Invitée pour la première fois à l’Opéra national de Paris, la metteuse en scène Netia Jones signait, en 2022, une nouvelle mise en scène des Noces de Figaro, dirigée par Gustavo Dudamel.Un documentaire, tourné dans les coulisses de l’Opéra, revient sur les moments forts de cette nouvelle production, depuis la première présentation de maquette, au travail dans les ateliers costumes, peinture, tapisserie de l’Opéra Bastille ; depuis les premières répétitions de l’Orchestre, des solistes et des artistes des Chœurs jusqu’à la première représentation au Palais Garnier.  Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisAvec le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris, et du Cercle audiovisuel et numérique.Réalisation : Adrien Pauchet© Opéra national de Paris – 2023

Dans les coulisses des Noces de Figaro

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Invitée pour la première fois à l’Opéra national de Paris, la metteuse en scène Netia Jones signait, en 2022, une nouvelle mise en scène des Noces de Figaro, dirigée par Gustavo Dudamel. Un documentaire, tourné dans les coulisses de l’Opéra, revient 

Documentaire

Wolfgang Amadeus Mozart est né à Salzbourg le 27 janvier 1756. Enfant prodige (il prend ses premières leçons de clavecin à l’âge de quatre ans et commence à composer à l’âge de six), il connaît rapidement la célébrité grâce aux nombreuses tournées que lui fait faire son père, Léopold, vice-maître de chapelle du prince-archevêque de Salzbourg, qui fut aussi son professeur et son mentor. Il entre à l’âge de seize ans, comme premier violon, au service du nouveau prince‑archevêque de Salzbourg, le comte Hieronymus Colloredo. Il doit écrire sur commande des œuvres au goût du jour et se produire comme interprète. Très vite, il étouffe dans ce cadre trop limité. En 1777, il démissionne de sa position à la Cour. En 1779, il devient l’organiste attitré de la cathédrale de Salzbourg, puis se fixe définitivement à Vienne. Il joue pour la Cour, donne des leçons de musique et des concerts de piano, tout en occupant les fonctions de maître de chapelle en second à la cathédrale. Don Giovanni, acclamé lors de la création à Prague, est un échec à Vienne. Mozart voit sa santé se détériorer et va vivre ses dernières années dans une grande misère. Il meurt dans la nuit du 5 au 6 décembre 1791, alors qu’il n’a pas 35 ans. Il est inhumé dans une fosse commune – autant en raison de mesures sanitaires que du fait du dénuement dans lequel se trouvait sa famille. Malgré sa mort prématurée, il a créé en une trentaine d’années une des sommes les plus importantes de la musique, comportant des chefs-d’œuvre classiques dans pratiquement tous les domaines : musique lyrique, religieuse (dont un célèbre Requiem), symphonique, concertante, de chambre, de divertissement… Dans le domaine lyrique, après des œuvres de jeunesse (La finta semplice, Mitridate re di Ponto, Lucio Silla, La finta giardiniera, entre autres), il affirme véritablement sa personnalité avec Idomeneo (1781). L’Enlèvement au sérail, l’année suivante, marque l’achèvement de son indépendance et le début des chefs-d’œuvre de la maturité : Les Noces de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787, La Flûte enchantée en 1791. La Clémence de Titus, la même année, revient au genre seria.

Né au Venezuela, Luca Pisaroni grandit en Italie. Depuis ses débuts dans Don Giovanni (Masetto) au Festival de Salzbourg en 2002, il se produit sur les grandes scènes lyriques internationales. Il interprète Figaro et le Comte (Les Noces de Figaro) au Metropolitan Opera de New York, au Festival de Salzbourg, au Staatsoper de Vienne, au Bayerische Staatsoper de Munich, Leporello (Don Giovanni) au Teatro Real de Madrid, au Metropolitan Opera de New York, au Festival de Glyndebourne, à La Scala de Milan, Achilla (Giulio Cesare) à La Monnaie de Bruxelles, Argante (Rinaldo) au Lyric Opera de Chicago, le rôle-titre de Maometto II à Toronto, le Comte Rodolfo (La Somnambule) et Mustafa (L’Italienne à Alger) au Staatsoper de Vienne, Pizarro (Fidelio) à La Scala de Milan. Il a fait ses débuts dans les quatre rôles diaboliques des Contes d’Hoffmann au Festival de Baden-Baden en 2018, le rôle-titre de Don Giovanni au Metropolitan Opera de New York, Escamillo (Carmen) à Londres l’année suivante. Au cours de la saison 2019-2020, il chante dans Les Contes d’Hoffmann à Vienne, Les Noces de Figaro et Così fan tutte à New York, Don Giovanni (rôle-titre) à Zurich, Don Giovanni (Leporello) à Munich. En 2021 et 2022, il interprète le Roi d’Écosse (Ariodante) à Moscou, les quatre rôles diaboliques à Hambourg, Henri VIII (Anna Bolena) à Zurich, Guglielmo (Così fan tutte) à Salzbourg, Leporello à Hambourg et San Francisco, le docteur Dulcamara (L’Élixir d’amour) à Seattle. Il se produit régulièrement en concerts (Requiem de Mozart, Symphonie n°9 de Beethoven). Au cours de la saison 2023-2024, il est notamment Don Basilio (Le Barbier de Séville) à Los Angeles et le rôle-titre de Don Giovanni à Houston.

