Acte I

Acte II

Acte III

Le célèbre conte de Charles Perrault, mis en musique par Sergueï Prokofiev, est transposé dans un décor de cinéma où se succèdent les références aux héros du 7e art américain. Rudolf Noureev propulse sa Cendrillon sous les sunlights hollywoodiens.Avec un producteur pour fée marraine et un acteur vedette comme prince charmant, elle échappe à son destin misérable et voit ses rêves s’accomplir. Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle du chorégraphe, jeune Tatar devenu star internationale.Avec ce « ballet‑métaphore », la Compagnie rend hommage à Rudolf Noureev qui fut son directeur. Un grand spectacle qui fête l’entrée dans l’année anniversaire de l’Opéra de Paris. Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet Orchestre PasdeloupUne coproduction ARTE France, Opéra national de Paris, BEL AIR MEDIA avec le soutien du Centre national du cinéma et de l'image animée et de la Fondation Orange, Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris© Opéra national de Paris - ARTE France - BEL AIR MEDIA – 2018 Visuel : © Yonathan Kellerman / OnP

2018-19-CENDRILLON Valentine Colasante (c) Yonathan Kellerman-Onp

2018-19-CENDR-021 (c) Yonathan Kellerman-Onp

Cendrillon

Le célèbre conte de Charles Perrault, mis en musique par Sergueï Prokofiev, est transposé dans un décor de cinéma où se succèdent les références aux héros du 7e art américain. Rudolf Noureev propulse sa Cendrillon sous les sunlights hollywoodiens. Av

Rudolf Noureev

Né à bord du Transsibérien, non loin du Lac Baïkal, Rudolf Noureev (1938-1993) a d’abord été initié à la danse folklorique à Oufa (Bachkirie). Il verra son premier ballet à l’âge de sept ans à l’Opéra d’Oufa, mais ne commencera une formation de danseur qu’à l’âge de quinze ans.&nbsp;Deux ans plus tard, il poursuivra ses études au sein de l’École Vaganova de Leningrad avec le maître Alexandre Pouchkine de 1955 à 1958. Il est admis l’année suivante dans le Corps de ballet du Kirov et devient soliste.&nbsp;À l’occasion d’une tournée, Noureev fait sa première apparition sur la scène du Palais Garnier le 15 mai 1961, lors d’une répétition générale de La Belle au bois dormant. Il fera également sensation dans l’Acte des Ombres de La Bayadère trois jours après avoir demandé l’asile politique auprès des douaniers français à l’aéroport du Bourget le 16 mai 1961. La direction du Kirov avait en effet décidé de le renvoyer à Moscou sans le laisser poursuivre la tournée du Ballet à Londres. Paris restera ainsi une ville symbole pour lui.&nbsp;Il prendra la Direction du Ballet de l’Opéra national de Paris de 1983 à 1989 après avoir dansé pour de nombreuses compagnies (entre autres les Ballets du Marquis de Cuevas, le Ballet royal de Londres) et créé Tancrède (Opéra de Vienne, 1966) ou Manfred (Opéra de Paris, 1979).&nbsp;Le répertoire du Ballet sera enrichi par ses relectures des chorégraphies de Marius Petipa. Elles comprennent Don Quichotte (1981), Raymonda (1983), Le Lac des cygnes (1984), Roméo et Juliette (1984), Casse-Noisette (1985), Cendrillon (1986), La Belle au bois dormant (1989) et La Bayadère (1992). La place accordée au danseur masculin, dévalorisé dans le ballet depuis le XIXe siècle, gagnera en importance dans ses œuvres.&nbsp;Noureev fera également des chorégraphies contemporaines telles que La Tempête (1984), Bach Suite (1984) et Washington Square (1985). Il proposera un répertoire contemporain extrêmement diversifié (Frederick Ashton, Rudi van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley, Martha Graham, Murray Louis, Jerome Robbins, Bob Wilson, Paul Taylor, Hans van Manen, Lucinda Childs, Twyla Tharp, William Forsythe).&nbsp;Enfin, il instaurera une tradition nouvelle à l’Opéra en nommant les Etoiles sur scène, à l’issue du spectacle, devant leur public. La scène du Palais Garnier a une grande importance pour lui, puisqu’il saluera son public pour la dernière fois à l’Opéra, à l’issue de La Bayadère le 8 octobre 1992. Ses obsèques en janvier 1993 seront aussi célébrées au Palais Garnier.&nbsp;Rudolf Noureev a été Chevalier de la Légion d’Honneur (1988) et Commandeur des Arts et Lettres (1992).

