Prologue

Acte 1

Acte 2

Acte 3

Livret Platée

Livret

« Nymphe régnant sur un humide empire » ou « Naïade ridicule » ? Qui est donc cette étrange créature que Rameau fait chanter dans une tessiture de haute-contre et qui fait voler en éclats les conventions de l’opéra ?Laide et vaniteuse, la grenouille Platée est victime d’une manipulation des dieux, qui lui font croire qu’elle est aimée par Jupiter.Dans cet opéra composé à l’occasion du mariage du Dauphin Louis, fils de Louis XV, et de l’infante Maria Teresa d’Espagne, réputée disgracieuse, Jean‑Philippe Rameau fait de l’ironie l’arme maîtresse de sa partition.Cette farce cruelle et émouvante est présentée dans la production réjouissante et fantasque de Laurent Pelly. Orchestre des Musiciens du Louvre Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris et Telmondis, avec la participation de France Télévisions et Mezzo, avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et Paprec, mécène de la captation de Platée.Réalisation : François-René Martin © Opéra national de Paris - Telmondis - 2022 Visuel : © Elisa Haberer / OnP

<ul><li>Platée : Nymphe batracienne, elle règne sur les marais, persuadée malgré sa laideur que Jupiter est amoureux d’elle.</li><li>Jupiter : Dieu des éléments, qui gouverne la terre et le ciel, père des dieux et des hommes. Il a pour attributs l’aigle et la foudre.</li><li>Cithéron : Roi légendaire qui donna son nom au Mont Cithéron.</li><li>Mercure : Dieu du commerce, du voyage et messager des autres dieux dans la mythologie romaine.</li><li>La Folie : Personnage allégorique symbolisant la gaieté.</li><li>Junon : Épouse de Jupiter, protectrice des femmes, plus particulièrement de celles qui avaient un statut juridique reconnu dans la cité – les femmes légitimement mariées.</li><li>L’Amour : Fils de Vénus-Aphrodite. Dieu de l’amour et de la puissance créatrice dans la mythologie grecque.</li><li>Momus : Dieu de la raillerie, du sarcasme et du déguisement, « bouffon » de la Cour des divinités olympiennes.</li><li>Thespis : Poète tragique grec semi-légendaire, inventeur de la tragédie selon les traditions athéniennes.</li><li>Thalie : Une des neuf muses - muse de la comédie et de la poésie légère.</li><li>Clarine : Suivante de Platée.</li></ul>

2015-16-PLATE-240

Platée

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« Nymphe régnant sur un humide empire » ou « Naïade ridicule » ? Qui est donc cette étrange créature que Rameau fait chanter dans une tessiture de haute-contre et qui fait voler en éclats les conventions de l’opéra ? Laide et vaniteuse, la grenouille

Jean-Philippe Rameau

Jean-Philippe Rameau est né à Dijon, le 24 ou 25 septembre 1683. À l’âge de 18 ans, suivant l’exemple de son père, il décide de devenir musicien et part pour l’Italie. Mais il n’y reste que quelques mois et, à partir de 1702, tient l’orgue successivement aux cathédrales d’Avignon, de Clermont, à Notre-Dame de Dijon, à l’église des Jacobins de Lyon, au Noviciat des Jésuites et à Sainte‑Croix de la Bretonnerie de Paris, où il finit par s’établir en 1722. C’est là qu’il fait la connaissance du fermier général Le Riche de La Pouplinière, qui devient son mécène pour un quart de siècle, le loge et lui confie l’orchestre qu’il a créé et qu’il entretient. Et c’est chez celui-ci qu’il rencontre ses premiers librettistes, l’abbé Pellegrin et Voltaire, avec lequel il écrit un Samson qui ne sera jamais représenté et dont la musique sera utilisée en partie dans d’autres œuvres. À partir de ce moment et jusqu’en 1757, tragédies lyriques, opéras-ballets et pastorales se succèdent, parfois au rythme de deux ou trois par an. Il compose une trentaine d’ouvrages pour la scène. Outre Platée (1745), les plus célèbres sont Hippolyte et Aricie (1733, qui installe d’emblée le compositeur au firmament de la scène lyrique en France), Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus (1739), Les Fêtes d’Hébé (1739), Les Fêtes de Polymnie (1745), Zoroastre (1749), Les Paladins (1757). Rameau devient le musicien officiel de la Cour : en 1745, il est nommé Compositeur du Cabinet du Roi. Il compose à plus de quatre-vingts ans sa dernière tragédie en musique, Les Boréades, qui ne sera jamais représentée de son vivant. Rameau est aussi l’auteur de nombreuses pièces pour clavecin et d’une importante œuvre théorique (dont le fameux Traité d’Harmonie), qui le verra s’engager, à la fin de sa vie, dans une âpre polémique avec Rousseau et d’Alembert, connue sous le nom de « Querelle des bouffons », opposant le « Coin du Roi » (les tenants de la tradition française) et le « Coin de la Reine » (ceux de la musique italienne). Il meurt à Paris le 12 septembre 1764.