À l’Opéra national de Paris : Pulcinella (Basse), 2002 ; Alcina (Melisso), 2004 ; La Bohème (Colline), 2003 ; Don Giovanni (Leporello), 2006, 2007 ; Les Noces de Figaro (Figaro), 2008, 2010, 2022 ; Les Noces de Figaro (le Comte d'Almaviva), 2012 ; Pelléas et Mélisande (Golaud), 2017 ; Le Soulier de satin (Don Rodrigue de Manacor), 2021 ; La Cenerentola (Alidoro), 2022

Pisaroni.Luca.15.(c)Jiyang Chen

Née en Chine, Ying Fang a fait ses études au Conservatoire de Shanghai et à la Juilliard School of Music de New York avant d’intégrer le Lindemann Young Artist Development Program du Metropolitan Opera de New York. En 2009, elle a été l’une des plus jeunes artistes lyriques à remporter le China Golden Bell Award for Music.Au cours de la saison 2017-2018, elle fait ses débuts à l’Opéra de Zurich dans le rôle de Pamina (La Flûte enchantée) et à l’Opéra de Vancouver (Adina de L’Élixir d’amour). La saison suivante voit ses débuts au Festival de Salzbourg (Ilia d’Idomeneo).On peut l’entendre au Metropolitan Opera de New York dans les rôles de Barbarina (Les Noces de Figaro), Giannetta (L’Élixir d’amour), la Fée rosée (Hänsel et Gretel), le Berger (Tannhäuser), Elvira (L’Italienne à Alger), Noémie (Cendrillon de Massenet), Ilia, Pamina, Servilia (La Clémence de Titus). Elle interprète Morgana (Alcina) à l’Opéra de Washington, Zerlina (Don Giovanni) au Lyric Opera de Chicago, Susanna (Les Noces de Figaro) à Philadelphie, Amsterdam et Santa Fé, Bellezza (Le Triomphe du temps et de la désillusion) à Lille et à Caen, Cleopatra (Giulio Cesare) et la Comtesse de Folleville (Le Voyage à Reims) au Wolf Trap Opera.La saison passée, elle est notamment Susanna à Vienne, Zerlina à New York et Budapest et Nannetta (Falstaff) au Festival de Salzbourg. Au cours de la saison 2023-2024, elle interprète notamment les rôles de Pamina et Poppea (Agrippina) à l’Opéra national d’Amsterdam et d’Eurydice (Orphée et Eurydice) au Metropolitan Opera de New York.Ying Fang se produit aussi en concert sous la direction de Susanna Mälkki, Jaap van Zweden, Franz Welser-Möst, Andris Nelsons, Roberto Abbado, Mark Minkowski, Gustavo Dudamel et Christoph Eschenbach, dans un répertoire qui inclut la Petite Messe solennelle de Rossini, La Création de Haydn, la Symphonie n°2 de Mahler, le Requiem de Mozart, Un requiem allemand de Brahms.À l’Opéra national de Paris : Les Noces de Figaro (Susanna), 2022

Fang

De nationalité britannique, Christopher Maltman a fait ses études à la Royal Academy of Music. Il a remporté le Lieder Prize au Concours Cardiff Singer of the World 1997. Il est principalement connu pour son interprétation du rôle-titre de Don Giovanni qu’il a chanté à Londres, Berlin, Munich, Cologne, Salzbourg, Amsterdam, Toulouse, Pékin, Chicago, San Sebastian, Edimbourg, New York, Madrid. Depuis quelques années, il aborde le répertoire verdien (Posa de Don Carlo, le Comte de Luna du Trouvère, Guy de Montfort des Vêpres siciliennes, Don Carlos de La Force du destin, les rôles-titres de Simon Boccanegra, Falstaff et Rigoletto). Invité régulier du Royal Opera House de Londres et du Bayerische Staatsoper de Munich, il est invité sur les scènes lyriques majeures d’Europe et des Etats-Unis. Il a interprété le rôle-titre d’Œdipe au Festival de Salzbourg 2019. On trouve également à son répertoire les rôles-titres de Wozzeck et Eugène Onéguine, Jochanaan de Salomé, Madryka d’Arabella, Don Alfonso de Così fan tutte, Oreste d’Iphigénie en Tauride, Prospero de La Tempête, Papageno de La Flûte enchantée, le Comte des Noces de Figaro (qu’il a chanté à l’Opéra national de Paris). Il se produit aussi en concert sous la direction de James Conlon, Franz Welser-Möst, Christoph von Dohnanyi, John Adams, Sir Roger Norrington, Sir Simon Rattle, Sir Colin Davis, Valery Gergiev, Daniel Harding, Sir John Eliot Gardiner, Esa-Pekka Salonen, Kurt Masur.