Serguei Prokofiev est né le 11 avril 1891 à Sontsovka, en Ukraine. Après des études au Conservatoire de musique de Saint‑Pétersbourg sous la direction, entre autres, de Rimski-Korsakov, Prokofiev fréquente, comme pianiste-compositeur, les « Soirées de Musique Contemporaine », où son style novateur, radical et volontiers provocateur s’affirme déjà dans son Ie Concerto pour piano, sa 2e Sonate et surtout son 2e Concerto (1913). En 1915-1916, il écrit l’opéra Le Joueur, d’après Dostoïevski, et un ballet commandé par Diaghilev, Ala et Lolly (qui deviendra la Suite scythe). Mais en 1918, en dépit de ses sympathies révolutionnaires, il quitte la Russie et part pour les États-Unis, via le Japon. Pendant dix ans, il partage sa vie entre les USA, la France et l’Allemagne. Cette période voit la composition d’opéras (L’Amour des trois oranges en 1919, L’Ange de feu en 1920-1927), de ballets (Chout en 1920, Le Pas d’acier en 1927 et Le Fils prodigue en 1929), d’oeuvres symphoniques (2e et 3e Symphonies en 1924 et 1928). À partir 1927, il revient régulièrement en URSS, où il prend la citoyenneté soviétique et devient, avec Chostakovitch, le compositeur officiel le plus en vue. Sa productivité s’intensifie encore : ballet Roméo et Juliette, musique pour les films Lieutenant Kijé et Alexandre Nevski, opéras Siméon Kotko et Les Fiançailles au couvent, Concertos pour piano, etc. Pendant la guerre, il est évacué au Caucase, avec d’autres intellectuels soviétiques, où il compose la musique du film d’Eisenstein, Ivan le Terrible, et sa 5e Symphonie. Après celle-ci, le succès de nouvelles oeuvres comme le ballet Cendrillon est assombri par la publication, en 1948, du fameux « manifeste de Jdanov », qui critique son formalisme (comme celui de nombreux autres compositeurs soviétiques). Les oeuvres suivantes (Sonate pour piano et violoncelle, 7e Symphonie, etc.) reflètent un réel effort de dépouillement, mais la mort de Prokofiev le 5 mars 1953, à Nikolina Gora, près de Moscou, passe pratiquement inaperçue, éclipsée par celle de Staline le lendemain.

1998 : Entre à l’École de danse.2006 : Est engagée dans le Corps de Ballet.2010 : Promue « Coryphée ».2011 : Promue « Sujet ».2013 : Promue « Première danseuse ».Valentine Colasante est nommée « Danseuse Étoile » le 5 janvier 2018 à l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), ballet dans lequel elle interprétait le rôle de Kitri.











Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, elle se produit notamment en Australie (Sydney, 2007), en Chine (Pékin, 2008), en Russie (Novossibirsk, 2010), en Malaisie (Singapour, 2011), aux Etats-Unis (New York, 2017) et en Espagne (Madrid, 2019).

Valentine Colasante

Il a depuis ajouté a son répertoire : Le Palais de cristal, Duo Concertant, Violin Concerto, le Cavalier de Titania et le Divertissement dans Le Songe d’une nuit d’été , La Valse (Balanchine), A-bras-le-corps (Charmatz), le rôle-titre d’Onéguine (Cranko), Die Grosse Fuge et Verklärte Nacht (De Keersmaeker), Etudes (Lander), Hippolyte dans Phèdre (Lifar), Armand dans La Dame aux camélias (Neumeier), Tybalt dans Romeo et Juliette (Noureev), Don Jose dans Carmen, Quasimodo dans Notre-Dame de Paris (Petit), Le Parc (Preljocaj), Dances at a Gathering (Robbins), Polyphonia (Wheeldon).

