Trois couleurs, trois ambiances, trois registres. Et pourtant, Puccini conçoit d’emblée ce triptyque comme un tout. Il entrelace ces trois opéras en un acte, de Il Tabarro, drame passionnel sur fond de quais de Seine au début du XXe siècle, à Gianni Schicchi, farce burlesque dans la Florence médiévale, et Suor Angelica, tragédie mystique dans un couvent du XVIIe siècle... Le metteur en scène Christof Loy, qui fait ses débuts à l’Opéra national de Paris, place ces œuvres dans un ordre inhabituel en progressant de la comédie vers le drame.

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Il Trittico

Bastille Vincent Lappartient

Il Trittico, en représentation à l'Opéra Bastille, du 29 avril au 28 mai 2025

Trois couleurs, trois ambiances, trois registres. Et pourtant, Puccini conçoit d’emblée ce triptyque comme un tout. Il entrelace ces trois opéras en un acte, de Il Tabarro, drame passionnel sur fond de quais de Seine au début du XXe siècle, à Gianni 

Giacomo Puccini

Giacomo Puccini est né en 1858 à Lucques. Issu d'une famille d'organistes lucquois (son père était un théoricien et un professeur célèbre), il assiste en 1876 à Pise à une représentation d’Aïda de Verdi, qui décidera de sa vocation de compositeur. Il fait ses études au Conservatoire de Milan, sous la direction, entre autres, d’Amilcare Ponchielli. Sur les conseils de ce dernier, il participe à un concours de composition lancé par la maison d’édition Sonzogno en 1883 pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix, Le Villi sera créé en 1884 à Milan avec un certain succès. L’éditeur Ricordi lui commande alors un second opéra, Edgar. Son troisième opéra, Manon Lescaut, lui assure la consécration et initie une fructueuse collaboration avec les librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa. Ensemble, ils écriront les trois grands chefs-d’œuvre de Puccini : La Bohème (1896), Tosca (1900) et Madame Butterfly (1904). En 1910, La Fanciulla del West est créé au Metropolitan Opera de New York. Il compose ensuite une œuvre plus légère, La Rondine (1917), reçue sans grand succès lors de la création à l’Opéra de Monte-Carlo en 1917. L’activité de Puccini se ralentit. Un accident de voiture le laisse boiteux pour le reste de sa vie et il faut attendre 1918 pour voir Le Triptyque (Il Tabarro, Suor Angelica et Gianni Schicchi) créé au Metropolitan Opera. Il meurt en 1924 à Bruxelles des suites d’un cancer de la gorge. Son dernier opéra, Turandot, demeure inachevé. Les deux dernières scènes seront complétées par Franco Alfano. Toutefois, lorsque Toscanini créa Turandot à la Scala de Milan, le 25 avril 1926, il posa sa baguette à l’endroit même où Puccini s’était arrêté et se tourna vers le public : « Ici s’achève l’opéra du Maestro. Il en était là quand il est mort ». Puccini est également l’auteur de quelques œuvres religieuses (Salve regina, Messa di Gloria). Souvent présenté comme l’un des principaux représentants du mouvement vériste, qui était un prolongement du naturalisme en littérature, Puccini s'en démarque toutefois par la modernité de son écriture musicale.

Carlo Rizzi mène une intense activité tant dans le domaine symphonique que lyrique, dirigeant aussi bien les canons du répertoire que les raretés de Bellini, Cimarosa ou Donizetti.C’est toutefois l’opéra qui est au centre de sa carrière. Depuis ses débuts en 1982 avec L’ajo nell’imbarazzo de Donizetti, il a dirigé une centaine d’œuvres lyriques, dans un répertoire axé non seulement sur l’opéra italien mais aussi sur les œuvres de Strauss, Wagner, Britten, Janáček. Il a été directeur musical du Welsh National Opera de 1992 à 2001 puis de 2004 à 2008. Depuis 2015, il en est le chef émérite. Depuis septembre 2019, il est le directeur musical d’Opera Rara, la firme britannique consacrée à la résurgence d’œuvres lyriques méconnues ou tombées dans l’oubli, avec laquelle il a récemment enregistré Zingari de Leoncavallo. Il est fréquemment invité par le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House de Londres, La Scala de Milan, l’Opéra national de Paris, le Teatro Real de Madrid… Il a dirigé des formations comme le Hallé Orchestra, le London Philharmonic, l’Orchestre symphonique de Montréal… Il a récemment dirigé Les Vêpres siciliennes, Les Noces de Figaro et Madame Butterfly au Welsh National Opera, Rigoletto pour ses débuts à l’Opéra d’Oslo, La Cenerentola au Palau de les Arts Reina Sofia de Valence, Tosca au Bayerische Staatsoper de Munich, Tosca, La Bohème, Médée et Don Carlos au Metropolitan Opera de New York, I due Foscari au Maggio Musicale Fiorentino, Il Proscritto au Barbican Centre de Londres, La Gazetta au Festival Rossini de Pesaro. Parmi son abondante discographie, citons Faust, Kátia Kabanová, et La Traviata enregistrée au Festival de Salzbourg (DGG), Grammy Award 2006 « Best Opera Recording ».

Christof Loy est né à Essen, en Allemagne, et a étudié la mise en scène de théâtre musical à l'Université des Arts Folkwang. Après des études complémentaires à Munich et des assistanats auprès de Luc Bondy et Dietrich Hilsdorf, entre autres, il fait ses débuts de metteur en scène avec la comédie musicale en forme de « collages » d’après Faust, Gretchen, eine mädchentragödie, qu'il a lui-même conçue.Des engagements dans divers théâtres s’ensuivent, d'abord en Allemagne, puis bientôt à l'étranger. Sa première production en Autriche a été La finta giardiniera, à Klagenfurt en 1996. Christof Loy a travaillé dans de nombreuses maisons et festivals d'opéra. Il entretient actuellement des liens particulièrement étroits avec le Teatro Real de Madrid, le Deutsche Oper de Berlin, le Théâtre de Bâle, le Festival de Salzbourg et le Royal Opera House de Londres.En 2019, il a fait ses débuts de chorégraphe à Amsterdam dans sa propre production de Tannhäuser ; il a ensuite chorégraphié ses productions des Königskinder de Humperdinck à Amsterdam, du ballet Le Mandarin merveilleux à Bâle et d'Orphée et Eurydice au Festival de Salzbourg 2023.Outre son travail à l'opéra, Christof Loy aime également diriger des projets plus libres, qui se concentrent sur la mise en scène de programmes de mélodies, comme la soirée Tchaïkovski « Nur wer die Sehnsucht kennt » à l'Opéra de Francfort et « Eine Winterreise » avec Anne Sofie von Otter au Théâtre de Bâle.En 2021, il élargit encore son champ artistique avec son premier long-métrage, Springtime in Amsterdam, qu'il réalise, dont il écrit le scénario et dont il choisit la musique. Il prévoit également plusieurs nouvelles productions dans le domaine de la zarzuela, un genre qu'il souhaite faire connaître à l'échelle internationale. Il fera ses débuts à La Scala de Milan en 2024 et au Teatro de la Zarzuela en 2026.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Etienne Pluss a dirigé une galerie d'art à Genève avant d’obtenir en 1996 un diplôme en scénographie à l’Université des Arts de Berlin. Il commence sa carrière comme scénographe associé avec Achim Freyer et Karl-Ernst Herrmann. Il a collaboré avec des metteurs en scène tels que George Tabori, Nadja Loschky, Claus Guth, Richard Brunel, Christoph Loy, Enrico Lubbe, Adriana Altaras, Patrick Schlosser.Parmi ses travaux les plus récents, citons la conception des décors de Violetter Schnee au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Elektra à l’Opéra de Bonn, Tristan et Isolde à l’Opéra de Leipzig, Martha à l’Opéra de Francfort, Die Passagierin (La Passagère) à l’Opéra de Graz et Winterreise (Voyage d’hiver) au Théâtre de Leipzig. Pendant la pandémie de Covid-19, il a conçu les décors de La serva padrona pour l’Opéra de Francfort.En 2021, il a conçu les décors de Salomé au Théâtre Bolchoï de Moscou ; il a également collaboré avec le metteur en scène Richard Brunel pour Rigoletto à l’Opéra national de Lorraine, avec Immo Karaman pour Otello au Staatsoper de Hanovre et avec Evgeny Titov pour Macbeth au Théâtre de Düsseldorf.Il a commencé l’année 2022 en concevant les décors pour L’Affaire Makropoulos au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Bluthaus au Bayerische Staatsoper de Munich, Il Viaggio, Dante au Festival d’Aix-en-Provence, le Triptyque au Festival de Salzbourg, Alice in Wonderland à l’Opernhaus de Zurich et On purge bébé à La Monnaie de Bruxelles.Il a conçu les décors de Don Carlo pour l’ouverture de la saison 2022-2023 du Teatro di San Carlo de Naples. En 2023, il a collaboré avec la metteuse en scène Katharina Thomas pour Don Giovanni à l’Opéra de Leipzig, ainsi qu´avec Nadja Loschky pour Hamlet d´Ambroise Thomas à la Komische Oper de Berlin.Au cours de la saison 2023-2024, il signe les décors de Giulio Cesare in Egitto à Francfort dans une mise en scène de Nadja Loschky, de Turandot au Staatsoper de Vienne et de Samson au Festival d’Aix-en-Provence dans des mises en scène de Claus Guth.