Maltman.Christopher

Née en Suède, Maria Bengtsson fait ses études à la Staatliche Hochschule für Musik de Fribourg. De 2000 à 2002, elle fait partie de l’Ensemble du Volksoper de Vienne et, de 2002 à 2007, de celui du Komische Oper de Berlin. Depuis lors, elle s’est produite sur les grandes scènes internationales (Royal Opera House de Londres, Staatsoper Unter den Linden de Berlin, La Scala de Milan, Bolchoï de Moscou, Staatsoper de Vienne, Opéra national de Paris, festivals de Salzbourg et d’Aix-en-Provence, La Fenice de Venise…). Ces dernières saisons, elle a interprété les rôles de la Comtesse (Les Noces de Figaro), la Maréchale (Le Chevalier à la rose) et la Comtesse (Capriccio) au Staatsoper de Vienne, la Comtesse (Les Noces de Figaro) à l’Opéra national de Paris, Blanche (Dialogues des carmélites) à l’Opéra de Francfort, Rusalka et Clara (Egmont) au Theater an der Wien, Fiordiligi (Così fan tutte) au Staatsoper de Hambourg et au Teatro di San Carlo de Naples, Pamina (La Flûte enchantée) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, la partie de soprano du Requiem de Verdi mis en scène par Calixto Bieito au Staatsoper de Hambourg et le rôle-titre d’Oceane au Deutsche Oper de Berlin. En tant que concertiste et chanteuse de lied, elle s’est notamment produite sous la direction de Simone Young, de Kirill Petrenko, de Bertrand de Billy et, à l’occasion de l’inauguration de l’Elbphilharmonie, sous celle de Thomas Hengelbrock dans la Lobgesang de Mendelssohn. Au cours de la saison 2022-2023, elle est Donna Anna (Don Giovanni) au Royal Opera House de Londres, la Comtesse (Capriccio) à l’Opéra de Francfort, la Comtesse (Les Noces de Figaro) au Staatsoper de Hambourg, la Maréchale à l’Opéra national d’Amsterdam et au Festival de Mai de Wiesbaden. Avec l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise sous la direction de Kirill Petrenko, elle tiendra le rôle de soprano dans Elias de Mendelssohn à Munich, et chantera les Quatre Derniers Lieder de Strauss à Anvers sous la baguette de Bertrand de Billy.

Bengtsson.Maria 3 (c) Monika Rittershaus

D’origine franco-italienne, Lea Desandre étudie à Venise auprès de Sara Mingardo, rejoint le Jardin des Voix de William Christie en 2015 et l’académie Mozart du Festival d’Aix-en-Provence en 2016. Elle est nommée Révélation lyrique des Victoires de la Musique en 2017. La même saison, elle fait ses débuts à l’Opéra Comique dans le rôle-titre d’Alcione. Elle se produit au Festival d’Aix‑en-Provence l’été 2017 dans Erismena (Flerida) puis fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Le Couronnement de Poppée (Valletto / Amore) l’été 2018. Elle y revient fidèlement depuis : Orphée aux Enfers (Vénus) et La Morte d’Abel (Abel) en 2019, Così fan tutte (Despina) en 2020 puis 2021. Elle chante le rôle d’Urbain (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève, Idamante (Idomeneo) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Rosina (Le Barbier de Séville) à l’Opéra de Rouen, Annio (La Clémence de Titus) au Festival de Salzbourg, Amour (Orphée) à l’Opéra Comique. Nommée dans la catégorie Artiste lyrique des Victoires de la Musique en 2021 et en 2023, elle chante Cherubino (Les Noces de Figaro) au Festival d’Aix‑en‑Provence, à l’Opéra de Zurich, au Gran Teatre del Lieu de Barcelone et à l’Opéra de Lausanne. La saison passée, elle remporte le prix Opus Klassik « Chanteuse de l’année » et chante notamment Cherubino à Salzbourg et Zurich et Didon (Didon et Énée) à Madrid. Au cours de la saison 2023-2024, elle interprète notamment les rôles-titres d’Ariodante en tournée européenne et de Samson au Festival d’Aix-en-Provence, ainsi que les rôles d’Idamante et Annio (version de concert) au Festival d’Aix-en-Provence. Ses concerts et récitals l’amènent à chanter au Wigmore Hall, Musikverein de Vienne, Walt Disney Concert Hall, Carnegie Hall, Berliner Philharmoniker, Théâtre des Champs-Élysées, Sydney Opera House, Elbphilharmonie de Hambourg, Mozarteum Salzburg, Philharmonie de Paris ou encore l’Opéra de Versailles. Lea Desandre enregistre en exclusivité pour Erato / Warner Classics, chez qui elle a sorti les albums « Amazone », « Eternal Heaven » et, à l’automne 2023, « Idylle ».



