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Acte 2

Acte 3

Livret Tosca

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Comment, en passant à l’opéra, le drame de Sardou a-t-il pu devenir le symbole même de l’art lyrique ? Est-ce parce que Tosca met en scène une cantatrice, dont la jalousie pèsera lourd sur le destin de son amant ? Est-ce parce que la musique de Puccini déborde la pièce de théâtre, révélant si bien la sensualité et la subtilité de son personnage éponyme ? Est-ce enfin parce que, du lever de rideau à la chute finale de son héroïne, Tosca est une mécanique tragique parfaitement réglée, une horloge dramatique d’une efficacité impitoyable ? Remarquable homme de théâtre, Pierre Audi offre à l’opéra de Puccini une mise en scène aux dimensions de sa partition : un paysage pasolinien sur lequel plane l’ombre d’une croix gigantesque, pour signifier la collusion entre les oppressions politique et religieuse. Orchestre et Chœurs de l'Opéra national de Paris Maîtrise des Hauts-de-Seine/Chœur d'enfants de l'Opéra national de ParisUne coproduction Act 4 Productions et Opéra national de Paris © Opéra national de Paris – ACT 4 Productions - 2014

Floria Tosca : Célèbre cantatrice Mario Cavaradossi : Peintre et amant de Floria Tosca, sympathisant républicain Le baron Scarpia : Chef de la police de Rome Cesare Angelotti : Prisonnier politique, évadé de la prison du château Saint-Ange Spoletta : Agent de Scarpia Sciarrone : Agent de Scarpia Le sacristain : Préposé à la sacristie de l’église Sant’Andrea della Valle Le gêolier : Gardien de la prison du château Saint‑Ange

Tosca - 5

Tosca

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Comment, en passant à l’opéra, le drame de Sardou a-t-il pu devenir le symbole même de l’art lyrique ? Est-ce parce que Tosca met en scène une cantatrice, dont la jalousie pèsera lourd sur le destin de son amant ? Est-ce parce que la musique de Pucci

Giacomo Puccini

Giacomo Puccini est né en 1858 à Lucques. Issu d'une famille d'organistes lucquois (son père était un théoricien et un professeur célèbre), il assiste en 1876 à Pise à une représentation d’Aïda de Verdi, qui décidera de sa vocation de compositeur. Il fait ses études au Conservatoire de Milan, sous la direction, entre autres, d’Amilcare Ponchielli. Sur les conseils de ce dernier, il participe à un concours de composition lancé par la maison d’édition Sonzogno en 1883 pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix, Le Villi sera créé en 1884 à Milan avec un certain succès. L’éditeur Ricordi lui commande alors un second opéra, Edgar. Son troisième opéra, Manon Lescaut, lui assure la consécration et initie une fructueuse collaboration avec les librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa. Ensemble, ils écriront les trois grands chefs-d’œuvre de Puccini : La Bohème (1896), Tosca (1900) et Madame Butterfly (1904). En 1910, La Fanciulla del West est créé au Metropolitan Opera de New York. Il compose ensuite une œuvre plus légère, La Rondine (1917), reçue sans grand succès lors de la création à l’Opéra de Monte-Carlo en 1917. L’activité de Puccini se ralentit. Un accident de voiture le laisse boiteux pour le reste de sa vie et il faut attendre 1918 pour voir Le Triptyque (Il Tabarro, Suor Angelica et Gianni Schicchi) créé au Metropolitan Opera. Il meurt en 1924 à Bruxelles des suites d’un cancer de la gorge. Son dernier opéra, Turandot, demeure inachevé. Les deux dernières scènes seront complétées par Franco Alfano. Toutefois, lorsque Toscanini créa Turandot à la Scala de Milan, le 25 avril 1926, il posa sa baguette à l’endroit même où Puccini s’était arrêté et se tourna vers le public : « Ici s’achève l’opéra du Maestro. Il en était là quand il est mort ». Puccini est également l’auteur de quelques œuvres religieuses (Salve regina, Messa di Gloria). Souvent présenté comme l’un des principaux représentants du mouvement vériste, qui était un prolongement du naturalisme en littérature, Puccini s'en démarque toutefois par la modernité de son écriture musicale.

