Le chef d’orchestre accompagné des artistes en résidence à l’Académie invite le public à découvrir la manière dont Mozart crée les personnages de ses opéras, de Bastien et Bastienne à Don Giovanni en passant par La Flûte enchantée. Visuel : © Studio j'adore ce que vous faites ! / OnP

Mozart, l’art du Portrait

Mozart, L’art du Portrait

Le chef d’orchestre accompagné des artistes en résidence à l’Académie invite le public à découvrir la manière dont Mozart crée les personnages de ses opéras, de Bastien et Bastienne à Don Giovanni en passant par La Flûte enchantée. Visuel : © Studio 

Wolfgang Amadeus Mozart

Wolfgang Amadeus Mozart est né à Salzbourg le 27 janvier 1756. Enfant prodige (il prend ses premières leçons de clavecin à l’âge de quatre ans et commence à composer à l’âge de six), il connaît rapidement la célébrité grâce aux nombreuses tournées que lui fait faire son père, Léopold, vice-maître de chapelle du prince-archevêque de Salzbourg, qui fut aussi son professeur et son mentor. Il entre à l’âge de seize ans, comme premier violon, au service du nouveau prince‑archevêque de Salzbourg, le comte Hieronymus Colloredo. Il doit écrire sur commande des œuvres au goût du jour et se produire comme interprète. Très vite, il étouffe dans ce cadre trop limité. En 1777, il démissionne de sa position à la Cour. En 1779, il devient l’organiste attitré de la cathédrale de Salzbourg, puis se fixe définitivement à Vienne. Il joue pour la Cour, donne des leçons de musique et des concerts de piano, tout en occupant les fonctions de maître de chapelle en second à la cathédrale. Don Giovanni, acclamé lors de la création à Prague, est un échec à Vienne. Mozart voit sa santé se détériorer et va vivre ses dernières années dans une grande misère. Il meurt dans la nuit du 5 au 6 décembre 1791, alors qu’il n’a pas 35 ans. Il est inhumé dans une fosse commune – autant en raison de mesures sanitaires que du fait du dénuement dans lequel se trouvait sa famille. Malgré sa mort prématurée, il a créé en une trentaine d’années une des sommes les plus importantes de la musique, comportant des chefs-d’œuvre classiques dans pratiquement tous les domaines : musique lyrique, religieuse (dont un célèbre Requiem), symphonique, concertante, de chambre, de divertissement… Dans le domaine lyrique, après des œuvres de jeunesse (La finta semplice, Mitridate re di Ponto, Lucio Silla, La finta giardiniera, entre autres), il affirme véritablement sa personnalité avec Idomeneo (1781). L’Enlèvement au sérail, l’année suivante, marque l’achèvement de son indépendance et le début des chefs-d’œuvre de la maturité : Les Noces de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787, La Flûte enchantée en 1791. La Clémence de Titus, la même année, revient au genre seria.

Née en Russie, Kseniia Proshina commence ses études de chant dans la classe de Raisa Gladkova à l’Académie des arts de Samara et obtient son diplôme en 2016. Elle interprète sur scène le rôle-titre de La Fille de neige de Rimsky-Korsakov et Sonya Gurvich de Zori zdes’ tikhie de Kirill Molchanov. À partir de 2014, elle approfondit le répertoire italien auprès d’Alessandro Svab à l’Accademia Lirica Santa Croce de Trieste en Italie. Elle interprète Gilda de Rigoletto, Susanna des Noces de Figaro et Adina de L’Elixir d’amour. Elle remporte les premiers prix des concours Saveliy Orlov et Hramov à Samara. En 2018, elle est finaliste et remporte un certain nombre de prix aux concours internationaux Toti Dal Monte, Tenor Viñas à Barcelone ou encore Klaudia Taev à Pärnu en Estonie. Plus récemment, elle remporte le grand prix du concours international de chant Gianluca Campochiaro. Au début de la saison 2019-2020, elle participe à la tournée en Chine de l’Académie de l’Opéra national de Paris et se produit alors au Grand Théâtre de Shanghaï, au Poly Theater de Shenyang et au Jiangsu Art Theater de Nanjing. Kseniia Proshina rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019. En 2021, elle est Lucia du Viol de Lucrèce de Britten au Théâtre des Bouffes du Nord dirigé par Léo Warynski et mis en scène par Jeanne Candel, et est lauréate du Prix AROP. Début 2022, elle interprète le rôle d’Amore dans Le Couronnement de Poppée à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et de Barbarina dans Les Noces de Figaro au Palais Garnier.

