Acte I

Acte II

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La vraie-fausse histoire de Pelléas et Mélisandre

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Livret

D’où vient Mélisande, qu’a-t-elle subi avant de se perdre dans la forêt d’Allemonde où la découvre Golaud, le petit-fils du roi Arkel ? Dans un univers mystérieux de grottes obscures et d’eaux dormantes, le drame se noue : Pelléas, le demi-frère de Golaud, et Mélisande tombent amoureux, suscitant la jalousie de Golaud qui a épousé la jeune fille. En 1892, Claude Debussy éprouve un coup de foudre littéraire pour la pièce de Maurice Maeterlinck, dans laquelle il trouve enfin le livret idéal pour la forme musicale qu’il ambitionne : un drame lyrique où les personnages chanteraient « comme des personnes naturelles ». Dix ans plus tard est créé dans un parfum de scandale cet opéra novateur. Une œuvre fascinante sondée par Wajdi Mouawad qui signe sa deuxième mise en scène à l’Opéra national de Paris.

Arkel : Vieux roi d’Allemonde (pays imaginaire) Golaud : Petit-fils d’Arkel ; veuf, il s’est remarié avec Mélisande Pelléas : Demi-frère de Golaud Mélisande : Jeune femme aux origines mystérieuses, épouse de Golaud Geneviève : Mère de Golaud et de Pelléas Le petit Yniold : Fils de Golaud, né d’un premier mariage

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Pelléas et Mélisande, en représentation à l'Opéra Bastille du 28 février au 27 mars 2025

D’où vient Mélisande, qu’a-t-elle subi avant de se perdre dans la forêt d’Allemonde où la découvre Golaud, le petit-fils du roi Arkel ? Dans un univers mystérieux de grottes obscures et d’eaux dormantes, le drame se noue : Pelléas, le demi-frère de G

Claude Debussy

Pelléas et Mélisande

Né le 22 août 1862 à Saint-Germain-enLaye, issu d’une famille modeste, Claude
Debussy doit son éducation à son parrain,
Achille Arosa, un banquier et collectionneur
d’art qui habitait Cannes, et à Madame
Mauté de Fleureville, élève de Chopin
et belle-mère de Verlaine, qui découvrit
ses dons pour la musique. En 1872, il est
admis au Conservatoire de Paris, dans
les classes de Marmontel et de Lavignac,
puis il fréquente la classe de composition
d’Emile Guiraud. Il compose ses premières
mélodies en 1879 sur des textes d’Alfred
de Musset (Madrid, Ballade à la lune), et,
en 1884, il obtient le Prix de Rome avec sa
cantate L’Enfant prodigue. Mais Debussy ne
se plaît guère à la Villa Médicis et rentre
plus tôt que prévu à Paris, où il mène une vie
de bohème et fait des rencontres qui vont
être déterminantes pour la suite de sa vie
artistique : Paul Dukas, Stéphane Mallarmé,
Richard Wagner, qu’il découvre lors d’un
premier voyage à Bayreuth en 1888, la
musique d’Extrême-Orient, qui lui est révélée
un an plus tard par l’Exposition Universelle,
la partition de Boris Godounov que SaintSaëns a rapportée de Russie… C’est dans
cette effervescence intellectuelle que
naissent les premières œuvres importantes :
Prélude à l’après-midi d’un faune (1894), les
Trois chansons de Bilitis sur les poèmes de
Pierre Louÿs (1897/1898), les Nocturnes
(1899). Parallèlement, il publie, sous le nom
de Monsieur Croche, des critiques musicales
qui témoignent de son anticonformisme
absolu et de son humour impitoyable.
En 1902, la création de Pelléas et Mélisande
à l’Opéra-Comique rend Debussy célèbre.
 Désormais, il se consacre entièrement à la
composition: Estampes voit le jour en 1903,
La Mer en 1905, Images entre 1905 et
1912, Children’s Corner en 1908, Le Martyre
de Saint Sébastien, commande de Diaghilev
sur un texte de D’Annunzio en 1910, et Jeux
en 1912. De 1915, enfin, datent les derniers
chefs-d’œuvre : les Douze Études pour piano
et la suite En blanc et noir pour deux pianos. Il
meurt le 25 mars 1918 à Paris. L’esthétique
novatrice de Debussy opéra une vraie
révolution dans l’histoire de la musique en
créant une rupture avec la forme classique
tout en conservant une perfection formelle.

Originaire de Normandie, Sabine Devieilhe étudie dans un premier temps le violoncelle, avant d’intégrer le Conservatoire national supérieur de musique de Paris pour y étudier le chant. Son répertoire s’étend de la musique baroque aux œuvres contemporaines. Peu après la fin de ses études, elle est invitée au Festival d’Aix-en-Provence pour interpréter Serpetta (La finta giardiniera) et à Lyon pour ses débuts en tant que Reine de la nuit (La Flûte enchantée). Elle s’est depuis produite sur les grandes scènes lyriques internationales, dont l’Opéra national de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, La Monnaie à Bruxelles, le Staatsoper de Vienne, l’Opéra de Zurich, La Scala de Milan, le Royal Opera House de Londres, le Bayerische Staatsoper de Munich et dans des festivals tels que ceux de Glyndebourne et Salzbourg. En concert, on a pu l’entendre avec l'Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre royal du Concertgebouw, le Bayerisches Staatsorchester, l'Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise, l'Orchestre de Paris, Les Siècles ou l'Ensemble Pygmalion sous la direction de Daniel Harding, Pablo Heras-Casado, Vladimir Jurowski, Klaus Mäkelä, Raphaël Pichon, Sir Simon Rattle, Francois-Xavier Roth ou Esa-Pekka Salonen. En récital, Sabine Devieilhe se produit régulièrement aux côtés du pianiste Mathieu Pordoy. Artiste exclusive d'Erato/Warner Classics depuis 2012, sa discographie comprend entre autres l'album « Mozart & the Weber Sisters » avec l'Ensemble Pygmalion et Raphaël Pichon, « Mirages » avec Les Siècles, « Chanson d'amour » avec Alexandre Tharaud et « Mozart – Strauss » avec Mathieu Pordoy (2024). Au cours de la saison 2024-2025, elle incarne notamment Sophie (Le Chevalier à la rose) à Milan et Vienne et Zdenka (Arabella) à Vienne.