À l’Opéra national de Paris : La Bohème, 2017

Fabrice Kebour commence sa carrière à New York. Il remporte le concours de la United Scenic Artist et a l’opportunité d’assister, pendant deux ans, les grands créateurs lumières de Broadway. Depuis plus de vingt ans, son travail est présenté sur les grandes scènes internationales : la Comédie-Française, l’Opéra national de Paris, le Staatsoper de Vienne, le Festival de Bregenz, La Scala de Milan, le Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, La Monnaie de Bruxelles. Il crée les lumières des mises en scène de Giorgio Barberio Corsetti à la Comédie-Française pour Un Chapeau de paille d’Italie, à La Scala de Milan pour Macbeth et Turandot, ainsi qu’au Théâtre Mariinski pour Don Carlo. Il travaille également avec David Pountney depuis de nombreuses années, notamment pour La Force du destin au Staatsoper de Vienne, La Flûte enchantée sur le lac de Bregenz ou encore la création mondiale de Philip Glass, Spuren der Verirrten, inaugurant la nouvelle maison d’opéra de Linz. En 2011, la Quadriennale de Prague l’invite à exposer son travail parmi les créateurs ayant marqué leur génération, lors de la rétrospective « Light Speaks ». Il est également nommé au Molière du meilleur créateur lumières en 2005, 2009 et 2011, ainsi qu’au Wales Theatre Awards en 2015. Parmi ses récents projets, citons Dante, le voyage pour le Festival d’Aix-en-Provence dans une mise en scène de Claus Guth, le Triptyque pour le Festival de Salzbourg dans une mise en scène de Christof Loy, le Ring pour le Lyric Opera of Chicago dans une mise en scène de Sir David Pountney et enfin Hélène d’Égypte pour La Scala de Milan dans une mise en scène de Sven-Eric Bechtolf.

À l’Opéra national de Paris : Faust, 2011 ; La Bohème, 2017 ; Bérénice, 2018

Née à Berlin en 1972, Yvonne Gebauer a étudié la littérature allemande, la philosophie et la religion à l'Université libre de Berlin. Elle travaille depuis 1998 en tant que dramaturge pour l’opéra et le théâtre.Elle a collaboré pendant de nombreuses années avec Hans Neuenfels et est également étroitement associée à Claus Guth, Christof Loy et Nadja Loschky. Parmi les autres metteurs en scène avec lesquels elle a travaillé figurent Kazuko Watanabe, Johan Simons, Amélie Niermeyer, Frank Hilbrich, Ben Frost, Tobias Kratzer et David Hermann.Elle a enseigné la dramaturgie dans la classe de costumes de Reinhard von der Thannen à l'Université des sciences appliquées de Hambourg, dans la classe de design d'Erich Wonder à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne, dans la classe de mise en scène d'Amélie Niermeyer à l'Université Mozarteum de Salzbourg et dans la classe de design de Stefan Hageneier à la fois à l’Académie de musique Hanns Eisler et à l’Académie d’art Weißensee de Berlin. De 2001 à 2008, elle a travaillé en free-lance pour le quotidien Süddeutsche Zeitung. De 2009 à 2018, elle a été dramaturge au Bayerische Staatsoper de Munich.

À l’Opéra national de Paris : La Bohème, 2017 ; Jephta, 2018

Diplômée de l’École Normale de Taïwan (Département musique), Ching-Lien Wu
poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où
elle reçoit en 1987 le Premier prix de direction de chœur.
Elle suit des cours et stages de direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien
Béreau, Helmut Rilling, Michael Gielen et Pierre Boulez. En 1989, elle est nommée Cheffe de chant à l’Opéra de Nantes puis en 1990,
Cheffe des Chœurs assistante au Théâtre du Capitole à Toulouse.
De 1991 à 2001, Ching-Lien Wu devient Cheffe des Chœurs à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg. Le travail qu’elle y accomplit est salué par la critique
française et internationale.
Durant cette période, elle est Cheffe des Chœurs invitée aux opéras de
Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France pour divers ouvrages lyriques et oratorios. Et, en 1996,
elle est assistante de Norbert Balatsch au Festival de Bayreuth.
De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est Cheffe des Chœurs du Grand Théâtre de Genève.
En septembre 2014, elle est nommée Cheffe de Chœur du Dutch National Opera à Amsterdam. En 2016, le
magazine allemand Opernwelt désigne le Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas sous la direction de Ching-Lien Wu meilleur Chœur de l’année. Elle dirige aussi de nombreux concerts à la tête de son propre Chœur « Le Motet de Genève » avec l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestratus Genevensis. Elle est à la tête de
cet ensemble vocal de 2002 à 2012.Dès 1996, elle est invitée à donner des Masterclass de direction de chœur au CNSM de Lyon.
Et, dans son pays natal, elle est responsable des études musicales pour plusieurs productions lyriques et
notamment du Barbier de Séville, opéra dont elle signe également la mise en scène à Taïpei. Ching-Lien Wu est nommée Cheffe des Chœurs de l’Opéra national de Paris en février 2021 et prend ses
fonctions le 26 avril de la même année.   Elle est Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Diplômé de l'Accademia Teatro alla Scala de Milan et du Conservatoire d'État de Tbilissi, le baryton géorgien Misha Kiria se produit sur les grandes scènes lyriques internationales.Il a fait ses débuts dans le rôle-titre de Falstaff au Festival Verdi de Parme en 2017, et a incarné Lord Sidney (Le Voyage à Reims), Alfio (Cavalleria rusticana) et Tonio (Paillasse) au Palau de les Arts Reina Sofia de Valence, Blansac (La Scala di seta) à La Scala de Milan, le Chevalier Belfiore (Un giorno di regno) au Teatro Filarmonico de Vérone, Don Magnifico (La Cenerentola) à l'Opéra de Francfort, Zarete (Il Paria) au Barbican Hall de Londres, Fra Melitone (La Force du destin) à Berlin et Don Geronio (Le Turc en Italie) à Madrid. Parmi les temps forts de ces dernières saisons, citons ses débuts au Festival de Salzbourg dans une nouvelle production du Triptyque, ainsi que des représentations au Deutsche Oper en Fra Melitone, Lord Sidney et Don Alfonso (Così fan tutte).Il se produit régulièrement au Bayerische Staatsoper de Munich, où il a joué dans Il signor Bruschino, Le Turc en Italie et Le Barbier de Séville. Il a fait ses débuts au Staatsoper de Vienne dans le rôle de Dulcamara (L’Élixir d’amour). Il fait ses débuts au Teatro Real de Madrid dans le rôle-titre de Falstaff. Au Festival de Glyndebourne, il a tenu le rôle de Dulcamara. Au cours de la saison 2023-2024, Misha Kiria se produit notamment en Michele et Gianni Schicchi dans une nouvelle production du Triptyque de Puccini, ainsi que dans Le Barbier de Séville au Deutsche Oper de Berlin.Au Bayerische Staatsoper de Munich, il chante dans La Cenerentola et Le Barbier de Séville. Il fait ses débuts en Michonnet (Adriana Lecouvreur) à l'Opéra national de Lyon et au Théâtre des Champs-Élysées. Il retourne également au Staatsoper de Vienne pour des représentations de Don Pasquale et de La Cenerentola et fait également ses débuts à la Canadian Opera Company de Toronto avec Don Pasquale.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Kiria.Misha 3 (c) Simon Pauly