Née à Vienne au sein d’une famille de musiciens, Martina Serafin s’est rapidement imposée sur les grandes scènes lyriques internationales, notamment dans le rôle-titre de Tosca, qu’elle a chanté à l’Opéra de Rome, à Florence, au Royal Opera House de Londres, aux Arènes de Vérone, à la Scala de Milan, aux Thermes de Caracalla, à l’Opéra national de Paris, au Staatsoper de Vienne, à Berlin, Barcelone, Melbourne, Pékin, Monte-Carlo, etc. Parmi les grands rôles qui ont marqué sa carrière, citons Manon Lescaut (Fenice de Venise, Festival Puccini de Torre del Lago, Staatsoper de Hambourg), Maddalena d’Andrea Chénier (Zurich, Vienne, Catania, Cagliari), Turandot (Festival Puccini, Accademia di Santa Cecilia de Rome, Arènes de Vérone, Teatro Petruzzelli de Bari, Metropolitan Opera de New York, Gênes, Zurich, Bilbao), Donna Elvira (Staatsoper de Vienne), la Comtesse des Noces de Figaro (Los Angeles), Fiordiligi de Così fan tutte (Stuttgart), Lisa de La Dame de pique (Vienne, Barcelone, Bologne). Elle aborde le répertoire verdien en 2013 avec Elisabeth de Don Carlo à la Scala de Milan puis chante le Requiem à Monte-Carlo, Abigaille de Nabucco aux Chorégies d’Orange, à Barcelone, aux Arènes de Vérone et à la Scala de Milan, Lady Macbeth à Barcelone et à Vienne. Martina Serafin est également une interprète renommée du répertoire allemand : Sieglinde de La Walkyrie (Metropolitan Opera de New York, Staatsoper de Vienne, Opéra de Zurich, Opéra national de Paris, Berlin, Amsterdam, Toulouse, Barcelone, Tokyo), Elsa de Lohengrin (Palerme, Dresde, Stuttgart, Bologne, Opéra national de Paris), Elisabeth de Tannhäuser (Rome, Amsterdam), Isolde à l’Opéra national de Paris, la Maréchale au Metropolitan Opera de New York, au Staatsoper de Vienne, à l’Opéra de San Francisco, à Toulouse, Munich et Amsterdam, Genoveva de Schumann à Palerme, Marie de Wozzeck à Essen. Elle se produit aussi en concert dans le monde entier, avec des soirées de Lieder consacrées à Schubert et Schumann, les Wesendonck Lieder de Wagner, les Quatre Derniers Lieder de Strauss. Au cours de la saison 2019-2020, elle interprète Brünnhilde à l’Opéra national d’Amsterdam et Tosca au Staatsoper de Vienne.Projets : la Maréchale au Staatsoper de Vienne et au Teatro Comunale de Bologne, Brünnhilde, Lady Macbeth et Isolde au Staatsoper de Vienne, le rôle-titre de Turandot à St Margarethen.

Serafin.Martina

Né à Cordoba (Argentine), Marcelo Alvarez fait ses débuts en 1995 dans le rôle d’Elvino (La Sonnambula) à La Fenice de Venise. Il se produit depuis sur les grandes scènes lyriques internationales (Metropolitan Opera de New York, Scala de Milan, Covent Garden de Londres, Bayerische Staatsoper de Munich, Staatsoper de Vienne, Teatro Colón de Buenos Aires, Arènes de Vérone…) où il interprète le Duc de Mantoue (Rigoletto) – rôle qui marque ses débuts en France au Capitole de Toulouse en 1997 –, Alfredo (La Traviata), Tonio (La Fille du régiment), le Ténor italien (Der Rosenkavalier), les rôles-titres de Werther et Faust, Arturo (I Puritani), Carlo (Linda di Chamounix), Fenton (Falstaff), Des Grieux (Manon), Edgardo (Lucia di Lammermoor), Nemorino (L’Elisir d’amore), Gennaro (Lucrezia Borgia), Rodolfo (La Bohème et Luisa Miller), Riccardo (Un ballo in maschera), Roméo (Roméo et Juliette), Cavaradossi (Tosca), Manrico (Il Trovatore), Don José (Carmen), Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann), Maurizio (Adriana Lecouvreur).
Il fait ses débuts dans le rôle de Radamès (Aida) au Covent Garden de Londres en avril 2010. Plus récemment, il a interprété Enzo (La Gioconda) au Deutsche Oper de Berlin, Manrico à la Scala de Milan, le rôle-titre d’Andrea Chenier au Metropolitan Opera, Canio (Pagliacci) au Teatro San Carlo de Naples, Cavaradossi au Bayersiche Staatsoper de Munich. Il a enregistré plusieurs albums pour Sony Classical : The Tenor’s Passion, French Opera Arias, Bel Canto, Alvarez Sings Gardel, Duetto (en duo avec le ténor Salvatore Licitra), Manon (enregistré à l’Opéra national de Paris), Tenorissimo, ainsi qu’un CD d’airs d’opéras de Verdi chez Decca et de nombreux DVD (Tosca et Le Trouvère du Metropolitan Opera, Adriana Lecouvreur du Teatro Regio de Turin…).

