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Quiz : le Palais Garnier

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Gala - 150 ans du Palais Garnier

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Découvrez l'ensemble des célébrations des 150 ans du Palais Garnier

Depuis la France, regardez le Gala en replay sur le site de l'Opéra de Paris ou sur France.tv. Depuis l'étranger, regardez le Gala en replay sur POP jusqu'au 25 juillet 2025.  Musiciens de l’Orchestre, artistes des Chœurs et de l’Académie, les Étoile

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Gala 150 ans du Palais Garnier

Né en Allemagne, Thomas Hengelbrock est à la fois violoniste, chef d’orchestre, chercheur et médiateur musical. Au cœur de son travail se trouve une exploration approfondie du texte musical ainsi que du sens et de la teneur des œuvres qu’il interprète. Il se passionne tout autant pour la remise en lumière des compositions oubliées que pour l’interprétation des grandes œuvres telles que Elias de Mendelssohn, La Création de Haydn, la Missa solemnis de Beethoven, Parsifal ou encore Cavalleria rusticana sur instruments d’époque. &nbsp;En parallèle, il explore la musique contemporaine. En résidence au Château de Fontainebleau avec ses Chœur et Orchestre Balthasar Neumann dont il est le fondateur et directeur, Thomas Hengelbrock est également invité par des orchestres tels que les Orchestres philharmoniques de Vienne et de Munich, le Royal Concertgebouw Orchestra, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich ou le NDR Elbphilharmonie Orchester avec qui il a dirigé le concert inaugural de l’Elbphilharmonie à Hambourg en 2017. Parallèlement à son activité de chef d’orchestre, Thomas Hengelbrock a mis en scène plusieurs productions dont Didon et Énée ou Don Giovanni, et a collaboré à des projets interdisciplinaires avec des comédiens tels que Klaus Maria Brandauer, Johanna Wokalek et Graham Valentine. Profondément engagé dans la transmission artistique, il œuvre depuis de nombreuses années pour offrir aux jeunes un accès privilégié à l’art et à la culture, partageant avec eux son enthousiasme pour la musique. Depuis la pandémie de Covid-19, il s’engage particulièrement pour la pérennité de la culture et des musiciens indépendants en Europe. En 2016, Thomas Hengelbrock s’est vu décerner le prix musical Herbert von Karajan. En septembre 2024, il a été nommé directeur musical de l’Orchestre de chambre de Paris.



À l’Opéra national de Paris : Orphée et Eurydice, 2005, 2008, 2012, 2014, 2018 ; Idomeneo, 2006, 2009 ; La Flûte enchantée, 2008 ; Iphigénie en Tauride, 2021 ; Alcina, 2021 ; Faust, 2022 ; Simon Boccanegra, 2024

Formée à l’Académie de l’Opéra national de ParisVictoria Sitjà s'est formée à la direction d'acteurs au Théâtre de l'Odéon à Paris, sous la direction de Luc Bondy et de Jean Bellorini, puis à Saint-Pétersbourg en assistant aux travaux de Lev Dodin. En 2017, elle lance la trilogie Nostalgie et Héritage, qui réunit ses mises en scène des Trois sœurs de Tchekhov, de Juste la fin du monde de Lagarce et de Lettre au père de Kafka, présentées au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis. Son parcours polyvalent l'a conduite à enrichir son approche scénique en occupant divers postes tels que ceux de régisseuse de scène, accessoiriste, traductrice et répétitrice, notamment auprès d'Isabelle Adjani et d'Amira Casar. Elle a également travaillé avec des metteurs en scène de renommée internationale comme Robert Wilson, Lydia Steier et Deborah Warner. En septembre 2021, Victoria Sitjà intègre l’Académie de l’Opéra national de Paris où elle conçoit deux workshops pour les artistes en résidence : Après la fatigue du jour, un travail sur les Quatre derniers lieder de Richard Strauss, et Looking for Bernstein, un hommage à l’illustre compositeur et chef d’orchestre Leonard Bernstein. Depuis, elle collabore régulièrement avec l’Opéra national de Paris sur de nombreuses productions et projets, dont, cette saison, le spectacle jeune public Actéon en partenariat avec la Maîtrise de Radio France.







