Prologue

Acte 1

Acte 2

Acte 3

Qui n’a jamais rêvé de jeunesse éternelle ? Dans L’Affaire Makropoulos, Emilia Marty, une cantatrice célèbre, a 337 ans mais en paraît 30 grâce à un élixir de longévité.Alors que les effets du breuvage s’estompent, la diva cherche à tout prix à mettre la main sur la formule qui lui permettra de conserver son éblouissante jeunesse. Ainsi s’engage une course contre la montre dont l’issue fatale serait la mort.Au croisement entre la science-fiction et le questionnement philosophique, l’avant-dernier opéra du compositeur tchèque Leoš Janáček est une œuvre d’une incroyable modernité. Créée en 1926, sa partition frappe par sa maîtrise du parler chanté, ses rythmiques âpres et son expressivité intense.En convoquant la mythologie de Hollywood, de Marilyn à King Kong en passant par Gloria Swanson, le metteur en scène Krzysztof Warlikowski livre une profonde réflexion sur le temps et l’immortalité. Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisUne Production Opéra national de Paris avec le soutien de la Fondation Orange, Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et Le Cercle audiovisuel et numériqueExtraits vidéo : Images Marylin Monroe © Film images King Kong réalisé par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack © Warner Bros Entertainment - Droits réservés Sunset Boulevard/Boulevard du crépuscule réalisé par Billy Wilder © Paramount - Droits réservésRéalisatrice : Mathilde Jobbé-Duval © Opéra national de Paris - 2023  Visuel : © Bernd Uhlig / OnP

Emilia Marty : Célèbre diva Albert Gregor : Petit-fils de Ferdinand Gregor, soi‑disant héritier du baron Prus Dr Kolenaty : Avocat de Gregor Vitek : Clerc de l’avocat Koletany Krista : Fille de Vitek Jaroslav Prus : Descendant du baron Prus Janek : Fils de Jaroslav Prus Hauk-Šendorf : Comte passant pour sénile, ancien amant d’Eugenia Montez

L'Affaire Makropoulos (saison 23/24) - 15

L'affaire Makropoulos

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L'Affaire Makropoulos

Qui n’a jamais rêvé de jeunesse éternelle ? Dans L’Affaire Makropoulos, Emilia Marty, une cantatrice célèbre, a 337 ans mais en paraît 30 grâce à un élixir de longévité. Alors que les effets du breuvage s’estompent, la diva cherche à tout prix à mett

Leoš Janáček

Né le 3 juillet 1854 à Hukvaldy, en Moravie, Leoš Janaček étudie la musique au monastère de Brno et l’orgue à Prague et au Conservatoire de Leipzig. En 1874, il rencontre à Prague Antonin Dvořak, auquel le liera une profonde amitié et qui influencera notablement ses compositions. Il fonde à Brno une école d’orgue, embryon du futur conservatoire, puis un orchestre permanent. Il compose son premier opéra, Šarka, en 1887.Nommé secrétaire du département des études folkloriques à Prague, il rassemble et révise de nombreuses mélodies populaires, et compose des œuvres liées à cette culture. Janaček puise une grande partie de son inspiration dans l’exploration du folklore morave, dans l’étude du dialecte et des coutumes de son pays natal et des bruits de la nature. Mais il sait aussi s’imposer comme un remarquable dramaturge et homme de théâtre.Il se laisse également influencer par des sources slaves : Dostoïevski, Gogol, Ostrovski et Tolstoï lui ont inspiré De la maison des morts, le poème symphonique Tarass Boulba, l’opéra Katia Kabanova et le quatuor Sonate à Kreutzer. Une puissante charge dramatique caractérise toute son œuvre : les portraits de Jenůfa et de Katia, par exemple, sont empreints d’une grande subtilité psychologique.S’il ne fera jamais école au sens esthétique du terme, il n’en demeure pas moins, toute sa vie, le militant d’une culture tchèque connectée aux réalités de son temps. Son dévouement au service de la vie musicale locale comme sa volonté de ne composer que sur la langue tchèque, avec une passion de linguiste, ralentiront sa carrière – il a longtemps été perçu comme un musicien régional.De son vivant, il ne connait qu’un succès tardif et géographiquement limité : quand Jenůfa parvient enfin à s’imposer, le compositeur a déjà 62 ans. Il a composé un ballet, neuf opéras (citons parmi les plus célèbres Katia Kabanova, Jenůfa, Osud, Les Excursions de Mr Broucek, La Petite Renarde rusée, L’Affaire Makropoulos, De la maison des morts), presque tous créés à Brno, des œuvres de musique chorale (messes, motets, cantates) parmi lesquelles la Messe glagolitique sur des textes en vieux slavon, des œuvres de musique instrumentale (rhapsodies, poèmes symphoniques, quatuors, sonates). Il meurt à Ostrava le 12 aout 1928.