Après ses débuts à Lucerne et à Lyon dans les rôles mozartiens et le répertoire belcantiste, Ludovic Tézier est invité sur les grandes scènes lyriques internationales. Il chante sous la direction de chefs d’orchestre tels que Riccardo Muti, Antonio Pappano, Riccardo Chailly, Gustavo Dudamel et Philippe Jordan.Il a interprété le rôle d’Amonasro (Aida) aux Arènes de Vérone et au Royal Opera House de Londres, le rôle-titre de Rigoletto au Teatro di San Carlo de Naples, au Staatsoper de Vienne et au Bayerische Staatsoper de Munich, le rôle-titre de Simon Boccanegra à Zurich, les rôles de Renato (Un bal masqué) à La Scala de Milan, Barnaba (La Gioconda) et Carlo Gerard (Andrea Chénier) à l’Opéra de Sydney, Wolfram (Tannhäuser) à Munich et Vienne, le Baron Scarpia (Tosca) au Festival de Salzbourg, à Londres et Berlin, Amfortas (Parsifal) et Athanäel (Thaïs) au Théâtre des Champs-Élysées.Au cours de la saison 2023-2024, il est notamment le Baron Scarpia au Deutsche Oper de Berlin, au Staatsoper de Vienne, au Bayerische Staatsoper de Munich et au Royal Opera House de Londres, Jago (Otello) au Staatsoper de Vienne et le rôle-titre de Rigoletto au Teatro Real de Madrid.À l’Opéra national de Paris : participation à de nombreuses productions depuis 1999, dont La Bohème (Schaunard), 1999 ; Les Noces de Figaro (le Comte Almaviva), 2003, 2010 ; Werther (rôle-titre), 2009 ; Eugène Onéguine (rôle-titre), 2010 ; Carmen (Escamillo), 2012 ; La Traviata (Giorgio Germont), 2014, 2018, 2019, 2024 ; Tosca (le Baron Scarpia), 2014, 2021 ; Rigoletto (rôle-titre), 2016, 2021 ; Don Carlos (Rodrigue), 2017 ; Simon Boccanegra (rôle-titre), 2018 ; Manon (Lescaut), 2020 ; Aida (Amonasro), 2021 ; La Force du destin (Don Carlo di Vargas), 2022 ; Hamlet (rôle-titre), 2023

Tézier.Ludovic (c) 

Originaire de Pologne, Wojtek Smilek fait ses études de chant à l’Académie de Musique de Cracovie. En 1992, il obtient à l’unanimité le Grand Prix du Concours Bellini en Sicile. Il chante alors au Festival de Radio France et Montpellier dans Rienzi de Wagner, Sigurd de Reyer, Missa di Gloria de Puccini. Wojtek Smilek intègre pendant deux ans la troupe du Staatsoper de Vienne où il interprète les grands rôles du répertoire français et italien. On le retrouve aussi sur les scènes à l’Opéra Royal de Wallonie, à Nantes, à Lille, à Saint-Étienne... Il est invité aux Chorégies d’Orange pour le rôle d’Angelotti (Tosca), et interprète, au Grand Théâtre de Genève, le rôle de Ferrando dans Il Trovatore. Il chante également dans les productions de La Pucelle d’Orléans de Tchaïkovski et A Midsummer Night’s Dream de Britten à Strasbourg et Mulhouse, dans le Requiem de Verdi et dans Samson et Dalila à Saint-Étienne, dans Don Carlos à Genève et aux Chorégies d’Orange. Puis, il retourne à Liège pour les rôles de Banquo (Macbeth), Sparafucile (Rigoletto), Oroveso (Norma) et dans La Favorite. À Las Palmas, on peut le voir dans le rôle d’Alidoro (La Cenerentola) et au Teatro Real ainsi qu’à l’Opéra de Paris dans celui de L’Archevêque (Le Roi Roger de Szymanowski). Plus récemment, il chante le rôle de Talbot (Maria Stuarda) au Théâtre Wielki de Varsovie et Fiesco (Simon Boccanegra) à Avignon et Toulon, le Prince de Bouillon (Adriana Lecouvreur) à l’Opéra National de Paris et Jacopo Loredano (I Due Foscari), Banquo (Macbeth), le Grand Inquisiteur (Don Carlo) à Marseille, Monterone (Rigoletto) aux Chorégies d’Orange, le rôle d’Oroveso (Norma) à l’Opéra de Rouen et à Oman, le Requiem de Verdi à Saint Etienne, le Vieillard Hébreux (Samson et Dalila) à l’Opéra de Metz, à Massy et à l’Opéra National du Rhin, Rouché et Pietro Fleville (Andrea Chenier) à l’Opéra de Toulon.

