotchka, fruit des amours de la Fée Printemps et du vieil Hiver. Protégée par ses parents de la jalousie du dieu soleil Yarilo qui promit de réchauffer son cœur lorsque, devenue adulte, elle tomberait amoureuse, Snegourotchka l’enfant de neige est confiée à l’Esprit des bois… Particulièrement attaché à cet opéra, qu’il considérait lui-même être une œuvre de maturité, Rimski-Korsakov écrivait, plus de dix ans après sa création : « Quiconque n’aime pas Snegourotchka ne comprend rien à ma musique ni à ma personne ». Chef-d’œuvre de la littérature populaire slave, La Fille de neige porte sur le plateau un imaginaire féerique nourri des rigueurs du climat. C’est Aida Garifullina qui prête sa voix à Snegourotchka, la direction musicale et la mise en scène réunissant deux autres artistes russes : le jeune chef d’orchestre Mikhail Tatarnikov et le metteur en scène Dmitri Tcherniakov. Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national Paris et Bel Air Media, avec la participation de ARTE France Avec le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre National du Cinéma et de l'Image AniméeRéalisateur : Andy Sommer © Opéra national de Paris - Bel Air Media - 2017Visuel : © Elisa Haberer / OnP

<ul><li>Le Père Gel</li><li>Dame Printemps</li><li>Fleur de Neige : Leur fille</li><li>Lel : Un berger</li><li>Mizguir : Un riche marchand</li><li>Koupava : Fiancée de Mizguir</li><li>Le tsar Bérendeï : Souverain du peuple des Bérendeïs</li><li>Bermiata : Conseiller du tsar</li><li>Le Bonhomme Bakoula, La Bonne femme : Vieux couple sans enfants</li><li>L’Esprit des Bois : Gardien de la forêt</li><li>La Chandeleur : Mannequin de paille emblématique du passage de l’hiver au printemps</li></ul>

La Fille de neige

En des temps immémoriaux, dans le fabuleux royaume du tzar Berendei, naquit Snegourotchka, fruit des amours de la Fée Printemps et du vieil Hiver. Protégée par ses parents de la jalousie du dieu soleil Yarilo qui promit de réchauffer son cœur lorsque

Nikolai Rimski-Korsakov

Avec la playlist d’Audiolib, les récits se racontent en musique… Qu’il s’agisse de contes slaves, de romans ou des légendes de la Table Ronde, les histoires de ces 6 opéras prennent vie comme par magie : les mots se transforment en notes, et les livres en livrets. Sur la scène d’opéra, « La Dame aux Camélias » se nomme La Traviata, et « La Fille de Neige », Snegourotchka, donne de la voix aux côtés d’anciens personnages de papiers : Carmen, Manon, Arthus et Hoffmann.En écho à cette playlist, découvrez avec Audiolib <a href="https://soundcloud.com/audiolib/sets/les-histoires-se-racontent-en" target="_blank">une sélection de romans audio où la musique s’invite dans les histoires</a>.

POP Audiolib - 1

POP Audiolib - 5

Avec la playlist d’Audiolib, les récits se racontent en musique… Qu’il s’agisse de contes slaves, de romans ou des légendes de la Table Ronde, les his