À l’Opéra national de Paris (Amphithéâtre Olivier Messiaen) : Après la fatigue du jour, 2022 ; Looking for Bernstein, 2023 ; Actéon, 2024

Diplômée de l’École Normale de Taïwan (Département musique), Ching-Lien Wu
poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où
elle reçoit en 1987 le Premier prix de direction de chœur.
Elle suit des cours et stages de direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien
Béreau, Helmut Rilling, Michael Gielen et Pierre Boulez. En 1989, elle est nommée Cheffe de chant à l’Opéra de Nantes puis en 1990,
Cheffe des Chœurs assistante au Théâtre du Capitole à Toulouse.
De 1991 à 2001, Ching-Lien Wu devient Cheffe des Chœurs à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg. Le travail qu’elle y accomplit est salué par la critique
française et internationale.
Durant cette période, elle est Cheffe des Chœurs invitée aux opéras de
Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France pour divers ouvrages lyriques et oratorios. Et, en 1996,
elle est assistante de Norbert Balatsch au Festival de Bayreuth.
De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est Cheffe des Chœurs du Grand Théâtre de Genève.
En septembre 2014, elle est nommée Cheffe de Chœur du Dutch National Opera à Amsterdam. En 2016, le
magazine allemand Opernwelt désigne le Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas sous la direction de Ching-Lien Wu meilleur Chœur de l’année. Elle dirige aussi de nombreux concerts à la tête de son propre Chœur « Le Motet de Genève » avec l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestratus Genevensis. Elle est à la tête de
cet ensemble vocal de 2002 à 2012.Dès 1996, elle est invitée à donner des Masterclass de direction de chœur au CNSM de Lyon.
Et, dans son pays natal, elle est responsable des études musicales pour plusieurs productions lyriques et
notamment du Barbier de Séville, opéra dont elle signe également la mise en scène à Taïpei. Ching-Lien Wu est nommée Cheffe des Chœurs de l’Opéra national de Paris en février 2021 et prend ses
fonctions le 26 avril de la même année.   Elle est Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Louis Sady se forme en 2015 au Centre national de formation professionnelle aux techniques du spectacle, en alternance à la Comédie de Caen, CDN de Normandie-Caen. Il y apprend les métiers de technicien, de créateur lumière et de régisseur général. Parallèlement à sa formation professionnelle, il pratique la musique et se spécialise dans la composition de musique électronique. À partir de l’année 2017, il devient créateur lumière, créateur son et régisseur général pour différents spectacles de théâtre et opéras. Depuis 2020, il collabore en tant que créateur lumière avec Victoria Sitjà et Lucie Mazières sur Après la fatigue du jour et Looking for Bernstein pour l’Académie de l’Opéra national de Paris. Après avoir réalisé les lumières du spectacle Pink Machine mis en scène par Garance Bonotto en 2023, il poursuit actuellement sa collaboration en tant que créateur son et lumière avec la Compagnie 1% artistique sur le spectacle Dégâts des eaux. En 2024, il continue de porter en tournée sa propre création musicale jouée en live dans le spectacle Paysage(s) mis en scène par Aurélie Édeline. Au cours de la saison 2024-2025, Louis Sady signe notamment les lumières d’Actéon mis en scène par Victoria Sitjà avec l’Académie de l’Opéra national de Paris.

À l’Opéra national de Paris (Amphithéâtre Olivier Messiaen) : Après la fatigue du jour, 2022 ; Looking for Bernstein, 2023 ; Actéon, 2024

Passionnée de littérature et d’histoire de l’art, Lucie Mazières découvre le théâtre à l’Université Paris VII, dont elle est diplômée. Elle se forme à la scénographie et aux costumes à l’Institut d’études théâtrales de la Sorbonne Nouvelle et à l’École Duperré auprès de Claire Chavanne et Sylvie Skinazi. En 2019, elle assiste Alexandre de Dardel à la scénographie d’Oncle Vania de Stéphane Braunschweig au Théâtre des Nations à Moscou. Cette même année, elle participe au Pavillon français à la Quadriennale de scénographie à Prague aux côtés de Philippe Quesne. En 2023, elle est assistante dramaturgique et collaboratrice artistique sur Pink machine de Garance Bonotto (Compagnie 1% artistique) au Centre dramatique national de Rouen et en tournée. Elle crée également la scénographie de Des gosses de Janice Szczypawka au Théâtre de la Maison d’Elsa. Depuis 2020, Lucie Mazières collabore avec Victoria Sitjà en tant que scénographe et costumière sur Après la fatigue du jour et Looking for Bernstein avec l’Académie de l’Opéra national de Paris. Plus récemment, elle conçoit la scénographie de Marie Cœur-de-truie de Mathilde Courcol-Rozès et Dégât des eaux de la Compagnie 1% artistique. Au cours de la saison 2024-2025, elle signe entre autres la scénographie et les costumes de bonnes mis en scène par Louise Herrero au Théâtre L’Étoile du Nord et au Théâtre de la Tempête et, avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, la scénographie et les costumes d’Actéon (avec la Maîtrise de Radio France) mis en scène par Victoria Sitjà et la scénographie de L’Isola disabitata mis en scène par Simon Valastro.