Smilek-Wojtek

Carlo Bosi est régulièrement invité sur les scènes lyriques italiennes (La Scala de Milan, Maggio Musicale Fiorentino, Teatro Comunale de Bologne, Festival Rossini de Pesaro, Arènes de Vérone, Teatro Regio de Turin, Teatro Carlo Felice de Gênes…) et étrangères (opéras de Monte-Carlo, Genève, Santander, Tel-Aviv, Maestranza de Séville, Opéra national d’Amsterdam…).Parmi les rôles qu’il a interprétés, citons Normanno (Lucia di Lammermoor), le Messager (Aida), Flavio (Norma), Dr Cajus (Falstaff), Maître Trabuco (La Force du destin), Cassio (Otello), Monostatos (La Flûte enchantée), Guillot de Morfontaine (Manon), Pang (Turandot), Parpignol (La Bohème), Goro (Madame Butterfly), Spoletta (Tosca), Danieli (Les Vêpres siciliennes), Tinca et Gherardo (Le Triptyque), Edmondo (Manon Lescaut), le Remendado (Carmen), le Héraut (Don Carlo), les quatre ténors maléfiques des Contes d’Hoffmann, Poisson (Adriana Lecouvreur).Il a chanté l’Incroyable (Andrea Chénier) au Teatro Real de Madrid et au Royal Opera House de Londres, Flavio (Norma) à La Monnaie de Bruxelles, Maître Trabuco et Spoletta au Maggio Musicale Fiorentino, Rodolphe (Guillaume Tell) aux Proms de Londres, Don Basilio (Les Noces de Figaro) et le Héraut à La Scala de Milan, Dr Cajus au Royal Opera House de Londres, à La Scala de Milan et à l’Opéra national d’Amsterdam, Pang au Teatro Comunale de Florence, Rustighello (Lucrèce Borgia) à La Monnaie de Bruxelles, Monsieur Triquet (Eugène Onéguine) au Teatro Regio de Turin.Il a récemment chanté Abdallo (Nabucco), Gastone (La Traviata), Altoum (Turandot) et Spoletta à Vérone, Dr Cajus au Metropolitan Opera de New York et Roderigo (Otello) à Aix-en-Provence. À l’Opéra national de Paris : Andrea Chénier (l’Incroyable), 2009 ; Madame Butterfly (Goro), 2011, 2014 ; Les Noces de Figaro (Don Basilio), 2012 ; Adriana Lecouvreur (Poisson), 2015 ; Tosca (Spoletta), 2014, 2016, 2021 ; Turandot (Altoum), 2021 ; La Force du destin (Maître Trabuco), 2022