Née en Finlande, Karita Mattila a fait ses études à l’Académie Sibelius d’Helsinki avec Liisa Linko‑Malmio puis, à partir de 1984, avec Vera Rozsa. Elle s’est rapidement imposée sur les grandes scènes lyriques internationales, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Valery Gergiev ou Esa‑Pekka Salonen.Elle a participé à de nombreux événements dans le domaine de la musique contemporaine, notamment la création d’Émilie de Kaija Saariaho à l’Opéra national de Lyon. Elle a été nommée Musical America’s Musician of the Year aux États‑Unis (2005) et Chevalier des Arts et des Lettres en France (2003) et, en 2016, elle a reçu le Royal Philharmonic Society Award.Elle a interprété Kostelnicka (Jenůfa) au Metropolitan Opera de New York, au Bayerische Staatsoper de Munich et à l’Opéra de San Francisco, Emilia Marty (L’Affaire Makropoulos) à l’Opéra d’Helsinki, au Metropolitan Opera de New York et aux BBC Proms, Sieglinde (La Walkyrie) à Houston et San Francisco, Marie (Wozzeck) au Royal Opera House de Londres, le rôle‑titre d’Ariane à Naxos au Bayerische Staatsoper de Munich et au Royal Opera House de Londres, Plotina (Hadrian de Rufus Wainwright) à la Canadian Opera Company de Toronto, Madame de Croissy (Dialogues des carmélites) au Metropolitan Opera de New York, Leokadja Begbick (Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny) au Festival d’Aix‑en‑Provence, Ortrud (Lohengrin) au Bayerische Staatsoper de Munich et Hérodias (Salomé) à la Canadian Opera Company de Toronto et au Houston Grand Opera.Cette saison, elle sera notamment Clytemnestre (Elektra) à Londres et Kostelnicka à Rome. Parmi ses enregistrements, deux ont reçu un Grammy Award pour le meilleur enregistrement discographique : Les Maîtres chanteurs de Nuremberg (1998) et Jenůfa (2004).À l’Opéra national de Paris : Lohengrin (Elsa von Brabant), 1996 ; La Veuve joyeuse (Hanna Glawari), 1997 ; La Dame de pique (Lisa), 1999, 2001 ; Salomé (rôle-titre), 2003 ; Ariane à Naxos (Ariane, Primadonna), 2015 ; Rusalka (la Princesse étrangère), 2019 ; Salomé (Hérodias), 2022

Mattila.Karita.5.(c) Marica Rosengard NB

Pavel Černoch a fait ses débuts dans sa ville natale, Brno, avant de se produire à Prague, Riga, Cagliari, Athènes, Graz et Vienne. Il a étudié à l'Académie Janáček de Brno puis en Italie. Il se produit régulièrement à La Scala de Milan, à l'Opéra national d’Amsterdam, au Royal Opera House de Londres, aux Festivals de Salzbourg et de Glyndebourne, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Daniel Barenboim, Kirill Petrenko, Simon Rattle et Semyon Bychkov.Il a notamment interprété les rôles de Max (Le Franc-tireur), Lenski (Eugène Onéguine) et Laca (Jenůfa) au Bayerische Staatsoper de Munich, Cavaradossi (Tosca) à La Monnaie de Bruxelles, le rôle-titre de Don Carlo et Rodolfo (La Bohème) au Staatsoper de Hambourg, Giasone (Médée) au Festival de Salzbourg, Boris (Katia Kabanova) au Royal Opera House de Londres, Don José (Carmen) à l'Opéra national de Grèce, Jenik (La Fiancée vendue) au Théâtre national de Prague, Lykov (La Fiancée du Tsar) et Pinkerton (Madame Butterfly) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et à La Scala de Milan.Plus récemment, il a interprété les rôles de Florestan (Fidelio) et Apollon (Daphné) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Cavaradossi à Hambourg et à Prague, Laca au Theater an der Wien, le Prince (Rusalka) au Semperoper de Dresde, à l’Opéra national d’Amsterdam et à Prague, Pinkerton et le rôle-titre de Faust au Staatsoper de Hambourg.Pavel Černoch se produit également en concert et a notamment interprété la Symphonie n°9 de Beethoven avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Le Chant de la Terre de Mahler avec l'Orchestre philharmonique de Prague, Les Cloches de Rachmaninov avec l'Orchestre symphonique de Boston et le Requiem de Verdi au Festival de Bergen. Au cours des prochaines saisons, il fera ses débuts au Lyric Opera de Chicago et au Metropolitan Opera de New York.À l’Opéra national de Paris : La Fiancée vendue (Jenik), 2010 ; Rusalka (le Prince), 2015 ; Eugène Onéguine (Lenski), 2017 ; Don Carlo (rôle-titre), 2017 ; Lady Macbeth de Mzensk (Serguei), 2019 ; Le Prince Igor (Vladimir), 2019