À l’Opéra national de Paris (Amphithéâtre Olivier Messiaen) : Après la fatigue du jour, 2022 ; Looking for Bernstein, 2023 ; Actéon, 2024

Etienne Guiol est peintre et concepteur vidéo. En 2006, il rejoint l’école Émile-Cohl de Lyon, où il se forme au dessin et à l’animation. Depuis 2012, il travaille dans le domaine de la création vidéo pour le théâtre, l’opéra ou la projection monumentale. Fondateur du studio BK International en 2012, il réalise avec son équipe des créations vidéos pour le spectacle vivant et pour l’architecture monumentale dans le monde entier (Lyon, Paris, Versailles, Strasbourg, Rouen, Bucarest, Rome, Casablanca, Dubaï, Jérusalem…). Ses réalisations scéniques l’amènent à se produire sur les plus grandes scènes lyriques (La Scala de Milan, le Théâtre Bolchoï de Moscou, l’Opéra national de Paris, les Opéras de Versailles, Athènes, Karlsruhe, Bâle, Genève, Budapest, Mascate, Hong Kong). Il rejoint en 2024 l'équipe scénographique des cérémonies d'ouverture des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sous la direction du metteur en scène Thomas Jolly. Son travail a reçu diverses récompenses : Maria Republica, création produite par Angers Nantes Opéra, a reçu le prix de la meilleure création en 2016, et Le Coq d’Or, d’après Rimski-Korsakov, le prix de la critique du meilleur créateur d’éléments scéniques en 2014 avec le scénographe Bruno de Lavenère.



À l’Opéra national de Paris : Cendrillon, 2022 ; La Vestale, 2024

Gala anniversaire

La muette de Portici

Né le 22 mai 1813 à Leipzig, Richard Wagner se prend très tôt de passion pour le théâtre. L’influence de Weber et de Beethoven le pousse à s’engager sur la voie de la composition. Il compose un premier opéra, Les Fées (qui ne sera joué qu’après sa mort), puis La Défense d’aimer (1835) dont la création est un échec. Il passe trois ans à Paris, où il achève l’écriture de Rienzi et du Vaisseau fantôme. Il est ensuite maître de chapelle à la cour de Saxe, où est créé Tannhäuser en 1845. Mais sa participation, quatre ans plus tard, à la révolution de mai empêche la création de Lohengrin dans cette même ville et le contraint à s’exiler en Suisse. Il s’attelle à la composition de son Anneau du Nibelung, esquissé un an plus tôt. Cette composition s’étalera sur plus de vingt ans, interrompue pendant une longue période par l’écriture de Tristan et Isolde et par Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Grâce au roi Louis II de Bavière, qui idolâtrait Wagner, plusieurs de ses œuvres sont montées à Munich. En 1871, Wagner fait édifier à Bayreuth un théâtre de sa conception, destiné à la représentation de ses œuvres. C’est là que sont créés, en 1876, le cycle intégral de L’Anneau du Nibelung et, en 1882, Parsifal, son dernier opéra, qui constitue son testament artistique. Il meurt en 1883 à Venise des suites d’une angine de poitrine.