Jean Teitgen obtient un prix de chant et un diplôme de formation supérieure au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Son vaste répertoire s’étend du baroque à la musique du XXe siècle, avec une prédilection pour le grand répertoire italien (Puccini, Verdi, Donizetti) et le répertoire français (La Muette de Portici d’Auber, L’Étoile de Chabrier, Pelléas et Mélisande, Samson et Dalila). On a pu l’entendre ces dernières années dans L’Amour des trois oranges (le Roi) à Genève et Florence, La Bohème (Colline) à Montpellier, Les Vêpres siciliennes (Béthune) au Royal Opera House de Londres, Roméo et Juliette (Frère Laurent) à Monte-Carlo, Oman et Lisbonne, Don Giovanni (Leporello) à Bergen et Rouen, Carmen (Zuniga) à Orange, Madrid, au Théâtre des Champs-Élysées et au Royal Opera House de Londres, Mârouf, savetier du Caire (le Sultan) à Bordeaux et à l’Opéra Comique, Pelléas et Mélisande (Arkel) au Théâtre des Champs-Élysées, La Nonne sanglante (Pierre l’Ermite) à l’Opéra Comique, Lohengrin (le Roi Heinrich) à Rouen et Nantes, Lucia di Lammermoor (Raimondo) à Toulon, Nancy et Bordeaux, Aida (Ramfis) à Nice et à Nancy, Turandot (Timur) à Marseille, Guillaume Tell (Gessler) à l’Opéra national de Lyon, Simon Boccanegra (Fiesco) à l’Opéra national de Montpellier, La Gioconda (Alvise) à La Monnaie de Bruxelles.En juillet 2021, il chante Jacopo Lorendano (I due Foscari) au Festival d’Aix-en-Provence et, plus récemment, Hérode (L’Enfance du Christ) au Festival Berlioz et Arkel à Compiègne. Au cours de la saison 2023-2024, il est notamment Sarastro (La Flûte enchantée) au Théâtre des Champs-Élysées, Gessler au Staatsoper de Vienne et Claudius (Hamlet) au Festival de Salzbourg.À l’Opéra national de Paris : Les Contes d’Hoffmann (Luther / Crespel), 2020 ; Yvonne, princesse de Bourgogne (le Chambellan), 2020 ; Platée (Jupiter), 2022 ; Les Capulet et les Montaigu (Capellio), 2022 ; Hamlet (Claudius), 2022 ; Roméo et Juliette (Frère Laurent), 2023

TEITGEN Jean © Studio Harcourt

Après des études de musicologie à Nice, Mathias Vidal étudie le chant auprès de Christiane Patard et intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il participe à de nombreuses productions d’opéras de Monteverdi, Rameau, Lully, Campra et Boismortier. Par ailleurs, il chante Aristée et Pluton (Orphée aux Enfers), le Brésilien (La Vie parisienne), Piquillo et Don Pedro (La Périchole), Lorenzo (Fra Diavolo), Oreste (La Belle Hélène), Camille de Coutançon (La Veuve joyeuse), le rôle-titre de Barbe-Bleue d’Offenbach, Médor (Les Chevaliers de la Table Ronde). Il interprète des rôles de bel canto italien tels qu’Ernesto (Don Pasquale), Elvino (La Somnambule), le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), Ramiro (La Cenerentola), ainsi que ceux du répertoire moderne et contemporain tels que le rôle-titre du Nain de Zemlinsky, L’Amour coupable de Pécou, Les Caprices de Marianne de Sauguet, la création de Fando et Lis de Menut. La saison passée, il a chanté les rôles-titres de Platée à l’Opernhaus de Zurich et à l’Opéra Royal de Versailles et de Atys au Théâtre des Champs-Élysées et en tournée, Nadir (Les Pêcheurs de perles) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Abaris (Les Boréades) à Oldenburg, Aristée et Pluton à Berlin, Don Quichotte (Don Quichotte chez la duchesse), Abaris (Les Boréades) et Belmonte (L’Enlèvement au sérail) à l’Opéra Royal de Versailles. Au cours de la saison 2024-2025, il incarne notamment Tamino (La Flûte enchantée) à Versailles, le rôle-titre de Persée au Théâtre des Champs-Élysées, Valère au Teatro Real de Madrid, à la Seine Musicale puis à Lyon, et Aristée et Pluton au Théâtre du Capitole de Toulouse.