Née à Vilnius dans une famille d’artistes lyriques, Asmik Grigorian est soliste du Vilnius City Opera depuis sa création en 2006. Elle a reçu à deux reprises la Golden Stage Cross (la plus haute distinction pour les chanteurs en Lithuanie) : en 2005, à l’occasion de ses débuts dans le rôle-titre de La Traviata, et en 2016, pour son interprétation de Mrs Lovett de Sweeney Todd. Elle a été distinguée par les International Opera Awars en 2016 (Young Female Prize) et en 2019 (Female Singer of the Year). Sa carrière internationale prend son essor en 2016 lorsqu’elle interprète le rôle-titre de Madame Butterfly à l’Opéra de Stockholm où elle est de nouveau invitée pour Fedora mis en scène par Christof Loy. Elle interprète Marie de Wozzeck au Concertgebouw d’Amsterdam et pour ses débuts au Festival de Salzbourg. Au cours de la saison 2017-2018, elle fait ses débuts dans le rôle-titre de Salomé au Festival de Salzbourg, dans une nouvelle production signée par Romeo Castellucci. Ce rôle lui vaut d’être distinguée en 2019 « Best Female Lead » aux Austrian Music Theater Awards. Elle chante Tamara du Démon de Rubinstein au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et Chrysothemis d’Elektra avec le Royal Concergebouw Orchestra. La saison suivante voit ses débuts à la Scala de Milan dans le rôle de Marietta (La Ville morte de Korngold) ; elle aborde le rôle-titre de Iolanta à l’Opéra de Francfort et chante Tatiana d’Eugène Onéguine dans la production de Barrie Kosky au Festival d’Edimbourg. Elle se produit en concert (Quatre derniers Lieder de Strauss, Symphonie n°14 de Chostakovitch, Messe glagolitique de Janáček). Plus récemment, elle fait ses débuts au Royal Opera House de Londres dans le rôle-titre de Jenůfa et interprète les rôles-titres de Manon Lescaut à l’Opéra de Francfort, Norma au Theater an der Wien, Mardame Butterfly au Staatsoper de Vienne, Rusalka au Teatro Real de Madrid, Chrysothemis au Festival de Salzbourg dans une nouvelle production d’Elektra mise en scène par Krzysztof Warlikowski. Elle sera Senta dans Le Vaisseau fantôme au Festival de Bayreuth 2021.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Grigorian.Asmik

Née à Tirana, Enkelejda Shkoza a étudié au Conservatoire de sa ville natale. Elle débute dans le Stabat Mater de Pergolèse à Strasbourg. Installée en Italie, elle obtient un diplôme de chant au Conservatoire Verdi de Milan et remporte le premier prix du concours international Leyla Gencer à Istanbul.Elle se produit depuis sur les grandes scènes lyriques internationales, dans des œuvres telles que Rigoletto, Così fan tutte, Madame Butterfly, La Dame de pique, La Damnation de Faust<a name="_Hlk183430042">,</a> La Cenerentola, Gianni Schicchi, Suor Angelica, Carmen, Maometto II, Falstaff, La Force du destin, La Straniera, Guillaume Tell, Maria Stuarda, Roberto Devereux, Les Contes d'Hoffmann, La Fille du régiment, Aida, Un bal masqué, Le Trouvère, L’Italienne à Alger, Nabucco, Pelléas et Mélisande, Lakmé, La Damoiselle élue et Jeanne d'Arc au bûcher.Elle a interprété le Requiem de Verdi à de nombreuses reprises, ainsi que le Stabat Mater de Rossini. Elle a participé à la première mondiale de la Missa Solemnis pro Jubileo Domini Nostri Tertio Millennio de Menotti au Colisée de Rome.Plus récemment, elle a incarné La Frugola, La Suor Zelatrice et Zita (le Triptyque) au Festival de Salzbourg, Azucena (Le Trouvère) au Festival Verdi de Parme, Ulrica / Madame Arvidson (Un bal masqué) à Tenerife et Marseille, Geneviève (Pelléas et Mélisande) à Modène et Piacenza, Mrs Quickly (Falstaff) à Athènes, La Frugola (Il Tabarro) à l'Opéra de Rome, Emilia (Otello, en concert) à Aix-en-Provence et en tournée avec le Teatro di San Carlo de Naples, Ježibaba (Rusalka) au Palau de les Arts Reina Sofia de Valence et Suzuki (Madame Butterfly) au Royal Opera House de Londres.Au cours de la saison 2024-2025, elle interprète entre autres les rôles de Solocha (La Nuit de Noël de Rimski-Korsakov) à Francfort, Emilia au Teatro Real de Madrid et Zita avec l'Orchestra Haydn de Bolzano et Trento.



À l’Opéra national de Paris : Madame Butterfly (Suzuki), 1998, 2011 ; Les Contes d’Hoffmann (Giulietta), 2000 ; Così fan tutte (Dorabella), 2003

Shkoza.Enkelejda  1

Alexey Neklyudov a commencé sa carrière musicale à Reutov, près de Moscou, sa ville natale. Il poursuit sa formation au Centre d’opéra Galina Vishnevskaya et à l’Institut Gnessine à Moscou, où il étudie avec Svetlana Nesterenko. Pendant ses études, il a remporté plusieurs concours de chant. En 2012 et 2013, il a reçu des bourses du Philharmonique national de Russie et de la Fondation Müslüm Magomayev, puis il a participé à l'Académie du Festival d'Aix-en-Provence en 2015.Parmi ses précédents engagements, citons les rôles de Lenski (Eugène Onéguine) au Festival de Bregenz, Alfredo (La Traviata) au Deutsche Oper am Rhein et au Komische Oper de Berlin, Nemorino (L’Élixir d’amour) au Theater de Saint-Gall, Ferrando (Così fan tutte) à l'Opéra de Zurich et Lenski dans une version de concert à la Fondation Gulbenkian. Il est aussi régulièrement invité au Théâtre Bolchoï de Moscou, où il apparaît dans les rôles de Ferrando, Alfredo, Lenski ou Belfiore (La finta giardiniera), entre autres.Il a fait ses débuts dans le rôle de Don Ottavio (Don Giovanni) lors de représentations en concert avec l'Orchestre de chambre de Moscou. Au cours de la saison 2021-2022, Alexey Neklyudov chante Percy (Anna Bolena) à l’Opéra de Zurich et Rinuccio (Le Triptyque) au Festival de Salzbourg. Au début de la saison 2023-2024, il fait ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone dans le rôle de Lenski.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Neklyudov.Alexey (c) the artist

Après neuf ans en tant que membre de l'ensemble du Bayerische Staatsoper de Munich, le ténor irlandais Dean Power se produit sur les grandes scènes lyriques internationales. Né à Clarecastle, en Irlande, il a étudié à Dublin avec Mary Brennan et la répétitrice Mairead Hurley à la Royal Irish Academy of Music et au D.I.T. Conservatory of Music and Drama. Il a obtenu son diplôme du studio d'opéra du Bayerische Staatsoper de Munich à la fin de la saison 2011-2012 puis est devenu membre à part entière de l'ensemble.Ses récents engagements incluent ses débuts au Teatro Real de Madrid dans le rôle de Graf Elemer (Arabella), au Festival de Salzbourg dans les rôles de Gherardo (Gianni Schicchi) et d’un venditore (Il Tabarro), au Festival de Pâques de Salzbourg dans le rôle de Heinrich der Schreiber (Tannhäuser), son retour à l'Irish National Opera pour faire ses débuts dans le rôle de Ferrando (Così fan tutte).Il a également rejoint la Fondation Dudamel pour chanter Jaquino dans une représentation semi-scénique unique de Fidelio sous la direction de Gustavo Dudamel – une performance créée spécialement pour les publics sourds et entendants. Au cours de la saison 2023-2024, Dean Power rejoint le Cork Opera House en tant qu'artiste associé de Cara O'Sullivan, avec des performances telles que Tamino (La Flûte enchantée), un programme d'arias pour leur Soirée culturelle, un concert de Noël et un concert de gala d'ouverture.Par ailleurs, il chante la Messa di Requiem de Verdi au Cadogan Hall ainsi qu'à Limerick et Maynooth, en Irlande, et interprète la première mondiale de chansons nouvellement commandées à Munich. Il rejoint également l'Orchestre philharmonique national arménien pour la Passion selon saint Jean et le Blackwater Valley Opera Festival dans le rôle de Salieri (La Zingarella).