Tannhäuser - Acte III, Scène 1 Choeur des pèlerins

Né à bord du Transsibérien, non loin du Lac Baïkal, Rudolf Noureev (1938-1993) a d’abord été initié à la danse folklorique à Oufa (Bachkirie). Il verra son premier ballet à l’âge de sept ans à l’Opéra d’Oufa, mais ne commencera une formation de danseur qu’à l’âge de quinze ans.&nbsp;Deux ans plus tard, il poursuivra ses études au sein de l’École Vaganova de Leningrad avec le maître Alexandre Pouchkine de 1955 à 1958. Il est admis l’année suivante dans le Corps de ballet du Kirov et devient soliste.&nbsp;À l’occasion d’une tournée, Noureev fait sa première apparition sur la scène du Palais Garnier le 15 mai 1961, lors d’une répétition générale de La Belle au bois dormant. Il fera également sensation dans l’Acte des Ombres de La Bayadère trois jours après avoir demandé l’asile politique auprès des douaniers français à l’aéroport du Bourget le 16 mai 1961. La direction du Kirov avait en effet décidé de le renvoyer à Moscou sans le laisser poursuivre la tournée du Ballet à Londres. Paris restera ainsi une ville symbole pour lui.&nbsp;Il prendra la Direction du Ballet de l’Opéra national de Paris de 1983 à 1989 après avoir dansé pour de nombreuses compagnies (entre autres les Ballets du Marquis de Cuevas, le Ballet royal de Londres) et créé Tancrède (Opéra de Vienne, 1966) ou Manfred (Opéra de Paris, 1979).&nbsp;Le répertoire du Ballet sera enrichi par ses relectures des chorégraphies de Marius Petipa. Elles comprennent Don Quichotte (1981), Raymonda (1983), Le Lac des cygnes (1984), Roméo et Juliette (1984), Casse-Noisette (1985), Cendrillon (1986), La Belle au bois dormant (1989) et La Bayadère (1992). La place accordée au danseur masculin, dévalorisé dans le ballet depuis le XIXe siècle, gagnera en importance dans ses œuvres.&nbsp;Noureev fera également des chorégraphies contemporaines telles que La Tempête (1984), Bach Suite (1984) et Washington Square (1985). Il proposera un répertoire contemporain extrêmement diversifié (Frederick Ashton, Rudi van Dantzig, Roland Petit, Maurice Béjart, George Balanchine, Glen Tetley, Martha Graham, Murray Louis, Jerome Robbins, Bob Wilson, Paul Taylor, Hans van Manen, Lucinda Childs, Twyla Tharp, William Forsythe).&nbsp;Enfin, il instaurera une tradition nouvelle à l’Opéra en nommant les Etoiles sur scène, à l’issue du spectacle, devant leur public. La scène du Palais Garnier a une grande importance pour lui, puisqu’il saluera son public pour la dernière fois à l’Opéra, à l’issue de La Bayadère le 8 octobre 1992. Ses obsèques en janvier 1993 seront aussi célébrées au Palais Garnier.&nbsp;Rudolf Noureev a été Chevalier de la Légion d’Honneur (1988) et Commandeur des Arts et Lettres (1992).

Piotr Ilyitch Tchaïkovski est né à Votkinsk, petite ville de l’Oural, en 1840. Tout en menant des études de droit à Saint-Pétersbourg, il suit des cours de musique au conservatoire de la ville, où il a notamment pour professeur le compositeur et pianiste Anton Rubinstein. En 1866, le pianiste Nikolaï Rubinstein, frère d'Anton, lui obtient le poste de professeur d'harmonie au Conservatoire de Moscou. Il y rencontre le dramaturge Ostrovski, qui sera l’auteur du livret de son premier opéra, Le Voïvode et compose sa première symphonie. En 1876, Tchaïkovski entame une correspondance suivie avec Nadejda von Meck, une riche veuve, qui, grande admiratrice de sa musique, lui versera pendant treize ans une rente annuelle qui lui permettra de se consacrer entièrement à la composition. Tchaïkovski entretint avec elle des relations épistolaires, mais ne la rencontra jamais. En 1877, espérant apaiser les conflits intérieurs dus à son homosexualité, il épouse Antonina Milioukova, une de ses anciennes élèves du Conservatoire de Moscou. Ce mariage est un échec, qui laisse le compositeur au bord du suicide. À partir de 1880, c'est la consécration : considéré comme le musicien national par excellence, Tchaïkovski partage son temps entre la composition, de nombreux voyages, et une petite propriété qu'il vient d'acquérir à la campagne. En 1891, il se rend aux États-Unis et dirige plusieurs de ses œuvres lors de l’inauguration de la salle du Carnegie Hall. Il meurt à Saint-Pétersbourg en 1893, officiellement des suites du choléra, bien que les causes de sa mort ne semblent pas parfaitement établies. Certains avancèrent même l’hypothèse d’un suicide commandé. Tchaïkovski fut un compositeur éclectique. Orchestrateur génial, doté d'un grand sens de la mélodie, il composa dans tous les genres musicaux, s'illustrant particulièrement par ses œuvres symphoniques (le Concerto pour piano n°1 est l’un des plus joués au monde). Il donna ses lettres de noblesse au ballet, ajoutant une dimension symphonique à un genre auparavant considéré comme « inférieur ». Plus connu en France pour ses ballets (Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Casse-Noisette) et ses symphonies, Tchaïkovski a composé une dizaine d’opéras (Le Voïvode, Iolanta, Opritchnik, Vakoula le forgeron…) parmi lesquels seuls Eugène Onéguine et La Dame de pique se sont réellement imposés en Europe.

1998 : Entre à l’École de danse.2006 : Est engagée dans le Corps de Ballet.2010 : Promue « Coryphée ».2011 : Promue « Sujet ».2013 : Promue « Première danseuse ».Valentine Colasante est nommée « Danseuse Étoile » le 5 janvier 2018 à l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), ballet dans lequel elle interprétait le rôle de Kitri.











Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, elle se produit notamment en Australie (Sydney, 2007), en Chine (Pékin, 2008), en Russie (Novossibirsk, 2010), en Malaisie (Singapour, 2011), aux Etats-Unis (New York, 2017) et en Espagne (Madrid, 2019).