À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (Monostatos), 2019 ; Les Indes galantes (Tacmas, Valère), 2019 ; Platée (Thespis), 2022 ; Salome (Vierter Jude), 2022

Vidal.Mathias

Julie Fuchs commence sa formation musicale et théâtrale à Avignon et obtient son diplôme avec distinction et à l'unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle est lauréate du deuxième prix au Concours Operalia en 2013 et reçoit trois Victoires de la Musique en 2012, 2014 et 2021. Parmi les temps forts des saisons précédentes, on peut citer Marie (La Fille du régiment) au Staatsoper de Vienne, Poppée (Le Couronnement de Poppée) et Norina (Don Pasquale) à l’Opernhaus de Zurich, Fiorilla (Le Turc en Italie) au Teatro di San Carlo de Naples, Mélisande (Pelléas et Mélisande) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Leïla (Les Pêcheurs de perles) au Théâtre des Champs-Élysées, la Comtesse Adèle de Formoutiers (Le Comte Ory) à l’Opéra Comique et au Festival Rossini de Pesaro, Guinia (Lucio Silla) au Teatro Real de Madrid, Musetta (La Bohème) au Bayerische Staatsoper de Munich, Susanna (Les Noces de Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence et au Teatro Real de Madrid, Aspasia (Mitridate, re di Ponto) avec Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski.Au cours de la saison 2023-2024, elle fera ses débuts dans le rôle-titre de Partenope à l’Opéra de San Francisco et dans le rôle de Gilda (Rigoletto) au Teatro Real de Madrid. Elle se produira également en concerts à travers l’Europe.Sa discographie comprend un enregistrement de mélodies de Mahler et Debussy, un disque de mélodies de Poulenc, un enregistrement live des Pêcheurs de perles (Leïla) et un enregistrement en studio de Mitridate, re di Ponto (Aspasia). Avec Deutsche Grammophon, elle a sorti les albums Yes! (2015) et Mademoiselle (2019) et, avec Sony, l’album Amadè (2022).Elle a été nommée Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2021.À l’Opéra national de Paris : Platée (la Folie, Thalie), 2015, 2022 ; Trompe-la-mort (Esther), 2017 ; Falstaff (Nannetta), 2017 ; Les Indes galantes (Émilie, Fatime), 2019 ; La Flûte enchantée (Pamina), 2021 ; Les Capulet et les Montaigu (Giulietta), 2022

Julie Fuchs

Diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles en 2012, Reinoud Van Mechelen reçoit en 2017 le prix Caecilia du Jeune musicien de l’année, attribué par l’Union de la presse musicale belge. En 2011, il intègre le Jardin des Voix de William Christie et Paul Agnew et devient soliste régulier des Arts Florissants, ensemble avec lequel il se produit en tournée sur les grandes scènes internationales. Il chante également avec de grands ensembles baroques tels que le Collegium Vocale, le Concert Spirituel, le Concert d’Astrée, les Talens Lyriques, Pygmalion, le Poème Harmonique, B’Rock, Ricercar Consort, Scherzi Musicali, Hespèrion XXI, ainsi qu’avec des chefs d’orchestre tels que Sir Simon Rattle, Roberto Gonzalez-Monjas ou Marc Minkowski. Il se produit au Concertgebouw d’Amsterdam, à l’Opéra de Bordeaux, à l’Opéra Comique, au Théâtre des Champs-Élysées, à la Philharmonie de Paris, à l’Opéra royal de Versailles, au Festival d’Aix-en-Provence, au Festival de Beaune, à La Monnaie et au Bozar à Bruxelles, au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, à l’Opernhaus Zurich, au Theater an der Wien… Parmi les rôles qu’il a abordés à l’opéra, mentionnons les rôles-titres de Dardanus, Zoroastre et Pygmalion, ainsi que les rôles de Hippolyte (Hippolyte et Aricie), Abaris (Les Boréades), Jason (Médée), Orphée (Orphée et Eurydice), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Tamino (La Flûte enchantée), Ferrando (Così fan tutte), Gérald (Lakmé) et Nadir (Les Pêcheurs de perles). Parmi ses projets à venir, citons les rôles de Jason (Médée) au Teatro Real de Madrid, Pylade (Iphigénie en Tauride) à l’Opéra de Flandres, et le rôle-titre de Dardanus à Tourcoing et à Radio-France. Sa discographie comprend une cinquantaine d’enregistrements. Reinoud Van Mechelen dirige par ailleurs l’ensemble A nocte temporis qu’il a créé en 2016.