Débuts à l’Opéra national de Paris

Power.Dean 3 (c) Fritz Beck

Lavinia Bini est diplômée en chant avec mention du Conservatoire Cherubini de Florence et lauréate du concours international Renata Tebaldi. Elle a fait ses débuts dans le rôle de Despina (Così fan tutte) à Rome et a participé à la production du Barbier de Séville à Fermo mise en scène par Damiano Michieletto. Elle s’est notamment produite dans Le Chapeau de paille d’Italie et Gianni Schicchi à Florence, Rinaldo, Le Mariage secret de Cimarosa et Così fan tutte à Ravenne, Les Deux Figaro à Buenos Aires, L’Élixir d’amour, Don Giovanni et Les Lombards à la première croisade à Turin et Bologne, Don Giovanni au Festival de Macerata, La Rondine en tournée en Italie, La Somnambule, Don Giovanni, Idoménée et Le Triptyque à Salzbourg, La Bohème à Gênes, Cagliari et Liège, Don Carlo à Parme, Fidalba et Artabano de Hasse au Festival Purtimiro de Lugo, Un bal masqué, La Ciociara de Tutino et Don Pasquale à Cagliari, Rigoletto à Liège, L’Italienne à Alger à Paris, 7 Minuti de Battistelli à Nancy, L'ammalato immaginario de Vinci à Martina Franca, La Veuve joyeuse, Gianni Schicchi, La Voix humaine et Le Secret de Susanne à Vérone, Le Barbier de Séville à La Scala de Milan, Carmen aux Arènes de Vérone. Plus récemment, elle a fait ses débuts dans le rôle de Mimi (La Bohème) au Teatro Verdi de Trieste. Elle s'est aussi produite en concert à Mascate, où elle a également interprété le rôle de Despina. Elle a chanté Der Kaiser von Atlantis à Palerme, Oscar/Otto (Un bal masqué) en tournée en Italie, la Petite Messe solennelle de Rossini à Tarente, Musetta (La Bohème) en version de concert à Haïfa et Tel Aviv avec l'Orchestre philharmonique d'Israël, Berta (Le Barbier de Séville) à Mascate, Adina (L’Élixir d’amour) à Bologne et Norina (Don Pasquale) à Tokyo. Parmi ses projets, citons Le Maschere de Mascagni au Festival de Wexford et Così fan tutte à Liège.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Bini.Lavinia (c) Michele Monasta

Né à Barcelone en 1978, Manel Esteve Madrid étudie la musique au Conservatoire municipal et le chant avec son père, le baryton Vicenç Esteve. Il a également pris des cours avec Joan Pons, Jaume Aragall, Bonaldo Giaiotti, Eduard Giménez, Carlos Chausson et Rolando Panerai. Il a été lauréat des concours internationaux de chant Pedro Lavirgen et Manuel Ausensi. En 1999, il fait ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone dans le rôle d’Uberto (La Serva padrona). Dès 2000, il participe aux saisons et festivals les plus importants de la scène musicale espagnole , dont le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, le Teatro Real de Madrid, le Teatro de la Zarzuela, le Palau de la Música catalana, l’ABAO de Bilbao, le Teatro de la Maestranza, l’Opéra d’Oviedo, l’Auditorio Nacional de Madrid, l’Opéra de Minorque, le Palau de les Arts Reina Sofía de Valence, le Teatre Principal de Mallorque, le Teatro Calderón, le Teatro Arriaga, la Quinzaine Musicale de Saint-Sébastien, le Festival Castell de Peralada, entre autres. Il a également collaboré avec d'importants orchestres, interprétant pour l’essentiel du répertoire de concert. Notons également sa participation à Carmina Burana au Palau de la Música catalana à Barcelone dans le cadre de la commémoration du 50e anniversaire de la Radio-Télévision espagnole en Catalogne. Parmi ses engagements plus récents, citons les rôles de Betto di Signa (Gianni Schicchi) au Festival de Salzbourg, Hajný (Rusalka) au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Palau de les Arts Reina Sofía de Valence, Schaunard (La Bohème) au Teatro Real de Madrid, à Bilbao et au Teatro Regio de Turin, Papageno (La Flûte enchantée) à l'Opéra d'Oviedo, Lescaut (Manon) à Santiago du Chili et Oviedo, Michonnet (Adriana Lecouvreur) au Teatro Real de Madrid, Ping (Turandot) et Sharpless (Madame Butterfly) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Esteve Madrid.Manel 1 (c) Anna Forcada

Iurii Samoilov a travaillé avec de nombreux chefs d’orchestre, notamment Richard Bonynge, Sir Antonio Pappano, Antonello Manacorda, Marc Soustrot, Marc Albrecht, Gustav Kuhn, Jonathan Cohen, Roberto Abbado, Sebastian Weigle, Riccardo Frizza, Pablo Heras-Casado, Theodor Guschlbauer, Pier Giorgio Morandi, Erki Pehk, Lorenzo Viotti, Alain Altinoglu, Tadaaki Otaka, Joana Mallwitz, et avec des metteurs en scène tels que Sir Jonathan Miller, Claus Guth, Pierre Audi, Dmitri Tcherniakov, Harry Kupfer, Keith Warner, Laurent Pelly, Jens-Daniel Herzog, Peter Stein, David Alden, Sven-Eric Bechtolf, Christof Loy et Damiano Michieletto. Il a chanté Papageno (La Flûte enchantée), Sir Riccardo Forth (Les Puritains), Danilo (La Veuve joyeuse), Eugène Onéguine (rôle-titre), Marcello (La Bohème), Mr Astley (Le Joueur), Guglielmo (Così fan tutte), Don Giovanni (rôle-titre), le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) et Enrico Ashton (Lucia di Lammermoor). Parmi les moments forts de ses dernières saisons, citons ses débuts aux États-Unis dans le rôle-titre d’Eugène Onéguine au Michigan Opera Theatre de Detroit, ses débuts aux BBC Proms, son interprétation de Belcore dans L’Élixir d’amour à Macerata, le rôle-titre de Billy Budd au Théâtre du Bolchoï de Moscou, Omar du Siège de Corinthe de Rossini au Festival Rossini de Pesaro, Masetto de Don Giovanni au Festival de Salzbourg et à l’Opéra national des Pays-Bas, ou encore ses débuts au Teatro Real de Madrid dans le Coq d’Or. Au cours de la saison 2021-2022, il se produit dans L’Italienne à Londres, La Veuve joyeuse et Così fan tutte à Francfort. Il fait également ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Schaunard de La Bohème et retourne au Festival de Salzbourg. Dans les saisons à venir, il fera ses débuts au Gran Teatro del Liceu de Barcelone et retournera au Metropolitan Opera et au Festival Rossini de Pesaro.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Samoilov.Iurii 3 (c) Tatyana Bogashova

Theresa Kronthaler a grandi à Rome. Après son diplôme à la Hanns-Eisler Hochschule de Berlin, elle n'a cessé de se produire sur les grandes scènes d'Europe.En tant que membre du Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf, puis du Komische Oper de Berlin, elle a interprété des rôles majeurs dans des productions de L'Orfeo, Giulio Cesare, Xerxès, Les Noces de Figaro, Così fan tutte, La Clémence de Titus, La Belle Hélène, Les Contes d'Hoffmann et Hänsel et Gretel.Elle s'est également produite en tant qu'invitée régulière au Theater an der Wien, à l'Opéra de Francfort, au Grand Théâtre de Genève, au De Vlaamse Opera d’Anvers, à l'Opéra de Brême et au Teatro Real de Madrid dans des rôles tels que ceux de Carmen, Eglantine (Euryanthe), la Dame (Cardillac), Clairon (Capriccio), Marguerite (La Damnation de Faust), Elisabetta (Maria Stuarda), Isoletta (La straniera) ainsi que dans plusieurs premières mondiales. Au cours de la saison 2023-2024, Theresa Kronthaler fait ses débuts dans le rôle de Sieglinde (La Walkyrie) au Théâtre de Bâle.En concerts, elle a effectué plusieurs tournées en Espagne, en Italie, en Ukraine, en Suisse, au Royaume-Uni et en Égypte, et s'est produite sur diverses scènes internationales, notamment au Musikverein de Vienne, à la Philharmonie de Berlin, au Konzerthaus de Berlin, dans la Grande salle de la Société philharmonique de Saint-Pétersbourg et à la Tonhalle de Düsseldorf.Elle a travaillé avec des metteurs en scène tels que Christoph Loy, Barry Kosky, Keith Warner, Lydia Steier, et a chanté sous la direction de chefs d’orchestre tels que Henrik Nanasy, Markus Poschner, Michael Boder, Marin Alsop et Jonathan Nott.Son premier album intitulé « The Living Loving Maid » – réinterprétation moderne d'airs baroques célèbres adaptés par les membres de son Kronthaler Trio – a été publié par Sony Classical.Débuts à l’Opéra national de Paris