Valentine Colasante

1999 : Entre à l’École de danse de l’Opéra de Paris.2004 : Est engagé dans le Corps de Ballet de l'Opéra national de Paris.2009 : Promu 

« 

Coryphée

 ».2010 : Prix Arop de la Danse.2011 : Promu 

« 

Sujet 

 ».2019 : Promu 

« 

Premier danseur

 ».2023 : Marc Moreau est nommé « Danseur Étoile » le 2 mars 2023, à l’issue de la représentation de Ballet impérial (George Balanchine) dans lequel il interprétait le soliste principal.

Marc-Moreau-james-bort-nb (c) James Bort OnP

2010 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.
2015 : Est engagé dans le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris.
2017 : Promu « Coryphée ».
2020 : Promu « Sujet ».
2021 : Reçoit le Prix AROP de la Danse.2024 : Promu « Premier danseur ».

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Franca Squarciapino, née à Rome, devient l’assistante d’Ezio Frigerio pour la télévision et pour les productions de Giorgio Strehler au Piccolo Teatro de Milan et à la Scala. Depuis, elle a réalisé les costumes de nombreuses productions pour le théâtre, l’opéra, la danse et le cinéma. Elle signe les costumes de Casse‑Noisette et de La Chauve‑Souris à Marseille, de Can‑Can à Broadway, de L’Ange bleu à Berlin et du Chat botté à Paris (1986). Pour Rudolf Noureev, elle signe ceux de La Belle au bois dormant au Staatsoper de Berlin (1992) et de la Scala de Milan (1994), ainsi que ceux de Ronald Hynd pour Casse‑Noisette à Nice. Avec Ezio Frigerio, elle collabore au film Cyrano de Bergerac de Jean-Paul Rappeneau (1991) et obtient le césar et l’oscar des meilleurs costumes. Elle travaille également pour le Théâtre de Carouge et le Théâtre du Capitole de Toulouse, où elle a collaboré aux mises en scène de Nicolas Joel.

Lac des cygnes - Acte III, Pas de trois du Cygne noir

Gioacchino Rossini est né à Pesaro le 29 février 1792. Fils de musiciens (son père jouait du cor et sa mère chantait dans des troupes d’opéras forains), il travaille lui-même le chant et l’harmonie à Bologne, sous la férule de l’abbé Mattei.&nbsp; Dès l’âge de 18 ans, il fait représenter à Venise son premier opera buffa, La Cambiale di matrimonio, qui sera vite suivi d’ouvrages du même genre (L’Inganno felice, L’Occasione fa il ladro…). À 20 ans à peine, trois de ses opéras ont déjà été représentés et, un an plus tard, ce nombre s’élèvera à dix.&nbsp; En 1813, la création de Tancrède, également à Venise, lui ouvre les portes du succès et fait de lui le maître incontesté de la scène lyrique italienne pendant de nombreuses années. Les œuvres se succèdent à un rythme effréné : Le Barbier de Séville et Otello en 1816, La Cenerentola et Armide en 1817, La Donna del lago en 1819, Maometto II en 1821, Semiramis en 1823… Entre 1818 et 1822, il est directeur artistique du Teatro San Carlo de Naples. En 1822, il se marie avec la cantatrice Isabella Colbran (1785-1845).&nbsp; À partir de 1824, il se fixe à Paris. Il est nommé à la tête du Théâtre Italien, poste qu’il conservera deux années, puis Premier Compositeur du roi et Inspecteur général du chant en France. Le Voyage à Reims est créé au Théâtre Italien à l’occasion du sacre de Charles X. Rossini réutilisera une partie de la musique dans Le Comte Ory en 1828. Son dernier opéra, Guillaume Tell, créé à l’Opéra de Paris le 3 août 1829, est un triomphe.&nbsp; En 1830, la révolution lui fait perdre ses offices royaux ; il se sépare de son épouse et abandonne pratiquement son activité musicale. Il se remarie avec Olympe Pélissier et compose encore un Stabat Mater, commandé par un prélat espagnol, et des pièces de circonstance, ainsi que de nombreuses œuvres de musique de chambre, réunies dans une série de recueils intitulée Péchés de vieillesse, souvent teintés d’humour.&nbsp; De 1836 à 1848, il vit en Italie puis s’installe définitivement en France. Il meurt à Passy le 13 novembre 1868. Rossini a laissé tous ses biens à sa ville natale, Pesaro, où se tient chaque année un festival qui a remis au goût du jour de nombreuses œuvres du compositeur tombées dans l’oubli, dont certaines sont depuis entrées au répertoire des grandes institutions lyriques.