À l’Opéra national de Paris : Les Noces de Figaro (Cherubino), 2022 ; Roméo et Juliette (Stéphano), 2023

Lea Desandre

Née à Flensburg, Dorothea Röschmann obtient le titre de Kammersängerin au Deutsche Staatsoper de Berlin en 2007. Depuis 1995, elle se produit régulièrement sur la scène du Festival de Salzburg. Elle chante sur les plus grandes scènes internationales comme le Wiener Staatsoper de Munich, le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden ou encore à Berlin. Reconnue pour son interprétation dans les rôles mozartiens, elle a chanté Donna Elvira (Don Giovanni) à Londres, Berlin et Vienne, La Comtesse (Les Noces de Figaro) à Berlin et à Vienne. Elle s’est également illustrée dans le rôle d’Elisabeth (Tannhäuser) et le rôle titre d’Alceste. Elle a récemment chanté Ariadne (Ariadne à Naxos) à Hambourg. Dorothea Röschmann reçoit en 2017 le Grammy du meilleur album solo en chant lyrique pour son CD Schumann et Berg.

Dorothea Röschmann

Né à Seattle, James Creswell fait ses débuts à Los Angeles et San Francisco avant d’intégrer la troupe du Komische Oper de Berlin où il interprète des rôles comme Sarastro (La Flûte enchantée), le Prince Grémine (Eugène Onéguine) ou Figaro (Les Noces de Figaro). Plus récemment, il chante le Hollandais (Le Vaisseau fantôme), le Commandeur (Don Giovanni), Nourabad (Les Pêcheurs de perles), le Comte Walter (Luisa Miller) à l’English National Opera, Daland (Le Vaisseau fantôme) et Publio (La Clémence de Titus) à l’Opéra de Los Angeles, le Comte des Grieux (Manon), Frère Laurent (Roméo et Juliette), Bartolo (Les Noces de Figaro) à l’Opéra de San Francisco, Fasolt (L’Or du Rhin), Hunding (La Walkyrie), Oroveso (Norma), Méphistophélès (Faust), Dr Kolenaty (L’Affaire Makropoulos), Seneca (Le Couronnement de Poppée), Kecal (La Fiancée vendue), le Père hiver (Snegourotchka) à Opéra North, Ashby (La Fille du Far-West) au Metropolitan Opera de New York, le Marquis de Calatrava (La Force du destin) et Phorbas (Œdipe) à l’Opéra national d’Amsterdam, Il Cieco (Iris de Mascagni) au Scottish Opera. Il se produit aussi en concert (le Roi Marke de Tristan et Isolde avec la Philharmonie de Brême, Sainte Ludmila de Dvořák et les Gurre-Lieder de Schönberg avec le Hallé Orchestra et Sir Mark Elder, la Passion selon saint Matthieu au May Festival de Cincinnati sous la direction de James Conlon, le Requiem de Verdi avec Vasily Petrenko, la Passion selon saint Jean avec Kent Nagano, A Child of our Time de Sir Michael Tippet et Rocco de Fidelio aux BBC Proms, etc. Il a récemment chanté Antonio (Les Noces de Figaro) et le Prince Grémine à l’Opéra de Santa Fe, Rocco à San Francisco, Bartolo (Les Noces de Figaro) à l’Opéra national de Paris, Truelove (The Rake’s Progress) au Metropolitan Opera de New York.

Creswell James

Né à Bologne, diplômé en chant, piano et composition et lauréat du concours Belli de Spoleto, Gregory Bonfatti fait ses débuts dans le rôle de Don Ramiro (La Cenerentola). Il se produit sur les grandes scènes lyriques internationales (Teatro Comunale de Bologne, Teatro Regio de Parme, Teatro Carlo Felice de Gênes, Royal Opera House de Londres, Teatro di San Carlo de Naples, La Scala de Milan, Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Opéra de Limoges, Opéra de Liège, Théâtre du Capitole de Toulouse, Teatro Regio de Turin, Accademia di Santa Cecilia et Opéra de Rome, Maggio Musicale Fiorentino, La Fenice de Venise, Concertgebouw d'Amsterdam, Festival Puccini de Torre del Lago...). À La Scala de Milan, il s’est notamment produit dans I due Foscari, Salomé, Falstaff, Il Dissoluto Assolto de Corghi, Les Souliers de la reine de Tchaïkovski, Le Joueur de Prokofiev, Turandot, Le Prisonnier de Dallapiccola et, plus récemment, Fedora. Gregory Bonfatti a récemment interprété les rôles de Il Conte di Lerma (Don Carlo) à Parme, Ein Hirt (Tristan et Isolde) à Rome, le Premier Juif (Salomé) à Turin, Bologne et Bari, Roderigo (Otello) à Baden-Baden, Berlin et en tournée au Japon avec le Royal Opera House de Londres, Dottore Cajus (Falstaff) à Aix-en-Provence et au Festival Verdi de Parme, Basilio (Les Noces de Figaro) à Nancy et à Luxembourg, Londres, Versailles et Paris, Goro (Madame Butterfly) à Angers, Nantes et Rennes, Pang (Turandot) à l’Opéra national du Rhin, Rome, Naples et Dijon, Jacob Glock (L'Ange de feu) à Bari… Il a enregistré pour divers labels (Decca, Nuova Era, Dynamic, Virgin Classics et EMI) des œuvres telles que Madame Butterfly (rôle de Goro). Il apparaît également dans les DVD des Dialogues des carmélites et des Noces de Figaro filmés à La Scala de Milan. Parmi ses projets, citons Salomé et La Fille du Far-West à Naples et Les Noces de Figaro à Londres.