Cernoch.Pavel (c) Lenka Hatasova

Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisDiplômé du Victorian College of the Arts et finaliste du Herald-Sun Aria, Nicholas Jones a interprété différents rôles pour Opera Australia, notamment le Remendado dans Carmen, Marasquin dans Two Weddings, One Bride et Schmidt dans Werther. Il a également chanté Tamino et le Comte Almaviva dans les productions itinérantes de La Flûte enchantée et du Barbier de Séville. En 2016, il a créé le rôle de Fish Lamb dans Cloudstreet présenté par le State Opera South Australia. Il a chanté le Chœur masculin dans Le Viol de Lucrèce du Victorian Opera, les Canticles de Britten et Art of Thought de Stefan Cassomenos pour le Melbourne Recital Centre et La Création de Haydn pour le Philharmonique de Sydney. Il a également fait partie de la distribution originale de l’opéra Pecan Summer de Deborah Cheetham. Plus récemment, il a chanté Michael Driscoll dans Whiteley, ainsi que Tony dans West Side Story pour Opera Australia et Tom dans Christina’s World pour le State Opera South Australia. En 2022, il a chanté le Tsarevich Gvidon (Le Coq d’or) et Harry (Voss) à Adélaïde, Le Messie de Haendel à Sydney, Melbourne et Adélaïde, Jaquino (Fidelio) avec l’Orchestre symphonique de Sydney, et il est retourné à Opera Australia dans le rôle du Comte Almaviva. l a récemment remporté le Green Room Award pour son interprétation de David dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg à Opera Australia et a été nominé pour le prix Helpmann pour ce même rôle. En 2023, il s’est notamment produit dans la Messe en ut mineur de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Sydney et dans le rôle de Ralph Rackstraw dans HMS Pinafore pour le premier festival Gilbert &amp; Sullivan du State Opera South Australia. En 2024, il est Laertes dans Hamlet de Brett Dean à Opera Australia. Nicholas Jones est lauréat du Dame Heather Begg Memorial Award. Il intègre la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris à compter de la saison 2023-2024.







À l’Opéra national de Paris : L’Affaire Makropoulos (Vitek), 2023 ; Turandot (Pong), 2023 ; Adriana Lecouvreur (Poisson), 2024 ; The Exterminating Angel (Enrique – Waiter), 2024 Don Quichotte (Juan), 2024 ; Falstaff (Bardolfo), 2024

Jones.Nicholas (c) Patrick Togher Artists’ Management

Formée à l’Académie de l’Opéra national de Paris Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisOriginaire de New York, Ilanah Lobel-Torres obtient son baccalauréat au New England Conservatory et sa maîtrise en interprétation vocale à la Mannes School of Music. Dès la fin de son master en 2019, elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris. Dans ce cadre, elle chante sur les scènes de l’Opéra Bastille et du Palais Garnier, ainsi qu’en tournée à Beyrouth, à La Grange au Lac à Évian et à l’Opéra de Dijon. En septembre 2020, elle reçoit un diagnostic de lymphome médiastinal primaire à cellules B et subit six cycles de chimiothérapie. Six mois après avoir terminé son traitement, elle revient à Paris pour la saison 2021-2022 de l’Opéra national de Paris. Elle se produit sur les scènes de La Grange au Lac en Ozia (La Giuditta) sous la direction de Thibault Noally, de l’Opéra de Dijon en Costanza (L’isola disabitata) sous la direction de Faycal Karoui. Elle s’est également produite en concerts avec l’Académie et en tant que soliste unique dans des séries de concerts de musique de chambre avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Au cours de la saison 2022-2023, Ilanah Lobel-Torres reprend le rôle d’Ozia au Festival de la Chaise-Dieu et au Festival Sinfonia en Perigord avec Les Accents et Thibault Noally, fait ses débuts à l’Opéra de Santa Fe dans le rôle de la Première Nymphe (Rusalka) sous la direction de Lidiya Yankovskaya et comme doublure de Proserpina (L’Orfeo) sous la direction de Harry Bicket. Elle est membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris depuis la saison 2023-2024.