Proshina

Après des études de Lettres modernes, Timothée Varon débute le chant au Conservatoire à rayonnement départemental de Pontivy dans la classe d’Agnès Brosset. Très vite il rejoint le chœur de l’Opéra de Rennes et l’ensemble vocal Mélisme(s). Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse Lyon (CNSMDL) dans la classe de Françoise Pollet puis il suit l’enseignement de Mireille Delunsch. Il participe à des masterclasses notamment celles de Jean-Luc Chaignaud et de Ludovic Tézier. Il s’est produit en récital à l’Opéra de Rennes dans les Scottish Songs de Beethoven. Il est également soliste dans Carmina Burana et la Neuvième symphonie de Beethoven avec l’Orchestre national des Pays de la Loire. Nommé Révélation Classique de l’ADAMI en 2018, il remporte cette même année le deuxième prix au concours d’Arles, ainsi que le Prix Révélation de la quatrième édition du concours Raymond Duffaut - Jeunes Espoirs. Il chante Belcore de L’Elisir d’amore, Morales de Carmen et le rôle-titre de Don Giovanni à l’Abbaye de Royaumont dans un atelier de mise en scène animé par Patrice Caurier et Moshé Leiser. Pour sa première saison à l’Académie, il interprète Eisenstein de La Chauve-souris de Johann Strauss à la MC93 de Bobigny puis en tournée. En août 2019, il incarne Papageno de La Flûte enchantée au festival Opera pa Skäret en Suède. Il est L’Horloge et le Chat de L’Enfant et les sortilèges en janvier 2020 sur la scène du Palais Garnier. Il fera ses débuts sur la scène de l’Opéra Bastille dans le rôle du Comte Ceprano de Rigoletto à l’été 2020. Timothée Varon rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2018.

Varon

Originaire de Caroline du Nord, Aaron Pendleton commence sa formation musicale à l’Université du Nevada de Las Vegas, puis poursuit à l’Université Johnson C. Smith et à l’Université d’État de l’Arizona. Il participe à de nombreuses master classes, dont celles de Sherrill Milnes. En 2019, il participe à la création de 27 de Ricky Ian Gordon, à l’Opéra de Las Vegas. À l’Opéra Studio de l’Université du Nevada, à Las Vegas, il chante Leaf de State of Grace de Linda Lister, le père de Sky de No Guarantees de Cynthia Wong et le Marquis de la Force des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc. En 2020, à l’Opéra de Las Vegas, il interprète l’Orateur de la Flûte enchantée de Mozart et Olin Blitch de Susannah de Carlisle Floyd. Premier prix du Concours du Metropolitan Opera en Arizona et finaliste de ce même concours à Denver (Colorado) en 2019, Aaron Pendleton rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Aaron Pendleton © Studio J'adore ce que vous faites

Julius Bernad commence le violon à l’âge de 5 ans. Il étudie au CRR de Paris et entre par la suite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il y obtient une Licence, puis un Master en 2020.  En parallèle de ses études, Julius Bernad se produit régulièrement en orchestre et en musique de chambre dans divers festivals, tels que Verbier Festival, Festival Pablo Casals, Festival de Flaine, et reçoit également des master classes de grands artistes. Il rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019.

Julius Bernad © Studio J'adore ce que vous faites

Né à Paris, Yoan Brakha commence le violon à l’âge de 8 ans. Il reçoit de nombreux prix pour jeune violoniste avant d’obtenir ses diplômes et distinctions au conservatoire d’Aulnay-Sous-Bois et à la Schola Cantorum de Paris. Il étudie à l’Universität Der Künste de Berlin et auprès de Marc Danel au Conservatoire national supérieur de Musique de Lyon, où il obtient son Master. Il est soliste avec l’Orchestre de Chambre de Montpellier et l’Orchestre du Centre Philharmonique. Passionné de musique de chambre, il a partagé la scène avec des artistes tel que Marc Danel, Yovan Markovitch, Jean Sulem, Claudio Bohotquez, Christoph Richter, Konstantin Bogino, Miguel Da Silva et Tanja Becker-Bender. Lauréat de la bourse Mécénat Musical Société Générale et de la bourse ADAMI, il s’est produit dans plusieurs pays d’Europe, apparaissant au Kuhmo Chamber Music Festival (Finlande), Crans Montana festival (Suisse), Ortús Chamber Music Festival (Irlande). Il travaille avec de nombreux artistes internationaux comme Shlomo Mintz, Hagai Shaham, Jean-Marc Phillips, Olivier Charlier, Silvia Marcovici, Guillaume Sutre et Bruno Pasquier. Yoan Brakha rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019.