À l’Opéra national de Paris : Les Noces de Figaro (Don Basilio), 2022

Bonfatti.Gregory (c) Salvatore Geremicca

Christophe Mortagne fait ses études au Conservatoire de Paris. Il se produit sur les grandes scènes internationales : le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House de Londres, le Teatro Real de Madrid, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, l’Opéra national de Paris, les Opéras de Lyon, Bordeaux… Il se produit aux côtés de chefs d’orchestre tels que Antonio Pappano, Fabio Luisi, Marc Minkowski, et collabore avec des metteurs en scène tels que Laurent Pelly, Netia Jones, Claus Guth…Il a notamment chanté Spalanzani (Les Contes d’Hoffmann) au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra national de Bordeaux, à l’Opéra de Dresde ainsi qu’au Festival de Baden-Baden, le Roi Bobêche (Barbe-Bleue) et le rôle-titre du Roi Carotte à l’Opéra national de Lyon, Docteur Caïus (Falstaff) au Teatro Real de Madrid ainsi qu’à l’Opéra de Stuttgart, Don Basilio (Les Noces de Figaro) au Teatro Real de Madrid, Goro (Madame Butterfly) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Monsieur Triquet (Eugène Onéguine) au Royal Opera House de Londres, à la Canadian Opera Compagny de Toronto et à La Monnaie de Bruxelles, Aegisth (Elektra) à l’Opéra national de Bordeaux, les Quatre Valets (Les Contes d’Hoffmann) au Metropolitan Opera de New York et à l’Opéra de Los Angeles, Ouf 1er (L’Étoile) au Royal Opera House de Londres, à l’Opéra national d’Amsterdam et à l’Opéra de Francfort, Guillot de Morfontaine (Manon) au Royal Opera House de Londres, au Metropolitan Opera de New York, à La Scala de Milan, Laërte (Mignon) et Maître Miro (La Chauve-souris) à l’Opéra Comique, Schmidt (Werther) au Royal Opera House de Londres, Don Curzio (Les Noces de Figaro) à l’Opéra de Zurich.Au cours de la saison 2023-2024, il sera notamment le Roi Bobêche à l’Opéra national de Lyon.À l’Opéra national de Paris : Les Noces de Figaro (Don Basilio, Don Curzio), 2022

Christophe-Mortagne

Née en Russie, Kseniia Proshina commence ses études de chant dans la classe de Raisa Gladkova à l’Académie des arts de Samara et obtient son diplôme en 2016. Elle interprète sur scène le rôle-titre de La Fille de neige de Rimsky-Korsakov et Sonya Gurvich de Zori zdes’ tikhie de Kirill Molchanov. À partir de 2014, elle approfondit le répertoire italien auprès d’Alessandro Svab à l’Accademia Lirica Santa Croce de Trieste en Italie. Elle interprète Gilda de Rigoletto, Susanna des Noces de Figaro et Adina de L’Elixir d’amour. Elle remporte les premiers prix des concours Saveliy Orlov et Hramov à Samara. En 2018, elle est finaliste et remporte un certain nombre de prix aux concours internationaux Toti Dal Monte, Tenor Viñas à Barcelone ou encore Klaudia Taev à Pärnu en Estonie. Plus récemment, elle remporte le grand prix du concours international de chant Gianluca Campochiaro. Au début de la saison 2019-2020, elle participe à la tournée en Chine de l’Académie de l’Opéra national de Paris et se produit alors au Grand Théâtre de Shanghaï, au Poly Theater de Shenyang et au Jiangsu Art Theater de Nanjing. Kseniia Proshina rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019. En 2021, elle est Lucia du Viol de Lucrèce de Britten au Théâtre des Bouffes du Nord dirigé par Léo Warynski et mis en scène par Jeanne Candel, et est lauréate du Prix AROP. Début 2022, elle interprète le rôle d’Amore dans Le Couronnement de Poppée à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et de Barbarina dans Les Noces de Figaro au Palais Garnier.