Bosi.Carlo

Né à Brive-la‑Gaillarde, André Heyboer commence à chanter dans le chœur de la Camerata vocale. Il fait ses premières armes dans des festivals comme La Chaise-Dieu, Sylvanès, Festival de la Vézère. Il suit les master-classes de José Van Dam et participe à ses côtés à plusieurs récitals et il étudie auprès de Gian Koral, Robert Massard, Michelle Wegwart. Il chante régulièrement au Capitole de Toulouse (Wagner de Faust, Roucher d’Andrea Chénier, Alfio de Cavalleria rusticana). Il interprète Germont (La Traviata) et Spendius (Salammbô de Reyer) à l’Opéra de Marseille, Melot (Tristan et Isolde) à l’Opéra de Montpellier, Ruggiero (La Juive) à l’Opéra national d’Amsterdam, Silvano (Un bal masqué) et Camoine (Amica de Mascagni) à Monte-Carlo, le rôle-titre de Macbeth et Enrico Ashton (Lucia di Lammermoor) à Dijon, Valentin (Faust) à Dijon, Reims et Avignon, Alfio (Cavalleria rusticana), Garrido (La Navarraise) et Nilakantha (Lakmé) à Saint-Étienne, le rôle-titre de Rigoletto au Festival de Sédières. Plus récemment, il chante Zurga (Les Pêcheurs de perles) à l’Opéra Comique, le Vicomte de Fontrailles (Cinq-Mars de Gounod) à l’Opéra Royal de Versailles et au Theater an der Wien, Paolo Albiani (Simon Boccanegra) à l’Opéra de Toulon, Athanael (Thaïs) au Teatro Municipal de São Paulo, le Grand-Prêtre (Samson et Dalila) au Palau de les Arts de Valence, le rôle-titre de Nabucco à l’Opéra‑Théâtre de Saint-Étienne. Il participe à la création de La Métamorphose de Michael Levinas à l’Opéra de Lille en 2011. On a pu l’entendre à l’Opéra national de Paris dans Andrea Chénier (Roucher), La Juive (Ruggiero), Manon (Brétigny) et La Fanciulla del West (Sonora). Il s’est produit sous la direction de chefs d’orchestre tels Michel Plasson, Günther Neuhold, Bernhard Kontarsky, Marco Armiliato, Patrick Davin, Friedemann Layer, Christophe Larrieux, Daniel Oren, Paolo Arrivabeni, Daniel Klajner, Alain Guingal, Maurizio Benini, Claude Schnitzler, Dominique Trottein, dans des mises en scène signées par Nicolas Joel, Jean-Claude Auvray, Renée Auphan, Yves Coudray, Arnaud Bernard, Pierre Audi, Stéphane Roche, Charles Roubaud, Georges Lavaudant, Stanislas Norday, Coline Serreau. Projets : Paolo Albiani à l’Opéra de Monte-Carlo et au Théâtre des Champs-Élysées.

Né à Tavarnelle du Val di Pesa en Italie, Andrea Nelli commence ses études de chant au conservatoire Luigi Cherubini à Florence, et se perfectionne avec le baryton Gino Bechi. Il est finaliste des concours de Parme, Casciana, Terme et Rhieumes et participe en tant qu’artiste des chœurs aux spectacles des Arènes de Vérone, du Maggio Musicale Fiorentino, de la Scala de Milan, du Teatro Comunale de Bologne et du Teatro Bellini de Catane. Ultérieurement, il devient membre titulaire du Chœur du Teatro Carlo Felice de Gênes. Il se produit comme soliste au Théâtre Social de Côme, au Festival de Sirmione, à Brescia dans Le Trouvère de Verdi (rôle de Ferrando) et il interprète le Commandeur de Don Giovanni de Mozart aux Nuits musicales de Bazoches. Depuis 1995, il est basse titulaire des Chœurs de l’Opéra national de Paris.