À l’Opéra national de Paris : L’Enfant et les Sortilèges (la Bergère, la Chauve-souris), 2020 ; Manon (Javotte), 2022 ; Les Noces de Figaro (una donna, Barbarina), 2022 ; Peter Grimes (Second Niece), 2023 ; L’Affaire Makropoulos (Krista), 2023 ; Adriana Lecouvreur (Madamigella Jouvenot), 2024 ; Salomé (ein sklave), 2024 ; Les Brigands (Zerlina), 2024

Ilanah Lobel Torres © Barbara Torres

Né à Copenhague, Johan Reuter fait ses études à l’Académie royale de musique et à l’Académie de l’Opéra royal du Danemark. Il est, depuis 1996, soliste de l’Opéra de Copenhague où il a interprété un vaste répertoire qui comprend les rôles de Richard Nixon (Nixon in China), Marsk Stig (Drot og Marsk), Joseph Rocher (Dead Man Walking), les rôles-titres de Boris Godounov et Gianni Schicchi, le Hollandais (Le Vaisseau fantôme), Dr Schön / Jack l’éventreur (Lulu), Michele (Il Tabarro), Scarpia (Tosca), Alfio (Cavalleria rusticana), Tonio (Pagliacci). Il a chanté Barak (La Femme sans ombre) au Royal Opera House de Londres, au Metropolira Opera de New York, à Berlin, Zurich et Amsterdam, le rôle-titre de Nabucco au Deutsche Oper de Berlin, Gilles de Rais (Jeanne d’Arc de Braunfels) au Festival de Salzbourg, Jaroslav Prus (L’Affaire Makropoulos) au Metropolitan Opera de New York et au Festival de Salzbourg, Wotan (L’Or du Rhin) au Bayerische Staatsoper de Munich et au Festival de Bayreuth, Wotan (La Walkyrie) à Toronto et Berlin, Wozzeck au Deutsche Oper de Berlin, Hans Sachs (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) au National Centre for the Performing Arts de Pékin, le Hollandais à Madrid et Berlin, Figaro (Les Noces de Figaro) au Theater an der Wien et au Deutsche Oper de Berlin, le rôle-titre de Macbeth à Lisbonne, Chiskov (De la maison des morts) au Royal Opera House de Londres et au Teatro Real de Madrid. Il a créé le rôle de Theseus (The Minotaur de Harrison Birtswistle) au Royal Opera House de Londres, où il a également interprété Orest (Elektra), Jochanaan (Salome), les rôles-titres de Wozzeck et Œdipe, Griaznoi (La Fiancée du tsar), Kurwenal (Tristan et Isolde). La saison passée, il a notamment été Friedrich von Telramund (Lohengrin) à Munich, Amfortas (Parsifal) à Bergen et Barak à San Francisco. Au cours de la saison 2023-2024, il est notamment Orest au Festival de Baden-Baden et à la Philharmonie de Berlin.



À l’Opéra national de Paris : De la maison des morts (Chiskov), 2005 ; Wozzeck (rôle-titre), 2022 ; L’Affaire Makropoulos (Jaroslav Prus), 2023

Reuter.Johan 2 © Dario Acosta

formé à l'Atelier lyrique de l'Opéra national de parisAprès la maîtrise de Caen, des études scientifiques et le Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Cyrille Dubois intègre l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris en 2010. Il est nommé Révélation artiste lyrique aux Victoires de la Musique en 2015 et Chevalier des Arts et des Lettres en 2022.Son répertoire l'emmène du baroque (Hippolyte d’Hippolyte et Aricie) à la musique contemporaine (l’Autre de Point d'orgue), en passant par le bel canto italien (le Comte Almaviva du Barbier de Séville), Mozart (Ferrando de Così fan tutte, Tamino de La Flûte enchantée) et l'opéra-comique français.On a pu l'entendre dans des salles telles que La Scala de Milan (Nathanaël des Contes d'Hoffmann), La Monnaie de Bruxelles (Azor de La Dispute), le Staatsoper de Vienne (Ernesto de Don Pasquale), l'Opéra de Zurich (Fenton de Falstaff), le Théâtre des Champs-Élysées ou l’Opéra Comique (rôle-titre de Fortunio).Lauréat de nombreux concours internationaux avec Tristan Raës, ils se produisent à Saint-Pétersbourg, Venise, Londres, Moscou, et enregistrent notamment des œuvres de Liszt, des sœurs Boulanger et l’intégrale des mélodies de Fauré. Cyrille Dubois se produit en concert et donne régulièrement des masterclasses.Au cours de la saison 2023-2024, il est Tamino au Théâtre des Champs-Élysées, Idamante (Idomeneo) au Théâtre du Capitole de Toulouse et Renaud (Armide) à l’Opéra Comique. Sa discographie comprend une quarantaine d’enregistrements dont le rôle-titre de Pygmalion, Iopas des Troyens, Achante d’Achante et Cephise, les Cantiques de Britten et les Grands Motets de Gervais.
À
l’Opéra national de Paris : Les Contes d’Hoffmann (Nathanaël),
2012 ; Alcina (Oronte), 2014 ; Ariane à Naxos
(Brighella), 2015 ; Le Roi Arthus (un laboureur), 2015 ; Così fan tutte (Ferrando), 2017 ; Trompe-la-mort
(Lucien de Rubempré), 2017 ; Les Huguenots (Tavannes, un moine),
2018 ; Les Troyens (Iopas), 2019 ; La Flûte enchantée
(Tamino), 2021 ; Don Giovanni (Don Ottavio), 2023