Proshina

En résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris de 2019 à 2021



Née en Suisse, Andrea Cueva Molnar commence ses études musicales dans la classe de Carmen Casellas au Conservatoire de musique de Montreux-Vevey-Riviera. Après l’obtention de son baccalauréat en 2012, elle rejoint la Haute école de musique de Genève. En 2014, elle poursuit sa formation à la Hochschule für Musik und Darstellende Kunst de Francfort auprès de Hedwig Fassbender puis de Klesie Kelly-Moog. Entre 2016 et 2019, elle chante dans cinq productions jeune public à l’Opéra de Francfort : Onéguine pour les enfants, Tosca pour les enfants, Les Noces de Figaro, La Bohème et Die Kleine Opernwelt. En juillet 2019, dans le cadre du Junge Oper Schloss Weikersheim, elle interprète le rôle de Mimi dans La Bohème. Prix de l’Adami en 2018, elle remporte le deuxième prix féminin catégorie Opéra aux Nuits lyriques de Marmande en 2020. Andrea Cueva Molnar rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019. Elle participe à la tournée en Chine de l’Académie et se produit alors au Grand Théâtre de Shanghaï, au Poly Theater de Shenyang et au Jiangsu Art Theater de Nanjing. Elle est la Princesse de L’Enfant et les sortilèges de Ravel sur la scène du Palais Garnier début 2020. Pour sa deuxième saison à l'Académie, elle interprète le rôle de Belinda dans Didon et Énée au Festival « Voix d'Automne » à Evian, sous la direction de Leonardo García Alarcón, et le rôle de Female Chorus dans Le Viol de Lucrèce au Théâtre des Bouffes du Nord. Au cours de la saison 2021-2022, elle chante Silvia dans L'isola disabitata à l'Opéra de Dijon puis Poussette dans Manon, une jeune fille dans Les Noces de Figaro et une fille-fleur dans Parsifal à l’Opéra national de Paris.

Cueva Molnar.Andrea (c) Ariel Leuenberger

Formée à l’Académie de l’Opéra national de Paris Membre de la Troupe de l’Opéra national de ParisOriginaire de New York, Ilanah Lobel-Torres obtient son baccalauréat au New England Conservatory et sa maîtrise en interprétation vocale à la Mannes School of Music. Dès la fin de son master en 2019, elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris. Dans ce cadre, elle chante sur les scènes de l’Opéra Bastille et du Palais Garnier, ainsi qu’en tournée à Beyrouth, à La Grange au Lac à Évian et à l’Opéra de Dijon.En septembre 2020, elle reçoit un diagnostic de lymphome médiastinal primaire à cellules B et subit six cycles de chimiothérapie. Six mois après avoir terminé son traitement, elle revient à Paris pour la saison 2021-2022 de l’Opéra national de Paris. Elle se produit sur les scènes de La Grange au Lac en Ozia (La Giuditta) sous la direction de Thibault Noally, de l’Opéra de Dijon en Costanza (L’isola disabitata) sous la direction de Fayçal Karoui.Elle s’est également produite en concert avec l’Académie et en tant que soliste unique dans des séries de concerts de musique de chambre avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris.Au cours de la saison 2022-2023, Ilanah Lobel-Torres reprend le rôle d’Ozia au Festival de la Chaise-Dieu et au Festival Sinfonia en Périgord avec Les Accents et Thibault Noally, fait ses débuts à l’Opéra de Santa Fe dans le rôle de Première Nymphe (Rusalka) sous la direction de Lidiya Yankovskaya et comme doublure de Proserpina (L'Orfeo) sous la direction de Harry Bicket.Elle intègre la Troupe de l’Opéra national de Paris pour la saison 2023-2024.À l’Opéra national de Paris : L’Enfant et les Sortilèges (la Bergère, la Chauve-souris), 2020 ; Manon (Javotte), 2022 ; Les Noces de Figaro (una donna, Barbarina), 2022 ; Peter Grimes (Second Niece), 2023 ; L’Affaire Makropoulos (Krista), 2023

Gustavo Dudamel est né en 1981 à Barquisimeto (Venezuela). À l’âge de 18 ans, il est nommé directeur musical de l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar du Venezuela. En 2004, vainqueur du premier Concours de direction d’orchestre Gustav Mahler initié par le Bamberger Symphoniker, il voit sa carrière prendre un essor international. Il est nommé, de 2007 à 2012, Directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Göteborg et directeur musical et artistique de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles en 2009. En 2023, il est nommé directeur musical de l’Orchestre philharmonique de New York à compter de la saison 2026/2027.Influencé par la philosophie du programme El Sistema, il a fondé en 2007 le YOLA (Youth Orchestra Los Angeles). Il a également créé la Fondation Dudamel en 2012, dans le but « d’élargir l’accès à la musique et aux arts pour les jeunes ».En 2022, il est nommé Officier dans l’ordre des Arts et des Lettres.Alexander Neef, directeur général de l’Opéra national de Paris, a nommé le 16 avril 2021 Gustavo Dudamel au poste de directeur musical de l’Opéra national de Paris pour une prise de fonction au 1er août 2021.Lors de la saison 21/22 Gustavo Dudamel dirige le concert inaugural, le gala de la danse, Les Noces de Figaro au Palais Garnier, Turandot à l’Opéra Bastille, le concert symphonique « Ravel, Mozart, Berlioz » à la Philharmonie de Paris et à la Halle aux Grains de Toulouse. Le Ballet de l’Opéra de Paris est invité par Gustavo Dudamel à se produire au Hollywood Bowl à Los Angeles avec le Los Angeles Philharmonic Orchestra.Lors de la saison 22/23, Gustavo Dudamel dirige Tosca, Tristan et Isolde et Nixon in China à l’Opéra Bastille, les concerts symphoniques « Symphonie n°9 » de Gustav Mahler à la Philharmonie de Paris, au Gran Teatre del Liceu (Barcelone) et au Victoria Hall (Genève), le concert « carte blanche » avec les artistes de l’Académie au Palais Garnier ainsi que le concert symphonique « Messiaen, Haydn, Ravel, Strauss » à la Philharmonie de Paris. L'Opéra national de Paris a annoncé le 25 mai 2023 la démission de Gustavo Dudamel en sa qualité de Directeur musical à l’issue de la saison 22/23.