Kronthaler.Theresa 3 (c) 

Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisLe baryton-basse canado-arménien Vartan Gabrielian est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en interprétation vocale du Curtis Institute of Music. Il est également un ancien élève de l’Ensemble de la Canadian Opera Company de Toronto et de l’Apprentice Program de l’Opéra de Santa Fe.Il a été finaliste du concours Belvédère en 2022 et demi-finaliste du concours Laffont du Metropolitan Opera de New York en 2023. Il a également reçu de nombreux prix d’organisations telles que le Metropolitan Opera National Council, la Sylva Gelber Foundation, la Career Bridges Schuyler Foundation, la Jacqueline Desmarais Foundation, la Gerda Lissner Foundation et la George London Foundation.La saison passée, il a notamment interprété les rôles de de Nick Shadow (The Rake’s Progress) au Festival de Verbier, Basilio (Le Barbier de Séville) au Metro Opera de Des Moines, Fasolt (L’Or du Rhin) à l’Opéra d’Edmonton ainsi que Basilio, Frère Laurent (Roméo et Juliette) et le Capitaine (Florencia en el Amazonas) à l’Opéra de San Jose.Il rejoint la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris à compter de la saison 2024-2025.À l’Opéra national de Paris : La Traviata (Dottore Grenvil), 2024 ; Madame Butterfly (Lo Zio Bonzo), 2024 ; The Rake’s Progress (Keeper of the madhouse), 2024

Gabrielian.Vartan 2 (c) Sam Gaetz

Gianni Schicchi

Né à Barnaoul en Russie, Roman Burdenko a remporté de nombreux concours de chant prestigieux, notamment le premier prix du concours international d’Opéra de Moscou, le deuxième prix du concours Long-Thibaud-Crespin à Paris en 2011, le troisième prix du concours Operalia Plácido Domingo à Pékin en 2012 et le deuxième prix du 32e concours international Hans Gabor-Belvedere à Amsterdam en 2013. Il se produit sur les grandes scènes lyriques internationales, parmi lesquelles La Scala de Milan, le Deutsche Oper de Berlin, le Théâtre Mariinsky, le Grand Théâtre de Genève, les Arènes de Vérone, l’Opéra national de Paris et le Staatsoper Unter den Linden de Berlin.Parmi les rôles qu’il a interprétés ces dernières saisons, citons le Baron Scarpia (Tosca), Jago (Otello), Tonio (Paillasse), Alfio (Cavalleria rusticana) Don Carlo di Vargas (La Force du destin), Rodrigo (Don Carlo), Alberich (la Tétralogie), Giorgio Germont (La Traviata), Jack Rance (La Fille du Far-West), Amonasro (Aida), Graf Tomsky (La Dame de pique), Enrico Ashton (Lucia di Lammermoor), Barnaba (La Gioconda) et les rôles-titres de Rigoletto, Nabucco et Macbeth.Au cours de la saison 2024-2025, il interprète notamment le Baron Scarpia au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Macbeth au Deutsche Oper de Berlin, Tonio au Teatro Comunale de Bologne, Michele (Il Tabarro) au Teatro Verdi de Trieste et Michele (Gianni Schicchi) à l’Opéra national de Paris.À l’Opéra national de Paris : Tosca (Barone Scarpia), 2022

Burdenko.Roman (c) Daniil Rabovsky NB

Joshua Guerrero est diplômé du Young Artist Program et lauréat du Eva and Marc Stern Artist Award de l’Opéra de Los Angeles. Il a obtenu le deuxième prix du concours Operalia Plácido Domingo et est lauréat de la bourse de la Richard Tucker Foundation.Il s’est produit à l’Opéra national de Washington (La Traviata), au Houston Grand Opera (Florencia en el Amazonas), à la Canadian Opera Company de Toronto (La Bohème et Rigoletto), au Festival de Glyndebourne (Madame Butterfly), au Florida Grand Opera (Lucia di Lammermoor).Il est retourné à l’Opéra de Los Angeles pour ses débuts dans le rôle de Macduff (Macbeth) et a débuté dans ce même rôle à l’Opéra de Zurich. À l’Opéra de Los Angeles, il a chanté dans Moby Dick et dans Ghosts of Versailles. Il a fait ses débuts à l’Opéra national de Bordeaux dans Simon Boccanegra, au Teatro de la Maestranza à Séville dans L’Élixir d’amour et à l'Opéra de Santa Fe dans Roméo et Juliette.En concert, on a pu le voir avec Gustavo Dudamel dans la Symphonie n°9 de Beethoven avec l'Orchestre philharmonique de Los Angeles ainsi que dans le Requiem de Verdi avec l’Orchestre symphonique de Santa Fe. Il a fait ses débuts dans le rôle de Rodolfo (La Bohème) à Caracas.Récemment, il a fait ses débuts au Lyric Opera de Chicago dans Macbeth, au Teatro Real de Madrid et au Royal Opera House de Londres dans La Bohème, à l’Opéra national d’Amsterdam dans Tosca, au Festival de Salzbourg dans Il Tabarro.Durant la saison 2022-2023, il fait ses débuts au Staatsoper de Vienne (Macbeth), au Bayerische Staatsoper de Munich (Manon Lescaut) et retourne au Royal Opera House de Londres (Madame Butterfly), au Lyric Opera de Chicago (Don Carlos), à l’Opéra de Francfort (Manon Lescaut) et à l’Opéra de Santa Fe (Tosca). Prochainement, il fera ses débuts au Teatro dell'Opera de Rome.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Guerrero.Joshua

Après avoir obtenu son diplôme à l'École d'art dramatique Galante Garrone de Bologne et après quelques années passées dans diverses compagnies théâtrales, Andrea Giovannini commence à étudier le chant et fait ses débuts à l'opéra dans le rôle de Danilo (La Veuve joyeuse) sous la direction de Massimo de Bernart.Il se produit dans les rôles de Fenton (Falstaff) au Festival de Grange Park à Londres, Rodolfo (La Bohème) à Dublin, Alfredo (La Traviata) à Nuremberg et Dijon. Il a ensuite enchaîné les prises de rôles : Rinuccio (Gianni Schicchi) à Modène, Camille de Rossillon (La Veuve joyeuse) à Naples et à Rome, Edgardo (Lucia di Lammermoor) à Dijon, Tamino (La Flûte enchantée) à Massy, Nemorino (L’Élixir d’amour) avec l'Opera Zuid, le Requiem de Verdi avec l'Orchestre du Brabant à Eindhoven et à Poznan.Parmi ses autres engagements passés, citons notamment les rôles de Normanno (Lucia di Lammermoor), Basilio (Les Noces de Figaro) et Spoletta (Tosca) à Rome, Edmondo (Manon Lescaut) à Florence, Goro (Madame Butterfly) à Naples et Parme, Abdallo (Nabucco) à Cagliari, Flavio (Norma) à Turin, Prunier (La Rondine) à Lucques, Pise, Livourne, Modène, Ravenne et Rome.Plus récemment, il a chanté Pepe (Paillasse), Dr Cajus (Falstaff) et Don Girolamo (Agnese) au Teatro Regio de Turin, Edmondo à Vérone, Action (West Side Story) à Rome, Monostatos (La Flûte enchantée) à Catane, l’Abbé (Adriana Lecouvreur) au Festival de Salzbourg, où il est revenu pour Il Tinca (Il Tabarro), Pang (Turandot) au Festival Puccini de Torre del Lago et Maître Trabuco (La Force du destin) à Parme.En tant que membre de l'Ensemble du Staatsoper de Vienne, Andrea Giovannini a chanté dans des productions telles que Madame Butterfly, Salomé, Tosca, Falstaff, Les Noces de Figaro, Adriana Lecouvreur, Werther, Boris Godounov, Le Chevalier à la rose, La Fille du Far-West et Dialogues des carmélites.Ses projets comprennent, entre autres, Didon et Énée / Les Sept Péchés capitaux à Bologne et à Reggio Emilia.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Giovannini.Andrea