Dubois.Cyrille © Philippe Delval 2022

En 2008, le baryton-basse hongrois Károly Szemerédy a remporté le premier prix du Concours international de chant Maestro Guerrero à Madrid, puis a atteint la finale du Concours Hans Gabor Belvedere à Vienne. La même année, à Québec, il a remporté la troisième place au Concours Operalia Plácido Domingo.Parmi les moments forts de sa carrière à l'opéra, citons Orest (Elektra) et Dr Kolenaty (L'Affaire Makropoulos) au Grand Théâtre de Genève, Machiavel (Egmont) au Theater an der Wien, le Capitaine de la garde royale (Les Bassarides) au Festival de Salzbourg, Nikitich (Boris Godounov) au Bayerische Staatsoper de Munich, Escamillo (Carmen) au Teatr Wielki, Lavitski (Boris Godounov), Don Basilio (Le Barbier de Séville), Orest et le Premier Nazaréen (Salomé) au Teatro Real de Madrid.Il est fréquemment réinvité à l’Opéra de Hongrie, où il chante depuis 2014 des rôles tels que Leonardo (Noces de sang), Escamillo, Michele (Il Tabarro), Yeletsky (La Dame de pique), le Roi d’Égypte (Aida) et Crown (Porgy and Bess).En concert, il a interprété Le Château de Barbe-Bleue avec l’Orchestre philharmonique royal de Liverpool et l'Orchestre du Teatro Comunale de Bologne et Orest au Concertgebouw d'Amsterdam. En 2015, il a fait ses débuts dans le rôle du roi Salomon lors de la redécouverte de La Reine de Saba de K. Goldmark, enregistré pour CPO Classics puis donné au Théâtre de Freiburg et à l'Opéra de Hongrie.Au cours de la saison 2022-2023, il se produit dans Le Château de Barbe-Bleue au Teatro Colón de Buenos Aires et à l'Opéra national de Lyon et interprète les rôles de Orest au Bayerische Staatsoper de Munich, Klingsor et Thoas (Iphigénie en Tauride) à l’Opéra de Hongrie. Au cours de la saison 2023-2024, il est notamment Dr Koletany à l’Opéra national de Lyon et Orest au Bayerische Staatsoper de Munich.Débuts à l’Opéra national de Paris

Szemerédy.Károly (c) Pál Nánási

Né dans le Hertfordshire, en Angleterre, de parents germano-autrichiens, Peter Bronder a étudié à la Royal Academy of Music de Londres ainsi qu’au National Opera Studio, avant d’obtenir ses premiers engagements à Glyndebourne et au Welsh National Opera.Il s’est produit dans de nombreux opéras internationaux, notamment au Metropolitan Opera de New York, à l’Opéra de San Francisco, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, au Komische Oper de Berlin, à l’Opéra de Francfort, à l’Opernhaus de Zurich, à La Monnaie de Bruxelles, à La Scala de Milan, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, au Teatro Real de Madrid, au Teatro Massimo de Palerme, au Royal Opera House de Londres, à Glyndebourne et aux BBC Proms.Ses engagements récents incluent les rôles de Mime (Siegfried) à La Scala de Milan, au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, à l’Opéra de Flandre, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, au Teatro Massimo de Palerme, Hérode (Salomé) à La Scala de Milan, à l’Opéra de Flandre, au Teatro Real de Madrid et à Turin, Francfort, São Paulo et Hong Kong, Loge (L’Or du Rhin) au Scottish Opera, à l’Opéra de Stuttgart et à la Ruhrtriennale, Hauptmann (Wozzeck) à l’Opéra de Flandre et à Francfort, et le rôle-titre du Nain à Lisbonne, Francfort et Séville.Il se produit régulièrement au Royal Opera House de Londres, dans des rôles tels que Jaryshkin (Le Nez), Monostatos (La Flûte enchantée) et le Balourd miteux (Lady Macbeth de Mzensk). Il a fait ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de New York dans le role de Mime (L’Or du Rhin).Il a participé à de nombreuses émissions radiophoniques et à des enregistrements sur CD pour Decca, DGG, EMI, Philips, Teldec, Oehms et Chandos, dont le rôle-titre de Rienzi et Palestrina à l’Opéra de Francfort. Il apparaît également dans les productions DVD filmées de Salomé, Boris Godounov et Andrea Chénier.À l’Opéra national de Paris : Boris Godounov (Missail), 2018