Nelli

Né à Tel-Aviv, Daniel Oren a acquis dès son plus jeune âge une éducation musicale complète (piano, violoncelle, chant, harmonie). Il remporte en 1975 le Prix Herbert von Karajan et fait ses débuts aux États-Unis. Sa carrière se développe ensuite en Italie, notamment à l’Opéra de Rome, au Teatro Verdi de Trieste (dont il a été le directeur musical), au Teatro San Carlo de Naples et au Teatro Carlo Felice de Gênes. Il est invité par les plus grands théâtres internationaux, comme le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House Covent Garden de Londres, le Staatsoper de Vienne, le Teatro Colón de Buenos Aires, le Liceu de Barcelone, les Opéras de Tokyo, Houston, Dallas, San Francisco, Cologne, Florence, Parme, Turin, Venise et l’Opéra national de Paris (où il a dirigé, entre autres, La Traviata, Tosca, La Bohème, Andrea Chénier et Adriana Lecouvreur). Son répertoire comprend les ouvrages majeurs de l’opéra italien mais également la musique symphonique : il dirige les grandes formations telles l’Accademia Santa Cecilia de Rome (depuis 1978), l’Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les orchestres des radios de Munich, Cologne, Stuttgart, Francfort et Berlin. Parmi les temps forts de sa carrière, citons Nabucco lors de l’inauguration du Nouvel Opéra d’Israël en 1994. Il est régulièrement invité aux Arènes de Vérone, où il a notamment dirigé Carmen dans la mise en scène de Franco Zeffirelli, Madame Butterfly, Aida, La Bohème, Tosca, Nabucco, Un bal masqué, Turandot, Roméo et Juliette. Depuis 2007, Daniel Oren est directeur artistique du Teatro Giuseppe Verdi de Salerne. Il a récemment dirigé Un bal masqué et Rigoletto au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Royal Opera House Covent Garden de Londres, Le Trouvère, Norma et La Gioconda à Pékin, Nabucco au Liceu de Barcelone, Lucia di Lammermoor au Covent Garden. Projets : Le Trouvère et Aida aux Arènes de Vérone, Le Trouvère au Festival de Macerata, Adriana Lecouvreur au Royal Opera House Covent Garden de Londres, La Damnation de Faust à Liège, Ernani au Théâtre du Capitole de Toulouse, Macbeth et Tosca au Teatro Verdi de Salerne…

Né à Beyrouth, Pierre Audi fonde en 1979 le Théâtre Almeida et son festival de musique contemporaine qu’il dirige jusqu’en 1989. De 1988 à 2018, il a été directeur artistique de l’Opéra national d’Amsterdam, où il a créé la plupart de ses mises en scène. Il a travaillé avec des plasticiens tels que Karel Appel, Georg Baselitz, Anish Kapoor, Jonathan Meese. Parallèlement, il a signé la mise en scène de nombreux ouvrages de musique contemporaine, comme Neither de Morton Feldman, Rêves d’un Marco Polo de Claude Vivier, Aus Licht de Stockhausen, et les créations mondiales d’œuvres de Wolfgang Rihm, Hans Werner Henze, Tan Dun, Param Vir, Kaija Saariaho, Alexander Knaifel. Il a été invité par le Bayerische Staatsoper de Munich (Venus et Adonis de Henze, Parsifal), le Festival de Salzbourg (La Flûte enchantée, Dionysos), le Drottningholm Court Theatre (Tamerlano, Alcina, Zoroastre), l’Opéra national de Paris (La Juive, Tosca), le Staatsoper de Vienne (Rigoletto), le Theater an der Wien (Partenope), La Monnaie de Bruxelles (Pelléas et Mélisande, Iphigénie en Aulide, Iphigénie en Tauride, Orlando, Tamerlano, Alcina), le Metropolitan Opera de New York (Attila, Guillaume Tell), la Ruhrtriennale (Gisela !), le Teatro Real de Madrid (Bomarzo). Il a signé la mise en scène des créations mondiales de Thebans de Julian Anderson, de Penthésilée de Pascal Dusapin, de Theatre of the World de Louis Andriessen et de Fin de partie de György Kurtág, présenté à l’Opéra national de Paris la saison dernière. En 2018, il a pris la direction du Festival d’Aix-en‑Provence et il est directeur artistique du Park Avenue Armory à New York depuis 2015. Il a reçu de nombreuses distinctions pour ses mises en scène, dont le Lesley Boosey Award, le Prix de la Critique néerlandaise, le Prix Prins Bernhard Cultuurfonds, la Médaille d’Argent de la Ville d’Amsterdam, le premier Johannes Vermeer Award. En 2021, il a mis en scène la création de L’Apocalypse arabe de Samir Odeh‑Tamimi au Festival d’Aix-en-Provence et, début 2022, Rigoletto (Staatsoper de Vienne), Orphée et Eurydice (Maggio Musicale Fiorentino) et Parsifal (Bayerische Staatsoper).