YOHAN BRAKHA 

Roxanne Rabatti commence le violon à l’âge de 5 ans à l’école de musique de Rodez et obtient son Diplôme d’études musicales à 17 ans, au Conservatoire de Toulouse. Entrée au Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en 2015, elle y obtient sa licence en 2017, en ayant travaillé dans la classe de Boris Garlitsky, et son diplôme de Master en mai 2020 auprès d’Alexis Galpérine. Particulièrement attirée par l’orchestre et la musique de chambre, elle rejoint l’Orchestre français des Jeunes pour trois ans. Elle co-fonde le Quatuor Kalik en 2018 et travaille auprès de Jean Sulem, dans le cursus de Licence de quatuor à cordes au CNSMDP. Avec cet ensemble, elle travaille aussi auprès du Quatuor Debussy et de Luc-Marie Aguera. La pédagogie prend une place importante dans son évolution musicale, elle enseigne le violon au Conservatoire de Villeneuve-La-Garenne depuis 2016. Roxanne Rabatti rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Roxanne Rabatti ©

Marie Ducroux commence ses études musicales par le violon. Après l’obtention de son Diplôme d’études musicales au Conservatoire à Rayonnement régional de Boulogne-Billancourt en 2016 et un cycle de perfectionnement, elle intègre le Pôle Supérieur Paris Boulogne-Billancourt dans la classe de Christophe Poiget en 2018. De 2017 à 2018, elle participe à l’Orchestre Français des Jeunes en tant que chef d’attaque des violons 2. En parallèle de ses études de violon, Marie Ducroux commence l’alto. En 2018, elle est admise au Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP), dans la classe de Sabine Toutain et Christophe Gaugué, et remporte le 1er Prix du Concours National des Jeunes Altistes. En 2019, elle participe au Verbier Festival Orchestra en tant qu’Alto solo. Depuis 2020, elle est en formation D.E (Diplôme d’État de professeur de musique) au CNSMDP. Elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Marie

Madeleine Rey étudie l’alto au Conservatoire à rayonnement régional de Lyon de 2010 à 2015. En parallèle, elle obtient un master de gestion de projets culturels à Sciences Po Lyon. En 2015, elle entre en Bachelor à la Haute Ecole de Musique de Genève. Diplômée en 2018, elle entre alors au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle obtient son master en 2020. Elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Madeleine Rey 

Johann Causse se forme au Conservatoire de Boulogne-Billancourt dans la classe de Jean Ferry avant d’entrer en master au Conservatoire national Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Michel Strauss. Il se perfectionne au cours de master classes avec des solistes internationaux comme Alexander Baillie et Yvan Chiffoleau. Membre de l’Ensemble Stanislas, il y interprète les œuvres de Messiaen, Schubert, Mendelssohn, ou encore De Vienne. Il se produit régulièrement avec l’Orchestre de l’Opéra national de Lorraine, ou encore en tant que concertiste avec l’Orchestre Coalescence, dans les concertos pour violoncelles de Dvořák, Brahms et de Beethoven. Johann Causse rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Johann Causse

Originaire de Calgary au Canada, Julien Siino commence le violoncelle à l’âge de cinq ans. Après l’obtention d’une licence au Conservatoire de musique de Québec auprès de Leslie Snider, il entre en master au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de Michel Strauss et Guillaume Paoletti.&nbsp;Lors de différentes académies d’été et master classes, il a l’opportunité de jouer avec des musiciens de renom tels que Philippe Muller, Julian Steckel, Lluis Claret, Xavier Phillips, Emmanuelle Bertrand, Raphael Wallfisch, Roel Dieltiens, Daniel Müller-Schott, Claudio Bohorquez et Antonio Meneses. Premier prix du Concours de musique du Canada en 2017, il reçoit le premier prix de la cinquième édition du Concours international Agustin Aponte (Espagne) en 2020.&nbsp;Soliste et chambriste dans de nombreux ensembles, il joue dans d’importantes salles de concert américaines et européennes notamment avec l’Orchestre national des jeunes du Canada, l’Orchestre des Amériques, le Collegium Musicum de Pommersfelden le Nationaal Jeugd Orkest ou encore les Violons du Roy, l'Orchestre symphonique de Québec et l’Orchestre philharmonique de Radio-France. Il joue actuellement sur un violoncelle Auguste Sébastien Bernardel de manufacture parisienne de 1838 et avec un archet Victor François Fétique qui lui sont généreusement prêtés par Canimex Inc.&nbsp;Julien Siino rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

Julien

Zi An Wu commence ses études de musique au collège et au lycée affiliés à l’Université Shi-Da (National Taiwan Normal University) de 2008 à 2014. Elle entre au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés où elle obtient son diplôme d’études musicales en 2016. Elle poursuit sa formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où elle obtient son diplôme national supérieur professionnel de musicienne en 2018. Elle rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019.

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