Metteuse en scène, scénographe et artiste vidéo, Netia Jones travaille dans un domaine couvrant l’opéra, le théâtre et les concerts mis en scène.&nbsp;Parmi ses réalisations, citons Macbeth (Opéra de Nouvelle-Zélande), Orphée de Glass (English National Opera), The Outcast de Neuwirth (Elbphilharmonie de Hambourg, Wien Modern et Philharmonie de Paris avec le Festival d’Automne à Paris), Amadigi de Haendel et La Flûte enchantée de Mozart (Garsington Opera), Stirrings Still de Beckett et Words and Music de Feldman (Festival Beckett Happy Days), Kafka Fragments de Kurtág et Atthis de Haas (Royal Opera House de Londres), Curlew River de Britten (Barbican de Londres, Lincoln Center de New York, CalPerformances, USA), Le Songe d’une nuit d’été de Britten (Festival d’Aldeburgh et Opéra de Santa Fe), Le Messie de Haendel (Opéra national de Bergen), Alice in Wonderland d’Unsuk Chin (Los Angeles Philharmonic et Barbican de Londres), Where The Wild Things Are de Knussen (Los Angeles Philharmonic, Barbican de Londres, Festival d’Aldeburgh), La Nuit transfigurée (Orchestre de Chambre de Paris), Marco Polo de Tan Dun (Opéra national de Bergen), Les Illuminations (Swedish Radio Symphony Orchestra), Least Like the Other de Irvine (Irish National Opera), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris).&nbsp;Elle a conçu trois performances pour le Festival d’Aldeburgh : Everlasting Light (musiques de Scelsi, Mazulis, Marenzio, Gesualdo, projections sur la centrale nucléaire de Sizewell), Before Life and After (Britten, Tippett, Finzi) et The Way To The Sea (Britten).&nbsp;Elle est la directrice de Lightmap, studio de création travaillant pour le cinéma, les médias interactifs et des projets vidéo. Elle a été la fondatrice et la directrice du multimédia expérimental Transition, avec lequel elle a créé la mise en scène de concerts d’œuvres allant de Couperin à Berio.

Créatrice lumières, Lucy Carter a reçu en 2018 le prix du Circle National Dance Award pour sa contribution exceptionnelle à la danse. Elle se voit remettre à deux reprises le prix Knight of illumination (Chroma, 2008, et Woolf Works, 2015). Elle est également lauréate du prix TMA Achievement pour Lohengrin. Elle reçoit l’Olivier Dance Award en 2004 pour 2 Human.&nbsp;Dans le domaine de l’opéra, Lucy Carter travaille dans des institutions prestigieuses. Elle s’implique sur les créations de La Petite Renarde rusée, Orphée, Salomé et The Dream of Gerontius à l’English National Opera, Kátia Kabanová à l’Opéra de Rome et au Royal Opera House de Londres (Olivier Award en 2019 dans la catégorie meilleure nouvelle production d’opéra), Mavra/Pierrot lunaire et Hänsel et Gretel au Royal Opera House de Londres, Werther à l’Opéra national de Bergen, Elektra à Göteborg, Lohengrin en Grèce, à Varsovie et à Cardiff, La Fausse Jardinière à Glyndebourne et à La Scala de Milan, Les Noces de Figaro à l’Opéra national de Paris…&nbsp;Ses productions théâtrales incluent Beaucoup de bruit pour rien, 2:22 A Ghost Story, Wicked, Everybody’s Talking About Jamie, Coriolanus, Home, I’m Darling, The Almighty Sometimes, On the Town, Oil, The End of Longing, Medea, Emil and the Detectives, Blurred Lines et Husband and Sons.&nbsp;Ses productions chorégraphiques incluent entre autres The Dante Project, McGregor + Mugler, Woolf Works, Obsidian Tear, Afterite, Yugen, Multiverse, Chroma et Autobiography avec le chorégraphe Wayne McGregor, Threshold pour Le Patin Libre et The Most Incredible Thing (Sadler’s Wells et Charlotte Ballet).&nbsp;Lucy Carter a aussi mis en lumière les défilés des collections femmes de Gareth Pugh à l’occasion de la semaine de la mode à Londres en 2017 et 2019 ainsi que la performance de Paloma Faith aux Brit Awards en 2015. Cette saison, elle signe les lumières d’Alcina au Royal Opera House de Londres.