Né à Salzbourg, Christof Hetzer fait ses études auprès d’Erich Wonder à Vienne. Depuis 2001, il travaille comme costumier et décorateur à la Schaubühne de Berlin, au Théâtre de Bâle, au Bayerische Staatsoper de Munich, à l’Opéra de Francfort, au Nationaltheater de Mannheim, à l’Opéra de Flandre à Anvers. Il a collaboré avec des metteurs en scène comme Hans Neuenfels, Pierre Audi, Deborah Warner et Jan Philipp Gloger, et travaille régulièrement avec Lotte de Beer. Il a signé les décors et les costumes de nombreux spectacles de David Hermann, parmi lesquels Sing für mich, Tod à la Ruhrtriennale 2009, L’Heure espagnole / La Vida breve et Médée de Charpentier à l’Opéra de Francfort, La Dame de pique à l’Opéra de Bâle, Les Troyens au Staatstheater de Karlsruhe, Le Turc en Italie et La Flûte enchantée à l’Opéra national d’Amsterdam, La Petite Fille aux allumettes de Helmut Lachenmann, Oresteïa de Iannis Xenakis, L’Affaire Makropoulos au Deutsche Oper de Berlin, Macbeth au Aalto Theater d’Essen, La Traviata à l’Opéra de Zurich, La Flûte enchantée et Simon Boccanegra à l’Opéra de Flandre. Parmi ses dernières réalisations, citons Orlando avec Pierre Audi et René Jacobs à La Monnaie de Bruxelles, Le Vaisseau fantôme (décors) au Festival de Bayreuth, Gurrelieder à l’Opéra national d’Amsterdam, Rigoletto au Staatsoper de Vienne, Tristan et Isolde au Théâtre des Champs-Élysées, Parsifal au Bayerische Staatsoper de Munich, Tosca à l’Opéra national de Paris, les créations mondiales de Thebans de Julian Anderson à l’English National Opera et de Fin de partie de György Kurtág à La Scala de Milan (présenté la saison dernière à l’Opéra national de Paris), Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Copenhague et au Festival de Bregenz, Wozzeck au Deutsche Oper am Rhein, Barbe-Bleue d’Offenbach au Komische Oper de Berlin, Les Noces de Figaro à Hambourg, Die Gezeichneten de Schreker au Staatsoper de Hanovre, Didone abbandonata de Jommelli à Bâle, Don Carlos à Stuttgart, Alcina à Düsseldorf, Falstaff à Malmö, Aida à l’Opéra national de Paris.

Robby Duiveman est directeur du département des costumes et maquillages à l’Opéra national d’Amsterdam. Il a occupé des fonctions similaires au Festival de Salzbourg et à la Ruhrtriennale. Il a également été professeur d’histoire du costume et du décor au Mozarteum de Salzbourg, directeur des ateliers de costumes à La Monnaie de Bruxelles et chef costumier au Staatsoper de Hambourg. Il a créé des costumes pour le Ballet de Hambourg, le Schauspielhaus de Hambourg, le Zimmertheater de Tübingen, la Ruhrtriennale, le Festival de Salzbourg (La Clémence de Titus en 2017 et Idomeneo en 2019 dans la mise en scène de Peter Sellars), le Grand Théâtre de Luxembourg, le Welsh National Opera, l’Opéra national d’Amsterdam, le Holland Festival, l’Opéra national de Paris (Tosca dans la mise en scène de Pierre Audi, Only the Sound Remains avec Peter Sellars). En tant que collaborateur aux costumes, il a travaillé avec Robert Wilson à la Ruhrtriennale, à l’Opéra et au Ahmanson Theater de Los Angeles, au Théâtre Bolchoï de Moscou, au Théâtre national de Taipei, à l’Opéra national d’Amsterdam, au Festival de Schleswig Holstein, au Teatro Real de Madrid, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Barbican Center de Londres, ainsi qu’avec Miuccia Prada au Metropolitan Opera de New York. Il a reçu en 2006 le Dutch Fashion Award. En 2014, il a mis en scène au Stedelijk Museum d’Amsterdam l’exposition « Eiko Ishioka, costumes for Der Ring des Nibelungen », partiellement reprise en 2021 au Musée d’art contemporain de Tokyo dans le cadre de l’exposition collective « Eiko Ishioka, A Life of Design ». En 2022, il réalise les costumes pour Salomé au Finnish National Opera.