À l’Opéra national de Paris : Platée (Mercure), 2022

Van Mechelen.Reinoud 3 © Senne Van der Ven

Tamara Bounazou commence l’étude du chant très tôt, à l’âge de 5 ans, au Conservatoire de Montbéliard, sa ville natale. Elle est ensuite diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon et de l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne en 2019. Elle fait ses débuts sur scène à l’âge de 17 ans dans le rôle de Colette dans Le Mariage d’Antonio de Grétry. Elle incarne ensuite les rôles de Diane dans Actéon de Charpentier, Laurette dans Le Docteur Miracle de Bizet, Belinda dans Didon et Énée de Purcell et Tytania dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten. En 2019, elle est sélectionnée pour participer au Young Singers’ Project du Festival de Salzbourg où elle interprète la Première Suivante Dircé dans Médée de Cherubini. Parmi ses rôles interprétés à Vienne au Schloßtheater de Schönbrunn figurent Gretel dans Hänsel et Gretel de Humperdinck, la Comtesse Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart ainsi que Carolina dans Le Mariage secret de Cimarosa. En 2020, elle fait ses débuts dans le rôle de Susanna des Noces de Figaro à l’Opéra de Rouen et au Théâtre des Champs-Élysées. Récemment, elle est Bellangère dans Ariane et Barbe-Bleue à l’Opéra national de Lorraine. Elle fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans les rôles de l’Amour et de Clarine de Platée en 2022.

Lauréate de nombreux concours, Tamara Bounazou remporte en 2018 le Prix CFPL du Meilleur Espoir au Concours international de chant de Marseille. L’année suivante, elle remporte le Prix Opérette au Theater an der Wien dans le cadre du Concours Otto Edelmann. Elle fonde par ailleurs le duo Moine ou Voyou avec la pianiste Anna Giorgi. Elles remportent le Premier Prix ainsi que les Prix ADAMI, le prix SACEM, le prix de la Fondation Bullukian et le Prix Grandes écoles au Concours international de musique de chambre de Lyon.

Bounazou.Tamara.(c)Capucine-de-Chocqueuse

Né à Buenos Aires, Nahuel Di Pierro fait ses études à l’Institut artistique du Teatro Colón. Il a ensuite été membre du Studio de l’Opéra national de Paris et du Young Singer Project du Festival de Salzbourg. Il a interprété de nombreux rôles de Mozart tels que Masetto, Leporello (Don Giovanni), Sarastro (La Flûte enchantée), La Voix (Idomeneo), Figaro (Les Noces de Figaro), Guglielmo (Così fan tutte) et Osmin (L’Enlèvement au sérail). Son répertoire comprend par ailleurs Le Gouverneur (Le Comte Ory), Lord Sidney (Le Voyage à Reims), Assur (Sémiramis), Selim (Le Turc en Italie), Walter et Melchthal (Guillaume Tell), Basilio (Le Barbier de Séville), Haly et Mustafà (L’Italienne à Alger), Lorenzo (Les Capulet et les Montaigu), Alessio (La Somnambule), Léandre (L’Amour des trois oranges), Créon (Médée), Augure et Pluton (L’Orfeo de Rossi), Ferrando (Le Trouvère) et Colline (La Bohème). Il se produit également dans des répertoires tels que Le Messie, la Passion selon saint Jean, le Stabat Mater de Dvořák, la Messe du Couronnement et la Messe en ut, le Requiem de Mozart, L’Enfance du Christ de Berlioz, le Stabat Mater de Rossini et la Messe en mi bémol majeur de Schubert.  Ses engagements récents et à venir incluent Selim (Le Turc en Italie) à Glyndebourne et à l’Opernhaus de Zurich, ses débuts au Bolchoï dans le rôle de Leporello (Don Giovanni), Cithéron (Platée) à l’Opéra national de Paris, Le Gouverneur (Le Comte Ory) à Monte-Carlo, Claudio (Agrippina) à Drottningholm, le Requiem de Mozart à Valence, Méphistophélès (La Damnation de Faust) avec l’Orchestre national de France et les Wiener Symphoniker, Osmin (L’Enlèvement au sérail) pour l’Opernhaus de Zurich et le Grand Théâtre de Genève, Assur (Sémiramis) pour le Festival Rossini de Pesaro, Cadmus et Somnus (Semele), Selim (Le Turc en Italie) à l’Opernhaus de Zurich et Ercole Amante à l’Opéra Comique, Figaro (Les Noces de Figaro) au Grand Opéra de Houston et Gottardo (La Pie voleuse) au Theater an der Wien.<div></div>