Sophie Laplane se forme au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avant de rejoindre, en tant que danseuse, le Ballet de Lorraine puis le Scottish Ballet (Écosse). Elle se tourne progressivement vers la chorégraphie et est actuellement chorégraphe en résidence au Scottish Ballet. Elle a réalisé plusieurs créations pour la compagnie, dont Oxymore (Festival d’Édimbourg), Sibilo (en tournée, notamment à Salt Lake City et New York) et Dextera (créée pour les célébrations du 50e anniversaire du Scottish Ballet en 2019). À l’international, en tant qu’artiste indépendante, elle a travaillé avec des compagnies telles que Ballet Black (Londres), Ballet West (Salt Lake City), The New York Choregraphic Institute avec les danseurs du New York City Ballet. Dans le cadre des saisons digitales du Scottish Ballet, elle a développé son intérêt pour la danse filmée avec The Perfect Place, en collaboration avec la BBC, et A Work in a Week: Idle Eyes, diffusé en direct tout au long du processus de création. Pendant la période de confinement liée à l’épidémie de Covid-19, elle a créé Indoors, une pièce pour 38 danseurs depuis leur propre maison. Maze, filmé sous la direction d’Eve McConachie, gagne le prix du meilleur court métrage du Festival de Danse 2015 de San Francisco. En 2021, elle crée Dive, inspiré de l’artiste Yves Klein, en collaboration avec James Bonas et le réalisateur Oscar Sansom, et gagne le prix du « Best short film » au Cinedans Festival. En 2022, elle crée Oh ! Les Mains, qui a remporté le Prix des professionnels et le Prix du public au Concours des jeunes chorégraphes de Biarritz. Elle signe cette même année la chorégraphie des Noces de Figaro à l’Opéra national de Paris, et sa pièce Galantheae est créée au Salt Lake City Dance Festival par les danseurs de Ballet West.

Après des études de musique à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Solène Souriau débute en tant qu’assistante à la mise en scène. Elle travaille au Deutsche Oper à Berlin, à l’Opéra national de Montpellier, au Théâtre de l’Athénée à Paris, au Festival de Spoleto en Italie et à La Monnaie à Bruxelles. Elle collabore avec Jean-Paul Scarpitta (Così fan tutte, 2013), Frédéric Fisbach (Erwartung, La Mort de Cléopâtre et La Dame de Monte-Carlo, 2014), Richard Brunel (Béatrice et Bénédict, 2016) et Célie Pauthe (La Chauve-souris, 2018-2019, L’Annonce faite à Marie, création de Philippe Leroux, 2022). Également engagée dans la création, elle travaille dès 2013 avec la compagnie T&M, dédiée aux nouvelles formes de théâtre musical et lyrique. Elle suit la création d’Aliados de Sebastian Rivas au T2G – Théâtre de Gennevilliers puis, en tant que dramaturge, participe à la création de Giordano Bruno, opéra de Francesco Filidei (La Casa da Música, 2016). Elle collabore également avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, le Festival Musica, l’Opéra national du Rhin et l’Opéra de Rouen Normandie. Parallèlement, elle rejoint de 2015 à 2021 la Direction de la Dramaturgie, des Éditions et de la Communication de l’Opéra national de Paris, où elle occupe le poste de dramaturge pour la saison 2020-2021.

Après des études de piano et de composition au conservatoire G. B. Martini de Bologne, Alessandro Di Stefano débute sa carrière en tant que concertiste. Lauréat d’une bourse du Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, il se spécialise dans la musique de chambre et le répertoire lyrique et se produit dans de nombreux récitals. Assez rapidement, il se dirige vers le travail de chef de chant. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Milan et obtient un premier prix en direction de chœur dans la classe de Franco Monego ainsi qu’en direction d’orchestre, en se perfectionnant lors de masterclasses auprès d’Aldo Ceccato et de Piero Bellugi.Tout en poursuivant sa carrière de concertiste et d’accompagnateur, il entre en 2000 à l’Opéra de Nice comme chef de chant, puis comme assistant chef de chœur. Il est notamment chef de chœur pour La Traviata au Festival d’Antibes et collabore activement aux créations lyriques présentées lors des Chorégies d’Orange. Il dirige l’orchestre de l’Opéra de Nice à de nombreuses occasions, notamment lors des Festivals Baroques de Nice.En 2004, il entre à l’Opéra national de Paris en tant que Chef des Chœurs adjoint. Depuis 2004, il collabore avec les plus grands chefs d’orchestre : Philippe Jordan, Daniel Oren, Evelino Pidò, Renato Palumbo, Jiří Bělohlávek, Semyon Bychkov, Gustav Kuhn, Michail Jurowski, Kent Nagano…De 2007 à 2009, il est Directeur des Chœurs par intérim et, en 2008, il dirige les Chœurs en tournée au Japon pour Tristan et Isolde et Ariane et Barbe-Bleue, sous la direction de Semyon Bychkov et Sylvain Cambreling. Alessandro Di Stefano a à son actif plus de cinquante productions à l’Opéra national de Paris. Il a participé à de nombreuses diffusions radiophoniques pour France Musique et Radio Classique ainsi qu’à plusieurs enregistrements audiovisuels.Il est actuellement Chef des Chœurs adjoint à l’Opéra national de Paris. En 2015, il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Fleur Pellerin.

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