Perter Bronder

Susanna Mälkki se produit régulièrement à travers l’Europe et l’Amérique du Nord, tant dans le domaine symphonique que dans celui de l’opéra : elle a ainsi dirigé l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, où elle est directrice musicale émérite et dont elle a été directrice musicale de 2016 à 2023, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, où elle a été premier chef invité de 2017 à 2022, l’Ensemble intercontemporain, dont elle a été directrice musicale de 2006 à 2013, l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre symphonique de Londres, le Philharmonique de Munich, l’Orchestre symphonique de Vienne, l’Orchestre de la Radiodiffusion bavaroise, et le Philharmonique de Berlin.Elle s’est notamment produite à La Scala de Milan, au Staatsoper de Vienne, au Metropolitan Opera de New York, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Royal Opera House de Londres, où elle a dirigé Innocence de Kaija Saariaho, dont elle a assuré la création mondiale en 2021 au Festival d’Aix-en-Provence.Parmi ses prochaines productions lyriques, citons Les Noces de Figaro au Bayerische Staatsoper de Munich et Fidelio au Metropolitan Opera de New York. Reconnue pour son importante contribution à l’art, Susanna Mälkki a reçu en 2011 la médaille Pro Finlandia de l’Ordre du Lion de Finlande, l’une des plus hautes distinctions finlandaises.En France, elle a été nommée Officier (2014) et Commandeur (2022) de l’Ordre des Arts et des Lettres et, en janvier 2016, elle a été faite Chevalier de la Légion d’honneur. Elle est membre de la Royal Academy of Music de Londres et de la Kungliga Musikaliska Akademien de Stockholm. En octobre 2016, elle a été nommée « Chef d’orchestre de l’année » par Musical America et, en novembre 2017, elle a reçu le Nordic Council Music Prize.À l’Opéra national de Paris : Siddharta, 2010 ; L’Affaire Makropoulos, 2013, 2023 ; Trompe-la-mort, 2017 ; Rusalka, 2019 ; Yvonne, princesse de Bourgogne, 2020 ; Wozzeck, 2022

Diplômée de l’École Normale de Taïwan (Département musique), Ching-Lien Wu
poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où
elle reçoit en 1987 le Premier prix de direction de chœur.
Elle suit des cours et stages de direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien
Béreau, Helmut Rilling, Michael Gielen et Pierre Boulez. En 1989, elle est nommée Cheffe de chant à l’Opéra de Nantes puis en 1990,
Cheffe des Chœurs assistante au Théâtre du Capitole à Toulouse.
De 1991 à 2001, Ching-Lien Wu devient Cheffe des Chœurs à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg. Le travail qu’elle y accomplit est salué par la critique
française et internationale.
Durant cette période, elle est Cheffe des Chœurs invitée aux opéras de
Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France pour divers ouvrages lyriques et oratorios. Et, en 1996,
elle est assistante de Norbert Balatsch au Festival de Bayreuth.
De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est Cheffe des Chœurs du Grand Théâtre de Genève.
En septembre 2014, elle est nommée Cheffe de Chœur du Dutch National Opera à Amsterdam. En 2016, le
magazine allemand Opernwelt désigne le Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas sous la direction de Ching-Lien Wu meilleur Chœur de l’année. Elle dirige aussi de nombreux concerts à la tête de son propre Chœur « Le Motet de Genève » avec l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestratus Genevensis. Elle est à la tête de
cet ensemble vocal de 2002 à 2012.Dès 1996, elle est invitée à donner des Masterclass de direction de chœur au CNSM de Lyon.
Et, dans son pays natal, elle est responsable des études musicales pour plusieurs productions lyriques et
notamment du Barbier de Séville, opéra dont elle signe également la mise en scène à Taïpei. Ching-Lien Wu est nommée Cheffe des Chœurs de l’Opéra national de Paris en février 2021 et prend ses
fonctions le 26 avril de la même année.   Elle est Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Krzysztof Warlikowski fait partie des rénovateurs du langage théâtral en Europe. Avec ses mises en scène, il a renouvelé l’interprétation du théâtre de Shakespeare et des tragiques grecs dont il a mis en scène de nombreuses pièces. Parmi ses réalisations, citons Angels in America, Madame de Sade, Kroum l’ectoplasme, Koniec / La Fin, (A)pollonia, Un tramway, Contes africains, Kabaret Warszawski, On s’en va, Phèdre(s) et Les Français. L’année dernière, il a présenté à La Colline – théâtre national L’Odyssée, Une histoire pour Hollywood qui a reçu le prix du meilleur spectacle étranger 2022. Extrêmement actif dans le domaine de l’opéra, il a su y transposer son langage théâtral pour permettre aux œuvres du répertoire de dialoguer avec notre époque. Il a notamment mis en scène Les Bassarides et Elektra au Festival de Salzbourg, Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Les Stigmatisés, Salomé, Tristan et Isolde et récemment Dido & Aeneas … Erwartung au Bayerische Staatsoper de Munich, Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni et Les Contes d’Hoffmann à La Monnaie de Bruxelles, Le Triomphe du temps et de la désillusion au Festival d’Aix‑en-Provence, Pelléas et Mélisande à la Ruhrtriennale, Wozzeck à l’Opéra d’Amsterdam, De la maison des morts au Royal Opera House de Londres, L’Affaire Makropoulos, Poppea e Nerone et Alceste au Teatro Real de Madrid, The Rake’s Progress au Staatsoper Unter den Linden de Berlin... Cette saison, il reprendra De la maison des morts à l’Opéra de Rome et créera une nouvelle production de Macbeth au Festival de Salzbourg. Krzysztof Warlikowski est le directeur du Nowy Teatr de Varsovie, un centre culturel interdisciplinaire. Il a reçu le Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale de Venise en 2021.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006, 2008, 2016, 2021 ; L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009, 2013 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015, 2018 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022