Di-Pierro-Nahuel

Tantôt baryton, tantôt ténor, Marc Mauillon adapte ses couleurs au gré des musiques et des personnages qu’il interprète : Papageno de La Flûte enchantée, Bobinet de La Vie parisienne, Mercure d’Orphée aux Enfers, le Mari des Mamelles de Tirésias de Poulenc, Momo de L’Orfeo de Rossi, Tisiphone dans Hippolyte et Aricie, la Sorcière dans Didon et Énée, les rôles-titres d’Egisto de Cavalli, L’Orfeo de Monteverdi, Pelléas et Mélisande de Debussy, Adonis de Blow, Pélée dans Alcione de Marais, Raulito dans Cachafaz de Strasnoy. En concert, il chante aussi bien des airs de Cour (Lambert, Charpentier, Bacilly) que des petits ou grands motets français (Charpentier, Lully, Rameau, Desmarest, Campra, Couperin), du madrigal italien (Monteverdi, Gesualdo), des cantates sacrées ou profanes (Bach, Haendel, Vivaldi, Telemann, Monteclair, Clérambault), des programmes de musique médiévale ou Renaissance. Le récital et la musique de chambre tiennent une place de choix dans son parcours. En 2016, il crée Songline, un récital monodique a cappella, en mouvement et en lumière.  Plus récemment, il chante à Caen pour la reprise d’Alcione, en tournée avec les Arts Florissants pour la Selva Morale de Monteverdi, au Mexique avec les Cris de Paris pour Israël en Égypte de Haendel, à Salzbourg avec Marc Minkowski dans La Périchole, à l’Opéra national de Bordeaux dans Les Contes d’Hoffmann, à l’Opéra Royal de Versailles dans Psyché, à l’Opéra Royal du Danemark et à l’Opéra Comique dans L’Orfeo, au Théâtre du Capitole de Toulouse dans Pénélope de Fauré, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone dans Platée, à l’Opéra de Rouen, l’Opéra de Tours et le Théâtre des Champs-Élysées dans La Vie parisienne, à l’Opéra national de Montpellier dans Pelléas et Mélisande.  Le printemps 2018 voit la parution d’un enregistrement des Leçons de ténèbres de Lambert (premier cycle de 1662-1963) pour la première fois au disque (Harmonia Mundi). Marc Mauillon est professeur à la Sorbonne Université.

Mauillon-Marc

Née à Libreville, au Gabon, Adriana Bignagni Lesca a étudié au Conservatoire de Bordeaux avec Maryse Castets. Parmi les temps forts de ses dernières saisons, citons les rôles de Zefka (Le Journal d’un disparu) à l'Opéra national du Rhin, Brambilla (La Périchole) avec Les Musiciens du Louvre et Marc Minkowski au Festival de Pâques de Salzbourg et en tournée à Montpellier, Bordeaux, Grenoble et Versailles, Fatouma (Mârouf, Savetier du Caire) à l'Opéra national de Bordeaux et à l'Opéra Comique, Rossweisse (La Walkyrie) à Bordeaux, Arbate (Mitridate, re di Ponto) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et Dorotea Frescopane (Viva la mamma) à l'Opernhaus de Zurich. En concerts, elle a chanté Porgy and Bess avec l'Orchestre de la NDR Elbphilharmonie et a donné plusieurs récitals au Festival d'Aix-en-Provence. Plus récemment, elle a fait ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone pour la première européenne d'Antony and Cleopatra de John Adams et a interprété les rôles de Arbate au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Ježibaba (Rusalka) à l’Opéra de Tenerife et Souffrance (Guercœur d'Albéric Magnard) à l'Opéra national du Rhin. En concerts, elle a chanté Junon (Orphée aux Enfers) avec le NDR Elbphilharmonie Orchester et Marc Minkowski et un concert du Nouvel an comprenant les Cinco canciones negras de Montsalvatge à la Philharmonie Zuidnederland. Au cours de la saison 2024-2025, elle fait ses débuts au Staatsoper de Hambourg dans le rôle de Farnace (Mitridate, re di Ponto) et revient au Théâtre du Capitole de Toulouse dans celui de l’Opinion publique (Orphée aux Enfers).