Paquette Karl

1993/1999 : Étudie à l’Institut Supérieur des Arts du Théâtre Colón de Buenos Aires, Argentine.2000 : Est engagée au Ballet de Santiago, Chili.2002 : Est promue soliste.2003 : Reçoit le Prix Igor Youskevitch et obtient la Médaille d’argent ainsi qu’un engagement à l’American Ballet Theatre au 7e Concours international de danse de New York. Est engagée dans le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris.2007 : Promue « Coryphée ».2008 : Promue « Sujet ». 2009 : Prix Konex (Argentine).2010 : Promue « Première Danseuse ». 2017 : Prix Benois de la Danse (Moscou)2019 : Prix Konex Platine (Argentine)2021 : Prix d’excellence LATFRAN (France)Ludmila Pagliero est nommée « Danseuse Étoile » le 22 mars 2012 à l’issue de la représentation du ballet La Bayadère (Rudolf Noureev) dans lequel elle interprète le rôle de Gamzatti.Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, Ludmila Pagliero se produit notamment : en Russie (Moscou, 2013 ; Novossibirsk, 2018), au Japon (2017), en Espagne (Madrid, 2019), en France (Brest, 2016 ; Mulhouse 2020).

LUDMILA PAGLIERO_2019_08_OPERA_DE_PARIS_11_0005 bis (c) Matthew Brookes OnP

1995 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.

2000 : Est engagée dans le Corps de Ballet.

2002 : Promue « Coryphée ».

2003 : Promue « Sujet ». Reçoit le Prix AROP de la Danse.

2004 : Reçoit le Prix du Cercle Carpeaux.

2005 : Promue « Première danseuse ».2006 : Reçoit le Prix Leonide Massine (Positano/Italie) et le Prix Ballet 2000 (Cannes).

2022 : Reçoit le Prix de la meilleure interprète chorégraphique du Syndicat professionnel de la Critique Théâtre, Musique et Danse.

Dorothée Gilbert est nommée « Danseuse Étoile » le 19 novembre 2007 à l'issue de la représentation du ballet Casse-Noisette (Rudolf Noureev), où elle interprète pour la première fois le rôle de Clara.

Dans le cadre des tournées officielles de la Compagnie, Dorothée Gilbert se produit notamment en Australie (Brisbane), aux États-Unis (San Francisco, Los Angeles), au Brésil (Rio de Janeiro, São Paulo, Brasilia), en Chine (Pékin, Shanghai), en Russie (Moscou, Novossibirsk), au Japon (Tokyo), en Espagne (Madrid) et aux Émirats Arabes Unis (Abou Dhabi).

Dorothée Gilbert est Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Gilbert Dorothée

1997 Entre à l’École de danse de l’Opéra de Paris.
1999 Est engagé dans le Corps de ballet.2005 Coryphée.2008 Sujet

aurelien houette nb

Principaux rôles : Colas / La Fille mal gardée (Frederick Ashton), Emeraudes, Rubis / Joyaux, Symphonie en ut, Concerto Barocco, Agon, Les Quatre Tempéraments (George Balanchine), Zaël / La Source (Jean-Guillaume Bart), Frantz / Coppélia (Patrice Bart), Variations pour une porte et un soupir (Maurice Béjart), O zlozony/O composite (Trisha Brown), Pas de deux des paysans / Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), White Darkness (Nacho Duato), Appartement (Mats Ek), The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata, Artifact Suite, Pas./parts (William Forsythe), Pavane (Michel Kelemenis), Doux mensonges, Bella Figura (Jiří Kylián), Pas de trois / Paquita (Pierre Lacotte d’après Petipa), Suite en blanc (Serge Lifar), Pas de trois et Rothbart / Le Lac des cygnes, Mercutio / Roméo et Juliette, Le Chef des gitans / Don Quichotte, le Professeur de danse et le Producteur / Cendrillon, L’Idole dorée / La Bayadère, Drosselmeyer-le Prince / Casse-Noisette (Rudolf Noureev), Le Clown / Les Forains, Frederi / L’Arlésienne (Roland Petit), Un Trait d’union (Angelin Preljocaj), le Mari / The Concert, Dances at a Gathering (Jerome Robbins).