Scénographe, auteur des décors et des costumes de toutes les productions de Krzysztof Warlikowski, Małgorzata Szczęśniak est la co-créatrice de son langage poétique au théâtre comme à l’opéra. Elle est sortie diplômée de l’École des Beaux-Arts de Cracovie en 1972. Elle a ensuite fait des études de psychologie à l’Université Jagiellonski de 1972 à 1976.

Parallèlement, elle a animé des cours d’art pour enfants hyperactifs et participé à un projet d’art-thérapie pour schizophrènes. En 1981, tout en rédigeant sa thèse sur la psychologie de la créativité, elle débute des études à la faculté de scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Elle y obtient son diplôme en 1984. Elle décide alors de travailler pour le théâtre et part à Paris avec Krzysztof Warlikowski. Ils réalisent leur premier spectacle en 1992. 

Małgorzata Szczęśniak est également sollicitée comme scénographe par des institutions muséales : exposition de jeunes scénographes au Musée de la Silésie de Katowice en 1994, Quadriennale de scénographie de Prague en 1990 puis, en 2007, « Réalité de la transformation – transformation de la réalité » à la galerie nationale d’art Zacheta de Varsovie. Au printemps 2008, on a pu voir à Bruxelles une exposition consacrée à son travail de scénographe : « Il apparaît et disparaît sans laisser de traces ». Elle a conçu la scénographie de l’exposition « Opéra monde » au Centre Pompidou Metz en 2019 et celle de l’exposition « Around Us a See of Fire. The Fate of Jewish Civilians During the Warsaw Ghetto Uprising » qui ouvrira au Musée Polin à Varsovie. Małgorzata Szczęśniak est la responsable artistique du projet architectural du Nowy Teatr, espace théâtral et pluridisciplinaire situé à Varsovie. Elle a reçu le prix de meilleure scénographe de l’année en 2021 aux Opera Awards.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006 ; L’Affaire Makropoulos, 2007 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022 ; Hamlet, 2023

Felice Ross a conçu les lumières de nombreuses productions de théâtre, d’opéra, d’installations artistiques et de ballet en Europe, Corée, Israël, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, au Japon et aux États-Unis. Elle a notamment conçu des éclairages pour l’Opéra de Tel-Aviv (Le Barbier de Séville, Medium), l’Opéra national de Varsovie (La Dame de pique, Don Carlo, Ubu Roi, Wozzeck, Le Vaisseau fantôme), l’Opéra de Washington (Andrea Chénier), le Bayerische Staatsoper de Munich (Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Tristan et Isolde, Lohengrin, Didon et Énée), le Palau de les Arts Reina Sofia de Valence (Eugène Onéguine), le Staatsoper Unter den Linden de Berlin (The Rake’s Progress, Sleepless), La Monnaie de Bruxelles (Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni), le Teatro Real de Madrid (Poppea e Nerone), le Festival d’Aix-en-Provence (Le Triomphe du temps et de la désillusion, L’Ange ardent), l’Opéra national d’Amsterdam (Wozzeck), le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra de Gand (L’Affaire Makropoulos), le Festival de Salzbourg (Les Bassarides, Elektra et Aida), la Ruhrtriennale (Le Radeau de la Méduse, Pelléas et Mélisande, Evolution avec une musique de Ligeti), l’Opéra national du Rhin et le Bunka Kaikan de Tokyo (Le Pavillon d’or), le Royal Opera House de Londres (De la maison des morts) et le Staatsoper de Hambourg (Tannhäuser).Felice Ross collabore avec Krzysztof Warlikowski pour le théâtre et l’opéra depuis 1998. En 2018, elle a été honorée par Sir Paul McCartney en tant que Compagnon du Liverpool Institute of Performing Arts. Cette saison, elle signera notamment les lumières de Tosca et du Grand Macabre au Bayerische Staatsoper de Munich, de Rusalka au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et de OMBRA à l’Opéra Ballet de Flandres.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006 ; L’Affaire Makropoulos, 2007 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022 ; Hamlet, 2023.