Formée à l’Académie de l’Opéra national de Paris Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisOriginaire de New York, Ilanah Lobel-Torres obtient son baccalauréat au New England Conservatory et sa maîtrise en interprétation vocale à la Mannes School of Music. Dès la fin de son master en 2019, elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris. Dans ce cadre, elle chante sur les scènes de l’Opéra Bastille et du Palais Garnier, ainsi qu’en tournée à Beyrouth, à La Grange au Lac à Évian et à l’Opéra de Dijon. En septembre 2020, elle reçoit un diagnostic de lymphome médiastinal primaire à cellules B et subit six cycles de chimiothérapie. Six mois après avoir terminé son traitement, elle revient à Paris pour la saison 2021-2022 de l’Opéra national de Paris. Elle se produit sur les scènes de La Grange au Lac en Ozia (La Giuditta) sous la direction de Thibault Noally, de l’Opéra de Dijon en Costanza (L’isola disabitata) sous la direction de Faycal Karoui. Elle s’est également produite en concerts avec l’Académie et en tant que soliste unique dans des séries de concerts de musique de chambre avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Au cours de la saison 2022-2023, Ilanah Lobel-Torres reprend le rôle d’Ozia au Festival de la Chaise-Dieu et au Festival Sinfonia en Perigord avec Les Accents et Thibault Noally, fait ses débuts à l’Opéra de Santa Fe dans le rôle de la Première Nymphe (Rusalka) sous la direction de Lidiya Yankovskaya et comme doublure de Proserpina (L’Orfeo) sous la direction de Harry Bicket. Elle est membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris depuis la saison 2023-2024.









À l’Opéra national de Paris : L’Enfant et les Sortilèges (la Bergère, la Chauve-souris), 2020 ; Manon (Javotte), 2022 ; Les Noces de Figaro (una donna, Barbarina), 2022 ; Peter Grimes (Second Niece), 2023 ; L’Affaire Makropoulos (Krista), 2023 ; Adriana Lecouvreur (Madamigella Jouvenot), 2024 ; Salomé (ein sklave), 2024 ; Les Brigands (Zerlina), 2024

Ilanah Lobel Torres © Barbara Torres

Chae Hoon Baek étudie le chant à l’université Kosin de Busan avant de rejoindre l’Académie internationale de musique de Rome, où il obtient son diplôme de chanteur lyrique et de chef de chœur. Il est également diplômé du conservatoire de Campo Basso. Il intègre le Chœur de l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome et est lauréat de divers concours de chant à Rome, Naples et Ciampino entre 2002 et 2005. En tant que soliste, il se produit en concerts en Angleterre, au Japon et en Corée du Sud, ainsi que, en 2007, à l’Opéra national du Rhin (rôle d’un Troyen dans Idomeneo). Il se produit également dans des opéras tels que La Bohème, La Traviata, Don Giovanni, L’Élixir d’amour. Depuis 2010, il fait partie des Chœurs de l’Opéra national de Paris.

À l’Opéra national de Paris : Le Chevalier à la rose (un laquais de la Maréchale), 2016 ; Le Trouvère (un messo), 2023

chae hoon baek

Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisPranvera Lehnert Ciko fait des études de violon et de chant dans sa ville natale de Tirana (Albanie). À l’âge de 18 ans, elle s’installe à Paris et intègre la classe de Peggy Bouveret au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où elle obtient un premier prix en 1999. Elle chante à Toulouse sous la direction de Marc Bleuze dans Le Téléphone de Menotti (1997) et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris dans une version de concert de Don Pasquale (1998). Entre 1998 et 1999, elle participe à une tournée de Manon et des Noces de Figaro avec L’Opéra Éclaté. Elle est également invitée à deux reprises au Festival de Saint-Céré, notamment pour un récital de lieder de Schubert. Elle se produit en concerts, dans des œuvres telles que le Stabat Mater de Pergolèse avec l’Orchestre des Archets de Paris à la Sainte-Chapelle et la Messe en sol majeur de Schubert à Béziers. Elle est membre des Chœurs de l’Opéra national de Paris depuis 1999. Elle participe régulièrement aux concerts de musique de chambre donnés au Studio et à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, avec un répertoire très varié (Brahms, Schubert, Mendelssohn, Rossini, Donizetti ou des opérettes viennoises).







À l’Opéra national de Paris : Dialogues des carmélites (Sœur Saint Charles), 2004 ; Le Nain (l’Amie de l’Infante), 2013 ; Madame Butterfly (la Cugina), 2014 ; Le Songe d’une nuit d’été (soliste), 2017, 2022 ; Yvonne, princesse de Bourgogne (la Troisième Dame), 2019 ; Turandot (Ancella), 2023

pranvera lehnert ciko

Il Tabarro

Née en Finlande, Karita Mattila a fait ses études à l’Académie Sibelius d’Helsinki avec Liisa Linko‑Malmio puis, à partir de 1984, avec Vera Rozsa. Elle s’est rapidement imposée sur les grandes scènes lyriques internationales, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Valery Gergiev ou Esa‑Pekka Salonen.Elle a participé à de nombreux événements dans le domaine de la musique contemporaine, notamment la création d’Émilie de Kaija Saariaho à l’Opéra national de Lyon. Elle a été nommée Musical America’s Musician of the Year aux États‑Unis (2005) et Chevalier des Arts et des Lettres en France (2003) et, en 2016, elle a reçu le Royal Philharmonic Society Award.Elle a interprété Kostelnicka (Jenůfa) au Metropolitan Opera de New York, au Bayerische Staatsoper de Munich et à l’Opéra de San Francisco, Emilia Marty (L’Affaire Makropoulos) à l’Opéra d’Helsinki, au Metropolitan Opera de New York et aux BBC Proms, Sieglinde (La Walkyrie) à Houston et San Francisco, Marie (Wozzeck) au Royal Opera House de Londres, le rôle‑titre d’Ariane à Naxos au Bayerische Staatsoper de Munich et au Royal Opera House de Londres, Plotina (Hadrian de Rufus Wainwright) à la Canadian Opera Company de Toronto, Madame de Croissy (Dialogues des carmélites) au Metropolitan Opera de New York, Leokadja Begbick (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny) au Festival d’Aix‑en‑Provence, Ortrud (Lohengrin) au Bayerische Staatsoper de Munich et Hérodias (Salomé) à la Canadian Opera Company de Toronto et au Houston Grand Opera.Cette saison, elle sera notamment Clytemnestre (Elektra) à Londres et Kostelnicka à Rome. Parmi ses enregistrements, deux ont reçu un Grammy Award pour le meilleur enregistrement discographique : Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (1998) et Jenůfa (2004).À l’Opéra national de Paris : Lohengrin (Elsa von Brabant), 1996 ; La Veuve joyeuse (Hanna Glawari), 1997 ; La Dame de pique (Lisa), 1999, 2001 ; Salomé (rôle-titre), 2003 ; Ariane à Naxos (Ariane, Primadonna), 2015 ; Rusalka (la Princesse étrangère), 2019 ; Salomé (Hérodias), 2022