Née à la Nouvelle-Orléans de parents cubains, Lisette Oropesa joue de la flûte avant de commencer ses études en interprétation vocale à la Louisiana State University. Elle intègre le Lindemann Young Artist Development Program et s’installe à New York. Elle débute sa carrière au Metropolitan Opera de New York, où elle interprète notamment Susanna (Les Noces de Figaro), Manon Lescaut (Manon), Violetta (La Traviata), Nannetta (Falstaff), Gretel (Hänsel et Gretel) et Gilda (Rigoletto). Elle a interprété Konstanze (L’Enlèvement au sérail) au Bayerische Staatsoper de Munich et au Staatsoper de Vienne, Gilda à l’Opéra national d’Amsterdam, au Teatro dell'Opera de Rome, à l'Opéra de Los Angeles, au Royal Opera House de Londres, au Staatsoper de Vienne et au Metropolitan Opera de New York, Norina (Don Pasquale) à Glyndebourne, le rôle-titre de Lucia di Lammermoor au Royal Opera House de Londres, à l’Opernhaus de Zurich, au Staatsoper de Vienne, au Festival de Salzbourg, au Festival d’Aix-en-Provence et à La Scala de Milan, Violetta aux Arènes de Vérone, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Royal Opera House de Londres et au Teatro dell’Opera de Rome, Elvira (Les Puritains) au Teatro di San Carlo de Naples, le rôle-titre d’Alcina à Londres, Amalia (I Masnadieri) au Bayerische Staatsoper de Munich, Fiorilla (Le Turc en Italie) au Teatro Real de Madrid et Juliette (Roméo et Juliette) à Savonlinna. Parmi ses autres rôles, citons Ophélie (Hamlet), Leïla (Les Pêcheurs de perles), Marie (La Fille du régiment), Rosina (Le Barbier de Séville) et Adina (L’Élixir d’amour). Cette saison, elle est notamment Marie à Chicago, Elvira à Dresde, Mathilde (Guillaume Tell) à Vienne et Amina (La Somnambule) à Rome. Elle a remporté les prix Beverly Sills et Richard Tucker en 2019.

À l’Opéra national de Paris : L’Enlèvement au sérail (Konstanze), 2015 ; Rigoletto (Gilda), 2017 ; Les Huguenots (Marguerite de Valois), 2018 ; L’Élixir d’amour (Adina), 2018 ; Le Barbier de Séville (Rosina), 2020 ; Hamlet (Ophélie), 2023; Giulio Cesare (Cleopatra), 2024

Oropesa.Lisette

Guillaume Tell - Acte II, Scène 2 « Sombre forêt »

Circle map - I. Morning Wind

Giuseppe Verdi naît en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto. Sa première formation musicale lui est donnée par l’organiste du village. En 1824, il devient organiste de l’église de Busseto. Il suit des cours de musique avec Ferdinando Provesi (organiste et compositeur). Il est remarqué par Antonio Barezzi, négociant en spiritueux, amateur de musique et fondateur de la Filarmonici (Societa filarmonica), l’orchestre amateur de la ville. Barezzi deviendra le protecteur et le mécène de Verdi, qui épousera sa fille Margherita en 1836. Une bourse lui permet de continuer ses études à Milan où il prend alors des cours particuliers avec Vincenzo Lavigna, répétiteur à La Scala, ami de Rossini. Grâce à la recommandation de l’imprésario Bartolomeo Merelli, son premier opéra, Oberto, conte di San Bonifacio, est représenté à La Scala de Milan. Ses deux enfants et sa femme Margherita décèdent successivement. Son second opéra, Un giorno di regno, est un fiasco. Verdi songe un moment à abandonner la musique, mais il se remet à la composition quand Merelli lui propose le livret de Nabucco, créé avec un succès triomphal le 9 mars 1842 à La Scala. Toute l’Italie reprendra bientôt Va pensiero, le chœur des esclaves chantant leur liberté perdue. Verdi devient le chantre de l’unité italienne. La plupart de ses ouvrages suivants seront des opéras à résonance patriotique (I Lombardi alla prima crocciata, Ernani, Giovanna d’Arco, Attila, La Battaglia di Legnano…). En 1847, il part à Londres pour la création d’I Masnadieri, puis s’établit à Paris où il retrouve Giuseppina Strepponi, créatrice du rôle d’Abigaille. Désormais, ils ne se quitteront plus. Il achète la propriété de Sant’ Agata, près de Busseto et s’engage ouvertement dans la lutte pour la libération de l’Italie, occupée par les Autrichiens. Après 1850, Verdi est sans rival en Italie. De cette période date en particulier sa trilogie populaire, Rigoletto – Le Trouvère – La Traviata. Suivent Les Vêpres siciliennes (Paris, 1855), Simon Boccanegra (La Fenice de Venise, 1857), Un bal masqué (Rome, 1859), La Force du destin (Saint-Pétersbourg, 1862), Don Carlos (Paris, 1867), Aida (Le Caire, 1871), la Messa di Requiem (Milan, 1874), Otello (Milan, 1887), Falstaff (Milan, 1893). Il est élu député de Busseto en 1861. Il meurt à Milan le 27 janvier 1901. Disparaissant sans laisser d’héritier, Verdi lègue ses droits d’auteur à la maison de retraite pour musiciens qu’il avait fondée à Milan.