Né en 1945 à Paris, Jean Kalman réalise depuis 1979 de nombreuses créations d’éclairages pour le théâtre et l’opéra en France, au Japon, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Italie.Il a notamment travaillé avec Peter Brook, Hans Peter Cloos, Pierre Audi (pour qui il a créé les lumières de nombreuses productions à l’Opéra national d’Amsterdam, d’Iphigénie en Aulide, Iphigénie en Tauride, Pelléas et Mélisande à La Monnaie de Bruxelles, Attila au Metropolitan Opera de New York), Robert Carsen, Nicholas Hytner, Tim Albery, Zhang Yimou (Turandot au Maggio Musicale Fiorentino), Jean-Louis Martinoty (Les Noces de Figaro au Théâtre des Champs-Élysées), Francesca Zambello, Jonathan Miller, Tim Supple, Adrian Noble, Deborah Warner...Il a réalisé les décors et les éclairages de Fidelio au Festival de Glyndebourne ainsi que les lumières des créations mondiales de Dionysos de Wolfgang Rihm au Festival de Salzbourg et de Gisela ! de Henze à la Ruhrtriennale. Jean Kalman a reçu le Laurence Olivier Award 1991 Best Lighting Design pour Richard III au Royal National Theatre de Londres et le Evening Standard Award 2004 pour Festen à l’Almeida Theatre.Ces dernières saisons, il a notamment signé les lumières de La Flûte enchantée à Bâle, Bergen, Budapest et New York, Otello au Staatsoper de Vienne, La Traviata au Royal Opera House de Londres, La Bohème aux Opéras d’Anvers, de Gand et de Cincinnati, Les Capulet et les Montaigu à La Scala de Milan, Eugène Onéguine au Metropolitan Opera de New York, Orphée et Eurydice au Maggio Musicale Fiorentino, Titon et l’Aurore à l’Opéra Royal de Versailles et Falstaff à La Fenice de Venise. Jean Kalman est artiste associé à la Royal Shakespeare Company.À l’Opéra national de Paris : Peut-on penser le paysage ?, 1987 ; Le Prisme du chaman, 1987 ; Nabucco, 1995 ; Alcina, 1999 ; La Dame de pique, 1999 ; Dialogues des carmélites, 1999 ; Les Contes d’Hoffmann, 2000 ; Guillaume Tell, 2003 ; Salomé, 2003 ; La Juive, 2007 ; Tosca, 2014

Klaus Bertisch a étudié la littérature anglaise et allemande, la pédagogie et la formation artistique à Francfort. De 1979 à 1987, il a exercé la fonction de dramaturge à l’Opéra de Francfort. À partir de 1987, il a travaillé en tant que dramaturge et auteur indépendant pour le Programme Culturel Siemens à Munich ainsi que pour des théâtres et festivals en Europe. De 1990 à 2018 il a été dramaturge de l’Opéra national d’Amsterdam et a travaillé avec Pierre Audi pour nombreuses productions comme La Flûte enchantée, les créations de Dionysos de Wolfgang Rihm au Festival de Salzbourg, Gisela ! de Henze à la Ruhrtriennale et Fin de partie de Kurtág à La Scala de Milan (présenté la saison dernière à l’Opéra national de Paris), La Conquête du Mexique et Bomarzo au Teatro Real de Madrid, Parsifal au Bayerische Staatsoper de Munich. Avec Willy Decker, il a collaboré en tant que dramaturge du Ring au Semperoper de Dresde, de La Ville morte et La Traviata au Festival de Salzbourg, ainsi que de Mort à Venise au Gran Teatre del Liceu de Barcelone. Il a été dramaturge au Staatsoper de Berlin pour L’Étoile de Chabrier et Così fan tutte au Théâtre Bolchoï de Moscou. Avec Christof Loy, il a travaillé sur Ariodante (Festival de Salzbourg), La Force du destin et Tannhäuser (Amsterdam), Euryanthe et Zazà (Theater an der Wien). Il a signé la dramaturgie de Salomé au Festival d’Aix-en-Provence 2022 dans une mise en scène d’Andrea Breth. Klaus Bertisch a mis en scène des récitals sur des textes de Rilke, Heine, Goethe et Morike. Il a été maître de conférences en études théâtrales à l’Université d’Amsterdam et a enseigné à l’International Opera Studio Nederland, à l’Academy of Fine Arts de Stuttgart et à l’Académie du Festival d’Aix‑en‑Provence. Il enseigne aujourd’hui à la Dutch National Opera Academy (Amsterdam). Il a publié la collection Schwanenmärchen, un livre sur le metteur en scène Ruth Berghaus et la biographie du compositeur néerlandais Leo Smit.

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