Mattila.Karita.5.(c) Marica Rosengard NB

Après des études de psychologie, Hanna Schwarz commence des études musicales à l’Académie de musique de Hanovre, où elle fait ses débuts dans La Walkyrie (Siegrune) avant d’intégrer la troupe du Staatsoper de Hambourg. Elle est invitée depuis 1975 au Festival de Bayreuth, où elle a interprété les rôles d’Erda, Fricka, Waltraute (la Tétralogie) et Brangaene (Tristan et Isolde). Elle enregistre le rôle de Waltraute pour Deutsche Grammophon sous la direction de James Levine. Sa carrière prend rapidement un essor international et elle se produit dans la Tétralogie un peu partout dans le monde (Opéra de San Francisco, Metropolitan Opera de New York avec James Levine, Bayerische Staatsoper de Munich avec Wolfgang Sawallisch, Deutsche Oper de Berlin, Staatsoper de Hambourg, Royal Opera House Covent Garden de Londres avec Bernard Haitink). Le Festival de Salzbourg l’invite pour Parsifal et La Flûte enchantée sous la direction d’Herbert von Karajan, Lulu (la Comtesse Geschwitz) et Salomé (Herodias). Parmi les autres rôles qui ont marqué sa carrière, citons Octavian (Le Chevalier à la rose), le rôle-titre de Carmen (qu’elle a notamment interprété aux côtés de Plácido Domingo dans la mise en scène de Jean‑Pierre Ponnelle), la Nourrice (La Femme sans ombre), Klytämnestra d’Elektra (rôle pour lequel elle est nommée « Singer of the Year » en 1997). Hanna Schwarz se consacre également à la musique contemporaine (Hans Werner Henze, Mauricio Kagel, Pierre Boulez, Alfred Schnittke, Leonard Bernstein) ainsi qu’au concert et au récital. Elle a chanté sous la direction de Karl Böhm, Seiji Ozawa, Zubin Mehta, Giuseppe Sinopoli, Lorin Maazel, Christoph von Dohnányi, Leonard Bernstein. On a pu l’entendre à l’Opéra national de Paris dans La Chauve-souris (Prince Orlofsky), Don Quichotte (Dulcinée) et Giulio Cesare (Cornelia), entre autres. Plus récemment, elle a participé aux productions de L’Opéra de quat’sous à Vienne, Londres, Paris (Théâtre des Champs-Élysées) et Hambourg, Dialogues des carmélites et La Dame de pique à Bâle, Les Soldats au Bayerische Staatsoper de Munich et à l’Opéra de Zurich, Jenůfa, Salomé, Elektra à Zurich, Charodeïka et Peter Grimes au Theater an der Wien, Daphné à Bâle et Hambourg, Jenůfa au Deutsche Oper de Berlin, à Munich, au New National Theatre de Tokyo et au Metropolitan Opera de New York.

Schwarz

Formée à l’Académie de l’Opéra national de Paris Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisOriginaire de Moscou, Margarita Polonskaya commence très tôt l’étude de la musique et du théâtre. En 2016, elle obtient le premier prix au Festival international d’opéra de Karpacz (Pologne) et la troisième place au concours de chant russe Chefs-d’œuvre de la musique russe. En 2017, elle obtient sa licence à l’Académie Gnessin de Moscou. Élève à l’Université Mozarteum de Salzbourg depuis 2018, elle est finaliste et boursière du 25e concours international de chant Feruccio Tagliavini de Deutschlandsberg et reçoit la bourse d’étude Ein Gianna Szel. Elle a remporté une bourse de la Amicitia Association des Amis des Jeunes Artistes.Elle apparaît notamment à l’Opéra Studio de l’Université Mozarteum où elle chante les rôles de Marguerite (Faust), Poppée (Le Couronnement de Poppée) et Ritualist (Tea de Tan Dun). En 2022, elle chante Pamina (La Flûte enchantée) au Festival d'Immling. Avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, qu’elle rejoint en septembre 2022 pour deux saisons, elle incarne notamment Giulia (La Scala di seta) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et Anna Maurrant (Street Scenes) à la MC93 de Bobigny. Elle a chanté le rôle du Prince Ozia (La Giuditta) à l'Auditorium du Musée du Louvre. Margarita Polonskaya a participé à la tournée de concerts « Les compositrices et la mélodie française », en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane, à Paris, Venise et à l'Internationale Musikfestspiele Saar.Margarita Polonskaya a remporté le prix de l’AROP 2022-2023, le 29e prix lyrique du Cercle Carpeaux, et a été lauréate du 15e concours international de la mélodie de Gordes. Elle a récemment interprété le Stabat Mater Pergolèse à Oppède-le-Vieux, Mimi (La Bohème) à Autun et Eurydice (Orphée et Eurydice) à Saint-Guillaume et Strasbourg.Elle est membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris pour la saison 2024-2025.









À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (Erste Dame), 2022, 2024 ; L’Enfant et les Sortilèges (la Princesse), 2023

Margarita Polonskaya

Daryl Freedman est diplômée du Cafritz Young Artist Program de l’Opéra national de Washington, où elle s’est notamment produite dans les rôles de la Princesse Eboli (Don Carlo), Getrude (Hänsel et Gretel) et Marcellina (Les Noces de Figaro). Parmi ses engagements passés, citons les rôles de Fricka (L’Or du Rhin) à l’Opéra de Virginie, le rôle-titre de Jules César à l'Opéra d’Atlanta, la Troisième Dame (La Flûte enchantée) au Metropolitan Opera de New York, Powerful Woman / Adelaide Johnson (Rise de Kamala Sankaram) à l’Opéra national de Washington, Suor Dolcina (Suor Angelica) au Festival de Salzbourg. En concerts, elle a fait ses débuts avec l'Erie Philharmonic dans la Symphonie n°2 de Mahler et s’est produite avec l'Orchestre symphonique de Fairfax pour la Symphonie n°9 de Beethoven. Au cours de la saison 2022-2023, elle a fait ses débuts dans le rôle d’Ulrica (Un bal masqué) au Lyric Opera du Maryland. Elle est ensuite retournée au Cleveland Orchestra pour la Messe n°6 de Schubert avec des représentations au Severance Hall et au Carnegie Hall. Elle a chanté Le Messie au Symphonique de Santa Fe et est retournée au Metropolitan Opera de New York pour Amneris (Aida). Au cours de la saison 2023-2024, elle interprète les rôles de la Troisième Dame et d’Ulrica au Metropolitan Opera de New York, ainsi que celui d’Amneris au Lyric Opera de Chicago.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Freedman.Daryl (c) Arielle Doneson

Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris

La mezzo-soprano néerlandaise Maria Warenberg a terminé ses études avec félicitations du jury au Conservatoire d'Amsterdam sous la direction de Sasja Hunnego. Elle est lauréate du concours Reine Elisabeth 2023 et a remporté plusieurs prix au concours Classic Young Masters.En 2021, elle a fait ses débuts dans le rôle de Stéphano (Roméo et Juliette) à Opera Zuid. En tant qu'ancien membre de l'Académie nationale néerlandaise d'Opéra à Amsterdam, elle s'est produite dans plusieurs rôles dont celui de Costanza (L'Isola disabitata de Haydn) avec l'Orchestra of the Eighteenth Century sous la direction de Kenneth Montgomery.Parmi les autres moments forts de sa carrière, citons les concerts au Tivoli-Vredenburg Hall d'Utrecht et au Concertgebouw d'Amsterdam avec l'Orchestre philharmonique de la Radio. Avec ce même orchestre, elle a participé à L’Affaire Markropoulos (version de concert) sous la direction de Karina Canellakis, également au Concertgebouw d’Amsterdam.Outre le répertoire d'opéra, Maria Warenberg a une grande passion pour le lied et s’est produite dans les principaux festivals et salles de concerts des Pays-Bas. Elle a notamment donné un récital au Festival international du lied de Zeist et a interprété Les Nuits d'été de Berlioz avec la Nordwestdeutsche Philharmonie lors du Festival Voices à Gut Holzhausen.Récemment, elle a fait ses débuts dans le rôle d'Annio (La Clémence de Titus) à l'Opéra-Ballet de Flandre, dans une production qui a également été présentée au Luxembourg et à Vienne dans le cadre des Wiener Festwochen.&nbsp;Elle est membre de la Troupe lyrique de
l’Opéra national de Paris pour la saison 2024-2025 et se produira également en
récital au Concertgebouw d’Amsterdam.