À l’Opéra national de Paris : Platée (Junon), 2022

Bignani-Lesca-Adriana---DR

Directeur artistique des Musiciens du Louvre et du festival Ré Majeure, Marc Minkowski dirige l’Opéra national de Bordeaux de 2016 à 2021 et a été le directeur artistique de la Mozartwoche Salzbourg de 2013 à 2017. Il a également été conseiller artistique de l’Orchestre de Kanazawa de 2018 à 2022. Il aborde très jeune la direction d’orchestre et fonde à l’âge de 19 ans Les Musiciens du Louvre, ensemble qui prend une part active au renouveau baroque, avec lequel il défriche le répertoire français et Haendel avant d’aborder Mozart, Rossini, Offenbach et Wagner. Il se produit régulièrement à Paris (Opéra national de Paris, Théâtre du Châtelet, Opéra Comique) et à l’Opéra Royal du Château de Versailles. À l’Opéra national de Bordeaux, il dirige Pelléas et Mélisande, Mârouf de Rabaub, La Vie parisienne, Le Barbier de Séville, Manon, Les Contes d’Hoffmann. Il est aussi invité par les opéras de San Francisco, Genève, Zürich, Amsterdam, Moscou, Berlin, Vienne (Staatsoper et Theater an der Wien), à La Monnaie de Bruxelles, La Fenice à Venise, à Covent Garden et à La Scala de Milan, ainsi que par les festivals de Salzbourg, de Drottningholm et d’Aix-en-Provence. Il a collaboré avec les metteurs en scène Laurent Pelly, Olivier Py, Dmitri Tcherniakov, Krzysztof Warlikowski, Bartabas, Sir Richard Eyre, Klaus Michael Grüber, Ivan Alexandre, Vincent Huguet et Robert Wilson. Il est l’invité d’orchestres symphoniques tels que l’Orchestre philharmonique de Berlin, la Staatskapelle Dresden, le Mozarteum Orchester de Salzbourg, les Orchestres philharmonique et symphonique de Vienne, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, le Tokyo Metropolitan Symphonic Orchestra, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Chamber Orchestra of Europe, l’Orchestre symphonique de la Radio de Stuttgart (SWR). En 2021-2022, ses principaux projets à l’opéra incluent Robert le diable à Bordeaux, Les Contes d’Hoffmann à Valence, la Trilogie Da Ponte à Barcelone et Bordeaux et Platée à l’Opéra national de Paris.

Metteur en scène de théâtre et d’opéra, Laurent Pelly est bien connu des grandes scènes internationales comme l’Opéra national de Paris, le Royal Opera House de Londres, le Metropolitan Opera de New York, le Teatro Real de Madrid, La Monnaie de Bruxelles ou le Festival de Glyndebourne. Il a par ailleurs dirigé le Cargo / Centre Dramatique National des Alpes à Grenoble et a co-dirigé de 2008 à 2018, avec Agathe Mélinand, le Théâtre National de Toulouse.  Parmi ses productions lyriques récentes, citons Le Turc en Italie au Teatro Real de Madrid, Eugène Onéguine à La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra royal du Danemark, Lakmé à l’Opéra Comique et à l’Opéra national du Rhin, La Périchole au Théâtre des Champs-Élysées, A Midsummer Night’s Dream à l’Opéra de Lille et La Voix humaine / Les Mamelles de Tirésias au Festival de Glyndebourne. Au cours de la saison 2023-2024, il signe la mise en scène des Maîtres chanteurs de Nuremberg au Teatro Real de Madrid et de La Chauve-souris à l’Opéra de Lille. Avec une affinité naturelle pour le répertoire d’opéra français (Manon, Cendrillon, Pelléas et Mélisande, L’Étoile, L’Enfant et les Sortilèges) et italien (Don Pasquale, La Cenerentola, La Traviata, Falstaff), sa curiosité l’a conduit vers d’autres compositeurs, notamment russes et tchèques (Le Coq d’or, L’Amour des trois oranges, La Petite Renarde rusée). Spécialiste d’Offenbach, il a mis en scène quatorze pièces, dont La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gérolstein, Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne, Le Roi Carotte, Barbe-Bleue, Le Voyage dans la lune et La Périchole. Au théâtre, il a notamment monté La Cantatrice chauve d’Ionesco, Les Oiseaux d’Aristophane, L’Oiseau vert de Goldoni, Macbeth et Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Harvey de Chase et L’Impressario de Smyrne de Goldoni (2023-2024).