Né à Paris, Denis Guéguin obtient en 1984 une licence en Études cinématographiques et une autre en Études théâtrales. Il crée des vidéos expérimentales et participe à des festivals de création vidéo (Souvenir l’œil, Miroirs obscurs, L’accouplement des licornes… ; vidéo de confinement, Krystian Lupa, les acteurs et leur rêve sur Viméo). Depuis 2003, il collabore à une vingtaine de productions de théâtre et d’opéra avec Krzysztof Warlikowski, en réalisant des vidéos faisant partie intégrante des spectacles. Pour le théâtre, citons Le Songe d’une nuit d’été, Macbeth, Madame de Sade, Un tramway, Koniec / La Fin, Les Français, Phèdre(s) ; pour l’opéra, The Rake’s Progress au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Ubu Rex à Varsovie, Poppea e Nerone et Alceste au Teatro Real de Madrid, Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni à La Monnaie de Bruxelles, La Femme sans ombre et Les Stigmatisés au Bayerische Staatsoper de Munich, Le Triomphe du temps et de la désillusion au Festival d’Aix-en-Provence, Wozzeck à l’Opéra national d’Amsterdam, Pelléas et Mélisande à la Rurhtriennale, La Maison des Morts au Royal Opera House de Londres et Les Bassarides au Festival de Salzbourg. Il réalise également des vidéos pour des œuvres musicales : Sinfonia III, Les Sept Péchés capitaux, Liebeslieder Walzer, Secret Tears (installation-récital), Metamorphosis et La Voix humaine. Il a récemment créé Nocturne, ciné-récital avec l’Académie de l’Opéra national de Paris. Un livre d’entretiens et de photos de Denis Guéguin, L’Art vidéo à l’Opéra dans l’œuvre de Krzystof Warlikowski, est publié aux éditions Alternatives théâtrales. Il anime des ateliers autour de l’art vidéo à l’ENSATT. Il signera les vidéos de Macbeth au Festival de Salzbourg 2023.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006, 2008, 2016, 2021 ; L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009, 2013 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015, 2018 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019

Après des études à l’Académie Hanns Eisler de Berlin, Miron Hakenbeck travaille en tant que dramaturge avec Krzysztof Warlikowski sur de nombreuses productions lyriques au Théâtre Wielki de Varsovie (Wozzeck), à La Monnaie de Bruxelles (Médée) et la Ruhrtriennale (Pelléas et Mélisande).De 2008 à 2018, il a été dramaturge au Bayerische Staatsoper de Munich, où il a collaboré régulièrement avec Krzysztof Warlikowski (Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Les Stigmatisés, Salomé, Tristan et Isolde) et avec Andreas Kriegenburg, Arpad Schilling, Stephan Kimmig et Sidi Larbi Cherkaoui.Avec l’équipe de la dramaturgie et des artistes tels que Sven Holm, Romeo Castellucci, Ludger Engels, Lucia Ronchetti, Jan Duszynski et Nikolaus Brass, il a également développé des projets dans des espaces théâtraux au-delà de la grande scène et dans l’espace urbain.Depuis la saison 2018-2019, Miron Hakenbeck est dramaturge au Staatsoper de Stuttgart, dont il façonne le profil artistique sous la direction de Viktor Schoner. Il y travaille avec Arpad Schilling, Stephan Kimmig, Barbara Frey, Schorsch Kamerun, Anika Rutkofsky et le collectif HAUEN UND STECHEN.Avec le compositeur Sergej Newski, le chef d’orchestre Titus Engel, le metteur en scène Paul-Georg Dittrich, il a développé BORIS, une fusion de Boris Godounov de Moussorgski avec la nouvelle composition de Newsky Secondhand-Zeit basée sur des textes de Swetlana Alexievich extraits de son livre La Fin de l’homme rouge.Plus récemment, il a entamé une collaboration avec la metteuse en scène Ewelina Marciniak pour les productions de L’Or du Rhin et de La Walkyrie à Bern.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006 ; L’Affaire Makropoulos, 2007 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; A Quiet Place, 2022

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