À l’Opéra national de Paris : Les Brigands (Bianca), 2024 ; La Petite Renarde rusée (le Chien), 2024

Warenberg.Maria 1 (c) Romy Treebusch

Après avoir été nommée Talent Adami Classique 2023, Camille Chopin remporte consécutivement le prix du Centre Nadia et Lili Boulanger ainsi que le grand prix révélation au concours Jeunes Espoirs Raymond Duffaut de l’Opéra d’Avignon. Elle intègre également l’Académie de l’Opéra Comique pour la saison 2023-2024. C’est à dix ans que Camille Chopin fait ses premiers pas sur scène grâce au chœur d’enfants Sotto Voce puis à douze ans en Brigitta (The Sound of Music) au Théâtre du Châtelet. Après l’obtention en 2017 d’une licence en Lettres et Arts à l’Université Paris 7 Diderot, elle se forme au département supérieur pour jeunes chanteurs du Conservatoire à rayonnement régional de Paris puis obtient son prix de chant au Conservatoire national supérieur de musique de Paris avec les félicitations du jury en 2022. Dans le cadre du premier programme tremplin du Fonds Tutti, elle bénéficie du mentorat de la soprano Nicole Car. Elle est notamment le Petit Chaperon rouge (Into the Woods de Sondheim) à l’Amphithéâtre de l’Opéra national de Paris mis en scène par Charlotte Nessi et Mike Guermyet, Servilia (L’Affaire Clemenza) à la Seine Musicale avec la compagnie Plein Jour, Suzanne (Les Noces de Figaro), Adina (L’Élixir d’amour) avec le collectif Cosa Sento, la Princesse et la Chatte (L’Enfant et les sortilèges) de la compagnie Ginette, Barberine (Les Noces de Figaro) avec Opera Fuoco. Elle participe également à la production d’Emmanuelle Haïm Le Retour à Versailles. Son duo avec la pianiste Heloïse Bertrand-Oleari est soutenu par l’association Jeunes Talents. En 2024, elle est la soprano de la Messe en ut mineur de Mozart dirigée par Marc Korovitch au Corum de Montpellier, et celle de Pulcinella de Stravinsky à l’Opéra Comique, dirigé par Louis Langrée et mis en scène par Guillaume Gallienne.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Chopin.Camille 4 (c) Marie-Louise Le Goff

Originaire
de Toulouse, Lisa Chaïb-Auriol commence le chant à la maîtrise du Théâtre du
Capitole. Diplômée en chant lyrique et alto du CRR de Toulouse, elle suit une
formation de théâtre et un cursus à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. À 18
ans, elle rejoint le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de
Paris dans la classe de Frédéric Gindraux et obtient son master après avoir
étudié auprès de Léa Pasquel, Jean-Philippe Clerc et Antoine Palloc. Elle
poursuit sa formation lors de masterclasses avec Karine Deshayes, Sandrine Piau,
Jean-Yves Ossonce, Regina Werner, Brigine Jäger, Mireille Delunsch et
Jean-Jacques Cubaynes.Primée à deux reprises au Concours de l’Opéra Grand
Avignon, Lisa Chaïb-Auriol est finaliste régionale du concours Voix Nouvelles.
Elle remporte le prix Engie – Révélation du festival international Les
Escapades Musicales ainsi que le prix Jeune Espoir du concours international de
Mâcon. Jeune espoir de la première édition du concours Corsa lirica, elle
reçoit le prix de l’Opéra national de Montpellier au Concours de Mélodie de
Gordes avec la pianiste Ninon Hannecart-Ségal. Elle est lauréate du fonds de
Tarrazi ainsi que du legs Maria Godart-Kareska et a obtenu en janvier 2020 le
prix de la Vocation de la fondation Marcel Bleustein-Blanchet.Invitée à se
produire en récital à l’Opéra Grand Avignon et au Théâtre Thalia de Budapest,
elle interprète Pamina et Papagena de La Flûte enchantée de Mozart, Isis
de Giove in Argo d’Antonio Lotti sous la direction de Leonardo García
Alarcón, Micaëla de Carmen sous la direction de Béatrice Uria Monzon,
Suzanne des Noces de Figaro et Sylvia de L’Isola disabitata de
Haydn.Formée au répertoire sacré, elle est soliste dans la Passion selon
Saint-Matthieu de Bach dirigée par Jos Van Veldhoven à Notre-Dame de Paris,
dans le Gloria de Poulenc à la Basilique Saint-Sernin de Toulouse, dans le
Requiem de Fauré à l’église de la Madeleine à Paris, ainsi que dans le Requiem
de Mozart à la basilique de Reims. En 2021, elle se produit en récital avec
Julie Depardieu et dans La Diane Française dirigée par Stéphanie-Marie
Degand au Festival Baroque de Pontoise.Lisa Chaïb-Auriol rejoint l’Académie de
l’Opéra national de Paris en septembre 2023. Elle interprète le rôle de la
Bergère et de la Chauve-souris dans la mise en scène de L’Enfant et les
sortilèges de Ravel par Richard Jones et Antony McDonald au Palais Garnier
ainsi que le rôle de Shirley Kaplan dans Street SceneS sous la direction
d’Yshani Perinpanayagam et dans la mise en scène de Ted Huffman à la
MC93-Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis.

Lisa Chaïb-Auriol

Née en Lettonie, Silga Tīruma obtient son diplôme de chant (opéra, concertiste et mélodie) à l’Académie de Musique J. Vitols de Riga. Elle est sélectionnée par l’Opéra studio pour interpréter les rôles d’Adina dans L’Élixir d’amour, Gretel dans Hänsel et Gretel et Fanny dans Il Cambiale di matrimonio à l’Opéra de Riga. Elle complète son Master de chant lyrique avec félicitations du jury à l’Université de Musique et d’Art dramatique de Graz en Autriche ; le jury du Concours international de chant Riccardo Zandonai de Riva del Garda en Italie lui attribue le prix de la meilleure interprétation de R. Zandonai. Elle chante le rôle féminin principal lors de la création mondiale de l’opéra Franz Jägerstätter de Viktor Fortin à Graz. À Vienne, elle rencontre Christa Ludwig dont elle reçoit l’enseignement et les encouragements. Elle travaille sous la direction du chef d’orchestre Gustav Kuhn les rôles de Papagena (La Flûte enchantée) et Eva (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg) au Festival du Tyrol à Erl en Autriche. Elle interprète Rosalinde (La Chauve-souris), Donna Elvira (Don Giovanni), Lelde (premier rôle féminin) de Spèlèju, dancoju d’Imants Kalniņš et le rôle-titre l’opérette viennoise Clivia de Nico Dostal à Riga. Elle chante avec le Philharmonique de Vienne au Château de Hainfeld en Autriche et participe au concert de gala du festival lyrique d’été de Sigulda (Lettonie) avec l’Orchestre de l’Opéra de Riga. En Lettonie, elle reçoit le Prix du Public aux Victoires de la Musique et la Radio Classique lui décerne le prix du meilleur début de carrière. Son répertoire s’étend de l’opéra à l’opérette en passant par la musique vocale de chambre et l’oratorio. Depuis 2015, elle fait partie des Chœurs à l’Opéra national de Paris.

Originaire de Belgique, Sophie Van de Woestyne démarre sa carrière à l’Opéra royal de Wallonie. Très vite, elle décide de s’installer à Paris afin de poursuivre la réalisation de ses différents projets professionnels. Elle chante au Théâtre du Châtelet, au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra Comique, à l’Opéra national de Lyon, au Konzerthaus de Vienne, en tournée dans les principaux théâtres de France, dans le cadre du Festival de musique baroque d’Ambronay. Elle est Junon dans Actéon. À l’Opéra national de Lyon, elle interprète Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann), la Mère (Celui qui dit oui, qui dit non) et le Requiem de Mozart. Au Théâtre du Châtelet, elle est Zoé (Véronique), Scientist (The Fly), Sister Margareta (Sound of Music). Elle est l’un des six Esprits dans Cendrillon à l’Opéra Comique, une carmélite dans Dialogues des carmélites au Théâtre des Champs-Élysées. Toujours au Théâtre des Champs-Élysées, elle chante Mrs Noe (L’Arche de Noé), Zulma (L’Italienne à Alger) et Clotilde (Norma). En 2014, elle intègre les Chœurs de l’Opera national de Paris en tant qu’artiste des Chœurs surnuméraire. Elle y est titularisée en 2018.

À l’Opéra national de Paris : Cendrillon (un Esprit), 2022 ; Peter Grimes (Fisherwoman), 2023

Équipe artistique

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Il Trittico, en représentation à l'Opéra Bastille, du 29 avril au 28 mai 2025

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