alessio carbone nb

2008 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2014 : Engagé dans le Corps de Ballet.2016 : Promu « Coryphée ». Médaille d’or au Concours international de danse de Varna.2017 : Promu « Sujet ». Prix AROP Danse.2018 : Promu « Premier Danseur ».Paul Marque est nommé « Danseur Étoile » le 13 décembre 2020 sur la scène de l’Opéra Bastille, à l’issue de la représentation diffusée en direct sur la plateforme « <a href="https://chezsoi.operadeparis.fr/">l’Opéra chez soi</a> » du ballet La Bayadère (Rudolf Noureev) dans lequel il interprétait le rôle de l’Idole Dorée.



















Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, il se produit notamment en Espagne (Madrid, 2019), aux Émirats Arabes Unis (Abou Dhabi, 2019), en Asie (Singapour, Shanghai, 2019) et au Japon (Tokyo, 2020).

ETOILE_Paul-Marque (c) James Bort OnP_2-NB

1999 Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.2002 Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2008 Engagée - à 17 ans - dans le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris. 2013 Promue « Coryphée ».2016 Promue « Sujet ».2017 Prix AROP de la Danse.











2019 Promue « Première Danseuse ».

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1993 : Entre à l’École de danse.
1998 : Est engagée dans le Corps de ballet. Premier prix (junior) au Concours international de Danse de Paris.
2000 : « Coryphée ». Interprète le rôle de Clémence dans Raymonda (Rudolf Noureev) ainsi que The Vertiginous Thrill of Exactitude (William Forsythe).
2001 : Prix du Cercle Carpeaux.
2002 : « Sujet ». Prix AROP de la Danse.
2005 : « Première danseuse ». Émilie Cozette est nommée « Danseuse Étoile » le 5 mai 2007, à l’issue de la représentation du ballet Cendrillon (Rudolf Noureev), dans lequel elle interprète le rôle-titre.Émilie Cozette est Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Cozette Emilie

2006 : Médaille d’argent (catégorie junior) au Concours de Jackson (États-Unis). Médaille d’argent au Concours de Pékin (Chine)

2007 : Grand Prix de Lausanne Intègre l’American Ballet (New York) : danse notamment des rôles de soliste dans Allegro Brillante (George Balanchine) ou Interplay (Jerome Robbins).

2009 : Intègre la Compagnie nationale de Ballet Coréenne. Interprète de nombreux rôle tels Odile-Odette / Le Lac des cygnes ou Marie / Casse-Noisette (chorégraphies de Iouri Grigorovitch).

2010 : Promue Soliste de la Compagnie nationale de Ballet Coréenne. Ajoute à son répertoire Kitri / Don Quichotte (d’après Marius Petipa) au Festival de l’Association Coréenne de Ballet de Séoul ou Nikiya / La Bayadère et Clara / Casse-Noisette avec la Compagnie Universelle de Ballet. Médaille d’Or au Concours International de Danse de Varna. Médaille d’Or au Premio Roma

2012 : Intègre la Ballet de l’Opéra national de Paris après une année comme surnuméraire.

2013 : Promue « Coryphée » Prix du Cercle Carpeaux.

2014 : Promue « Sujet »

2017 : Promue « Première Danseuse »

2018 : Prix Benois de la Danse 

2021 : Prix culturel France-CoréeSae Eun Park est nommée « Danseuse Étoile » le 10 juin 2021 à l’issue de la représentation de Roméo et Juliette (Rudolf Noureev), ballet dans lequel elle interprétait pour la première fois le rôle de Juliette.

Sae Eun Park

1998 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2005 : Est engagée dans le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris.2008 : Promue « Coryphée ».2016 : Promue « Sujet ».