Né à Lima en 1973, le ténor Juan Diego Flórez a commencé à chanter et à jouer de la musique folklorique péruvienne et de la musique pop dès son plus jeune âge. À 17 ans, il s'inscrit au Conservatoire national de musique de Lima et, trois ans plus tard, obtient une bourse pour poursuivre ses études de chant au Curtis Institute of Music de Philadelphie. En 1996, il fait ses débuts professionnels au Rossini Opera Festival de Pesaro, où il est engagé au pied levé pour chanter le premier rôle de ténor, Corradino, dans Matilde di Shabran. La même année, il est invité à faire ses débuts, à l'âge de 23 ans, à La Scala de Milan pour l'ouverture de la saison sous la direction de Riccardo Muti. Depuis lors, il se produit sur les grandes scènes lyriques internationales sous la direction des plus grands chefs d'orchestre du monde. Au début de sa carrière, il s'est fait connaître pour ses interprétations du répertoire belcantiste, et, plus tard, pour ses incarnations des héros romantiques français. Juan Diego Flórez a enregistré de nombreux albums en solo ainsi que des opéras complets sur CD et DVD. En 2024, il a lancé son propre label avec un nouvel album consacré à la zarzuela. En 2011, Juan Diego Flórez a fondé « Sinfonía por el Perú », projet social inclusif qui gère des orchestres et des chœurs dans tout le Pérou pour aider les personnes les plus vulnérables.



À l’Opéra national de Paris : L’Italienne à Alger (Lindoro), 2000 ; La Cenerentola (Don Ramiro), 2002 ; La Dame du lac (Giacomo V), 2010 ; La Fille du régiment (Tonio), 2012

Jérusalem - Acte II, Scène 7 « Je veux encore entendre ta voix »

Fasciné par une représentation de Serge Lifar, Maurice Béjart décide, adolescent, de se consacrer à la danse. Il est engagé au Ballet de Marseille, sa ville natale, avant de parfaire son apprentissage à Paris et Londres.Après une saison passée au Ballet Cullberg, Béjart fonde sa première compagnie en 1953. En 1955, La Symphonie pour un homme seul, sur la musique concrète de Pierre Schaeffer et Pierre Henry, crée un véritable choc chorégraphique. Il est invité, en 1959, au Théâtre Royal de La Monnaie de Bruxelles pour chorégraphier Le Sacre du printemps.Le succès que rencontre Béjart avec cette pièce donne naissance au Ballet du XXe Siècle. Par le choix de ses lieux de représentation, il tente de faire sortir la danse des théâtres pour l’ouvrir au grand public. En 1987, il quitte Bruxelles et fonde le Béjart Ballet Lausanne en Suisse, ainsi qu’une école, Rudra.Figure charismatique, Maurice Béjart a offert de nombreuses œuvres au Ballet de l’Opéra et à son École de Danse : Le Sacre du printemps (1965), Webern opus 5 (1967), Boléro et L’Oiseau de feu (1970), Life et Serait‑ce la mort ? (1979), Le Concours (1985), Mouvement‑Rythme‑Étude (création, 1985), Arepo (création, 1986), Kabuki, Salomé, Sonate à trois (1986), M pour B (École de Danse, 1991), IXe Symphonie (1996), Sept Danses grecques (École de Danse, 2000), Le Chant du compagnon errant, Phrases de quatuor, Le Mandarin merveilleux (2003), Variations Don Giovanni (École de Danse, 2006), Variations pour une porte et un soupir (2006). Il meurt dans la nuit du 22 novembre 2007.