À l’Opéra national de Paris : Platée, 1999 ; Les Sept Péchés capitaux, 2001 ; Ariane à Naxos, 2003 ; Gianni Schicchi, 2004 ; L'Heure espagnole, 2004 ; L'Élixir d'amour, 2006 ; Giulio Cesare, 2011 ; La Fille du régiment, 2012 ; Les Puritains, 2013

Diplômée de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris en scénographie, Chantal Thomas a travaillé pour la chorégraphe Laura Scozzi et les metteurs en scène Jean-Louis Martin-Barbaz, Michel Rostain (costumes), Étienne Pommeret, Frédéric Bélier-Garcia et Richard Brunel (Les Noces au Festival d’Aix en Provence). Elle a créé les scénographies de plus de soixante spectacles pour Laurent Pelly, tant au théâtre (Le Roi nu, Mille francs de récompense, Harvey…) que pour des spectacles musicaux (Et Vian !) et des opéras : Orphée aux Enfers (Grand Théâtre de Genève, Opéra national de Lyon), La Grande-Duchesse de Gérolstein et La Belle Hélène (Théâtre du Châtelet), Les Contes d’Hoffmann (Grand Théâtre de Lausanne, Opéra national de Lyon, Opéra de San Francisco, Deutsche Oper Berlin), Les Boréades, Le Château de Barbe-Bleue, La Voix humaine et La Vie parisienne (Opéra national de Lyon), L’Amour des trois oranges et L’Étoile (Opéra national d’Amsterdam), L’Élixir d’amour (Royal Opera House de Londres, La Scala de Milan), La Fille du régiment (Royal Opera House de Londres, Metropolitan Opera New York, Staatsoper de Vienne), La Traviata (Opéra de Santa Fe, Teatro Regio de Turin), Manon (Royal Opera House de Londres, Metropolitan Opera de New York), Robert le diable, Don Pasquale (Opéra de Santa Fe, Opéra de San Francisco, Gran Teatre del Liceu de Barcelone, La Monnaie de Bruxelles, Séville), Le Roi Carotte et Barbe-Bleue d’Offenbach (Opéra national de Lyon), Candide de Bernstein (Opéra de Santa Fe), Lucia di Lammermoor (Opéra de Philadelphie, Staatsoper de Vienne). Ses plus récentes créations sont La Cenerentola (Amsterdam, Genève, Valence, Los Angeles), Così fan tutte et La Périchole (Théâtre des Champs-Élysées), Les Noces de Figaro (Santa Fe, Matsumoto au Japon), Le Turc en Italie (Madrid). Cette saison, elle signe les décors de La Chauve-souris à l’Opéra de Lille.

À l’Opéra national de Paris : Platée, 1999 ; Les Sept Péchés capitaux, 2001 ; Ariane à Naxos, 2003 ; L'Élixir d'amour, 2006 ; Giulio Cesare, 2011 ; La Fille du régiment, 2012 ; Les Puritains, 2013

Née en 1964, Laura Scozzi débute la danse à 6 ans et explore toutes les techniques corporelles, du classique au contemporain en passant par le jazz, les claquettes et les danses de salon. Elle suit les cours de l’Accademia d’Arte Drammatica à Rome puis ceux de l’École de Mimodrame Marcel Marceau à Paris. En parallèle, elle achève ses études en sociologie et expérimente la photographie. En 1994, elle crée la compagnie Opinioni in Movimento, pour laquelle elle chorégraphie et met en scène plusieurs spectacles mêlant danse, texte et chant. En tant que chorégraphe invitée, elle crée La Dolce Vita pour le ballet du Grand Théâtre de Genève, Les 7 Péchés capitaux pour le ballet de l’Opéra de Paris et Mes relations avec les hommes n’ont jamais été très claires pour le Junior Ballet de Cannes. En 1999, elle s’attaque à la danse hip-hop avec Étant donné la conjoncture actuelle, poursuit l’aventure avec la comédie musicale À chacun son serpent, puis Sol à sol avec poids, Quelque part par là et Barbe Neige et les 7 petits cochons au bois dormant. Au sein de productions lyriques, théâtrales et cinématographiques, elle a chorégraphié pour Jean-Louis Grinda, Emmanuelle Bastet, Coline Serreau, Sébastien Lifshitz, Jean-Michel Ribes et Laurent Pelly. Au théâtre, elle met en scène Et puis j’m’en fous, vas-y, prends-la ma bagnole de et par Olivier Sferlazza à la Scène nationale d’Angoulême. Suivront la pièce musicale La vie secrète de Marioline Serin et À propos de l’homme singe à La Filature de Mulhouse. En 2008, Laura Scozzi signe sa première mise en scène d’opéra, Benvenuto Cellini, au Staatstheater Nürnberg. Suivront La Flûte enchantée (Nuremberg, Bordeaux), Le Voyage à Reims (Nuremberg), nominé à Der Faust dans la catégorie meilleure mise en scène lyrique, Orphée aux Enfers (Berne, Bordeaux et Nuremberg), Les Indes galantes (Toulouse, Bordeaux, Nuremberg), L’Italienne à Alger (Toulouse, Nuremberg), Akhenaton (Bonn) et en 2019 une nouvelle production du Voyage à Reims (Semperoper Dresden).