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Guido Levi (1952-2019) fait ses débuts en 1974 au Teatro Stabile de Turin où il réalise les éclairages d’Oncle Vania de Tchekhov. Il a collaboré à de nombreuses productions théâtrales et lyriques, travaillant notamment avec Dario Fo, Mario Missiroli, Pier’Alli, Giancarlo Corbelli, Werner Herzog, Yannis Kokkos, Jonathan Miller, Luca Ronconi. Il a travaillé pour La Fenice de Venise, La Scala de Milan, le Teatro Comunale de Bologne, l’Opéra national de Paris, le Théâtre du Châtelet, le Welsh National Opera, le Royal Opera House de Londres, les Chorégies d’Orange, le Festival Rossini de Pesaro, le Mai Musical Florentin, le Festival de Wexford, le Festival d’Aix-en-Provence, le Festival de Montepulciano. Il a notamment réalisé les éclairages des Noces de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence en 1985, de La Damnation de Faust au Théâtre du Châtelet, d’Iphigénie à la Comédie-Française, de Tristan et Isolde au Royal Opera House de Londres, de Boris Godounov à l’Opéra de Nice, de Billy Budd à l’Opéra de Nancy, d’Ariane à Naxos au Mai Musical Florentin, de Tannhäuser à la Maestranza de Séville, de Giulio Cesare au Teatro Real de Madrid, de Capriccio à Cagliari, de Lohengrin à l’Opéra national de Lyon, d’Otello à Cagliari et Dresde, de Turandot à Modène, Ferrare et Piacenza, de Marin Faliero au Théâtre Malibran de Venise, d’Elektra à Naples, de Madame Butterfly à Hambourg, de Les Capulet et les Montaigu à Vilnius, de La Traviata à Tokyo, de Manon à Séoul, de La Flûte enchantée à Salerne, de La Fille du Far-West à Hambourg, de La Bohème, Norma, L’Italienne à Alger, Le Château de Barbe-Bleue, Journal d’un disparu et Lucia di Lammermoor à l’Opéra national de Paris. Il a conçu les lumières de l’exposition Festival of Rome au Palazzo Venezia de Rome ainsi que l’éclairage des peintures du Caravage dans la Chapelle Cerasi de l’Église Santa Maria del Popolo, à l’occasion de leur restauration.

Né à Tallinn (Estonie) 
en 1958, Vello Pähn étudie 
au Conservatoire de sa ville 
natale
. Il débute la direction 
d’orchestre en 1981 au 
Théâtre Estonia à Tallinn 
où il dirige des opéras 
(Mozart, Weber, Verdi, 
Tchaikovski, Moussorgski, 
Prokofiev) et le répertoire 
symphonique
. Il se perfectionne ensuite au Conservatoire 
de Léningrad
/Saint-Pétersbourg auprès de Maris Janson, 
puis revient comme chef permanent au Théâtre Estonia
.
Il assure également la direction d’orchestre du Ballet 
de Tallinn et dirige des spectacles et concerts en Europe, 
Russie, États-Unis et Japon
. Depuis 1988, il est invité 
régulièrement par Rudolf Noureev, puis par Brigitte 
Lefèvre à l’Opéra de Paris pour accompagner 
les représentations du Ballet à Paris et en tournée (parmi 
lesquelles Raymonda, Don Quichotte, La Belle au bois 
dormant, Le Lac des cygnes, La Bayadère, Roméo et Juliette
– versions Prokofiev et Berlioz – Coppélia, Sylvia, Giselle, 
Ivan le Terrible, mais également plusieurs spectacles 
de ballets dédiés à Stravinsky, à Béjart et aux Ballets 
russes, ainsi que les programmes Balanchine
/Noureev / 
Forsythe et Balanchine
/Brown
/Bausch)
. Il dirige 
des ballets et des opéras à la Scala de Milan, 
au Staatsoper de Vienne, ainsi qu’à Helsinki, Copenhague, 
Hambourg, Berlin, Dresde, Stuttgart et Leipzig
.

Équipe artistique

Distribution

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