Né à Ciboure, près de Saint-Jean-de-Luz, Maurice Ravel (1875-1937) commence à étudier le piano dès son plus jeune âge. Il entre dans la classe de composition de Gabriel Fauré en 1897. Ses premières compositions de 1898 (Sites auriculaires, Schéhérazade) sont accueillies fraîchement. Mais Pavane pour une infante défunte (1899) et Jeux d’eau (1901) lui assurent une première reconnaissance. Sa cantate Myrrha lui vaut le second grand prix de Rome en 1901, tandis que Sonatine et Miroirs (1905), deux pièces essentielles pour le piano, constituent un pas en avant dans sa recherche harmonique.En 1909, Maurice Ravel et Gabriel Fauré fondent avec d’autres artistes la Société musicale indépendante pour développer la diffusion de la musique contemporaine, courant peu encouragé par la Société nationale de Musique. Après la guerre, Ravel triomphe en tant que chef d’orchestre et pianiste dans ses tournées en Europe et aux États-Unis. Parmi ses compositions les plus célèbres, citons Rapsodie espagnole (1907), Ma mère l’Oye et Gaspard de la nuit (1908), Valses nobles et sentimentales (1912), Le Tombeau de Couperin (1917), le Concerto pour la main gauche (1931).Maurice Ravel compose également des pièces spécifiquement pour la danse : Daphnis et Chloé (1912), commandé par Serge Diaghilev ; Boléro (1928), commandé pour la compagnie Ida Rubinstein ; La Valse (1920), commandée puis refusée par Diaghilev, et utilisée en 1929 par Bronislava Nijinska pour la compagnie Rubinstein. Deux pièces seront également adaptées pour la danse, Ma mère l’Oye (Théâtre des Arts, 1912) et Adélaïde ou le Langage des fleurs (adaptation des Valses nobles et sentimentales, 1912). De nombreux chorégraphes se tourneront vers ses partitions tout au long du XXe siècle.Maurice Ravel a également composé de la musique de chambre, des mélodies (Histoires naturelles, Don Quichotte à Dulcinée) et deux œuvres lyriques : L’Heure espagnole (1907) et L’Enfant et les Sortilèges (1919-1925).

2007 : Premier prix du Conservatoire National de Région de Nantes. Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2011 : Est engagé dans le Corps de Ballet.2014 : Promu « Coryphée ». Médaille de bronze au Concours international de danse de Varna.2015 : Promu « Sujet » Reçoit le Prix du Cercle Carpeaux et Prix AROP de la Danse.2016 : Promu « Premier danseur ».2017 : Prix Benois de la Danse.
2018 : Classement Forbes 30 Under 30 Europe : Arts & Culture.Hugo Marchand est nommé « Danseur Étoile » le 3 mars 2017 à l'issue de la représentation de La Sylphide (Pierre Lacotte), ballet dans lequel il interprétait le rôle de James en tournée au Bunka Kaikan de Tokyo.



Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, il se produit notamment en Espagne (Madrid / 2019), aux États-Unis (New-York / 2017), au Japon (Tokyo / 2017 et 2020).

Hugo Marchand

Boléro 

Wolfgang Amadeus Mozart est né à Salzbourg le 27 janvier 1756. Enfant prodige (il prend ses premières leçons de clavecin à l’âge de quatre ans et commence à composer à l’âge de six), il connaît rapidement la célébrité grâce aux nombreuses tournées que lui fait faire son père, Léopold, vice-maître de chapelle du prince-archevêque de Salzbourg, qui fut aussi son professeur et son mentor. Il entre à l’âge de seize ans, comme premier violon, au service du nouveau prince‑archevêque de Salzbourg, le comte Hieronymus Colloredo. Il doit écrire sur commande des œuvres au goût du jour et se produire comme interprète. Très vite, il étouffe dans ce cadre trop limité. En 1777, il démissionne de sa position à la Cour. En 1779, il devient l’organiste attitré de la cathédrale de Salzbourg, puis se fixe définitivement à Vienne. Il joue pour la Cour, donne des leçons de musique et des concerts de piano, tout en occupant les fonctions de maître de chapelle en second à la cathédrale. Don Giovanni, acclamé lors de la création à Prague, est un échec à Vienne. Mozart voit sa santé se détériorer et va vivre ses dernières années dans une grande misère. Il meurt dans la nuit du 5 au 6 décembre 1791, alors qu’il n’a pas 35 ans. Il est inhumé dans une fosse commune – autant en raison de mesures sanitaires que du fait du dénuement dans lequel se trouvait sa famille. Malgré sa mort prématurée, il a créé en une trentaine d’années une des sommes les plus importantes de la musique, comportant des chefs-d’œuvre classiques dans pratiquement tous les domaines : musique lyrique, religieuse (dont un célèbre Requiem), symphonique, concertante, de chambre, de divertissement… Dans le domaine lyrique, après des œuvres de jeunesse (La finta semplice, Mitridate re di Ponto, Lucio Silla, La finta giardiniera, entre autres), il affirme véritablement sa personnalité avec Idomeneo (1781). L’Enlèvement au sérail, l’année suivante, marque l’achèvement de son indépendance et le début des chefs-d’œuvre de la maturité : Les Noces de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787, La Flûte enchantée en 1791. La Clémence de Titus, la même année, revient au genre seria.

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