Formée à la Maîtrise de Radio France, Agathe Mélinand travaille d’abord pour le cinéma, la presse et la musique classique. Directrice adjointe au Cargo / Centre Dramatique National des Alpes à Grenoble, elle devient co-directrice avec Laurent Pelly du Théâtre National de Toulouse. Parmi de nombreuses productions, elle traduit Le Menteur de Goldoni, Les Oiseaux d’Aristophane, L’Oiseau vert de Gozzi et écrit Cami, la vie drôle ! et Les Aventures de Sinbad le Marin. Elle met en scène Les Mensonges de Zygel, écrit et met en scène Monsieur le 6, d’après le Marquis de Sade, traduit et réalise Tennessee Williams – Short Stories, Erik Satie – Mémoires d’un amnésique. En 2017, elle adapte et met en scène Enfance et adolescence de Jean Santeuil de Proust. En 2021, elle traduit Harvey de Chase pour la création française, mise en scène par Laurent Pelly. Pour lui, elle adapte quatorze opéras d’Offenbach dont La Belle Hélène, La Grande-Duchesse de Gérolstein, Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne, Le Roi Carotte, Barbe-Bleue, Le Voyage dans la lune et La Périchole. Elle écrit de nouveaux dialogues pour La Fille du régiment et adapte ceux de L’Étoile et du Roi malgré lui, de Béatrice et Bénédict et de Lakmé. En 2019, elle écrit des textes additionnels pour La Damnation de Faust, mise en scène par Richard Jones au Festival de Glyndebourne. En 2020, elle réalise le spectacle musical Le Petit Livre d’Anna Magdalena Bach, repris au Théâtre de l’Athénée en 2O23. Elle adapte le livret et les dialogues de La Chauve-souris et traduit et adapte L’Impresario de Smyrne de Goldoni, tous deux mis en scène par Laurent Pelly au cours de la saison 2023-2024. Agathe Mélinand collabore au Monde diplomatique.

À l’Opéra national de Paris : Platée, 1999 ; Ariane à Naxos, 2003 ; L'Élixir d'amour, 2006 ; Giulio Cesare, 2011 ; La Fille du régiment, 2012

Diplômée de l’École Normale de Taïwan (Département musique), Ching-Lien Wu
poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où
elle reçoit en 1987 le Premier prix de direction de chœur.
Elle suit des cours et stages de direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien
Béreau, Helmut Rilling, Michael Gielen et Pierre Boulez. En 1989, elle est nommée Cheffe de chant à l’Opéra de Nantes puis en 1990,
Cheffe des Chœurs assistante au Théâtre du Capitole à Toulouse.
De 1991 à 2001, Ching-Lien Wu devient Cheffe des Chœurs à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg. Le travail qu’elle y accomplit est salué par la critique
française et internationale.
Durant cette période, elle est Cheffe des Chœurs invitée aux opéras de
Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France pour divers ouvrages lyriques et oratorios. Et, en 1996,
elle est assistante de Norbert Balatsch au Festival de Bayreuth.
De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est Cheffe des Chœurs du Grand Théâtre de Genève.
En septembre 2014, elle est nommée Cheffe de Chœur du Dutch National Opera à Amsterdam. En 2016, le
magazine allemand Opernwelt désigne le Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas sous la direction de Ching-Lien Wu meilleur Chœur de l’année. Elle dirige aussi de nombreux concerts à la tête de son propre Chœur « Le Motet de Genève » avec l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestratus Genevensis. Elle est à la tête de
cet ensemble vocal de 2002 à 2012.Dès 1996, elle est invitée à donner des Masterclass de direction de chœur au CNSM de Lyon.
Et, dans son pays natal, elle est responsable des études musicales pour plusieurs productions lyriques et
notamment du Barbier de Séville, opéra dont elle signe également la mise en scène à Taïpei. Ching-Lien Wu est nommée Cheffe des Chœurs de l’Opéra national de Paris en février 2021 et prend ses
fonctions le 26 avril de la même année.   Elle est Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

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