À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (la Reine de la Nuit), 2014, 2017, 2021 ; Béatrice et Bénédict (Héro), 2017 ; Les Indes galantes (Hébé, Phani, Zima), 2019 ; Alcina (Morgana), 2021

Devieihle.Sabine 1 (c) Anna Dabrowska

Ancien élève du Royal College of Music, Huw Montague Rendall s’est formé auprès de Russell Smythe, après avoir étudié avec David Rendall et Philip Doghan. À l'été 2016, il était membre du Jerwood Young Artist du Festival de Glyndebourne, où il a chanté Fiorello (Le Barbier de Séville). L’été suivant, il a rejoint le programme des jeunes artistes du Festival de Salzbourg, où il a fait ses débuts dans le rôle du Second Compagnon dans Wozzeck. Au cours de deux saisons à l’International Opera Studio de Zurich, il a interprété les rôles de Papageno (doublure – La Flûte enchantée), Un Nazaréen (Salomé), Ramiro (L’Heure espagnole), un Député flamand (Don Carlo), le Troisième Commis (Lady Macbeth de Mtsensk) et Yamadori (Madame Butterfly). Il a interprété Guglielmo (Così fan tutte) au Festival de Glyndebourne, le rôle-titre de Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Rouen, Papageno avec Glyndebourne on Tour, le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) à l’Opéra national de Lorraine, Arlequin (Ariane à Naxos) au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre des Champs-Élysées, Schaunard (La Bohème) à l’Opéra de Zurich, Marcello (La Bohème) au Komische Oper Berlin et le Prince de Mantoue (Fantasio) au Garsington Opera. En concert, il a chanté Un requiem allemand de Brahms au Concertgebouw d’Amsterdam, Ned Keene (Peter Grimes) au Festival Enescu, une série de « Matinées Mozart » au Festival de Salzbourg, la Pietà de Richard Blackford au Cadogan Hall, La Première Nuit de Walpurgis de Mendelssohn avec le Scottish Chamber Orchestra, le Requiem de Duruflé avec l’Orchestre symphonique de la radio-télévision irlandaise, Liederabend à Nancy, La Belle Meunière pour le Lancaster Arts. Il a chanté le Christ lors d'une tournée européenne de la « Trilogie Bach : La vie du Christ », composée de l’Oratorio de Noël, la Passion selon saint Jean et l’Oratorio de Pâques.Au cours de la saison 2022-2023, il est le rôle-titre d’Hamlet au Komische Oper de Berlin, Papageno à l'Opéra national du Rhin, Guglielmo au Staatsoper de Hambourg et Pelléas (Pelléas et Mélisande) à l'Opéra de Santa Fe. À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (Papageno), 2022

Montague Rendall.Huw 2 (c) 

Le baryton-basse canadien Gordon Bintner a accumulé un important répertoire d’opéra au cours des six saisons qu’il a passées en tant que membre de l’Ensemble de l’Opéra de Francfort. Ancien membre du Studio d’opéra de la Canadian Opera Company de Toronto, il est régulièrement revenu sur cette scène, notamment pour ses débuts dans le rôle-titre d’Eugène Onéguine et dans les rôles de Belcore (L’Élixir d’amour), de Papageno (La Flûte enchantée) et du Comte Almaviva (Les Noces de Figaro). Ces dernières saisons, s’est produit au Royal Opera House de Londres dans les rôles de Albert (Werther) et de Guglielmo (Così fan tutte), à l’Opéra de San Francisco dans le rôle-titre d’Eugène Onéguine et à l’Opéra national de Lyon dans celui des Noces de Figaro. La saison passée, il a fait ses débuts au Teatro Regio de Turin dans le rôle de Ruggiero (La Juive) et a interprété le rôle-titre de Don Giovanni à la Canadian Opera Company de Toronto. Son répertoire de concert comprend la Passion selon saint Matthieu et l’Oratorio de Noël de Bach, la Symphonie n°9 de Beethoven, Un requiem allemand de Brahms, la Symphonie n°8 de Mahler, Le Messie de Haendel et L’Enfance du Christ de Berlioz. Gordon Bintner s’est produit en récital au Wigmore Hall de Londres avec le pianiste Kirill Gerstein et a interprété un programme Brahms et Schumann à la salle Bourgie de Montréal avec l’accompagnateur Michael McMahon. Sa discographie comprend A Quiet Place avec l’Orchestre symphonique de Montréal et Kent Nagano (Decca Classics, 2018) et le Comte dans Der ferne Klang de Schreker (OehmsClassics, 2021). Au cours de la saison 2024-2025, il incarne notamment le rôle-titre d’Eugène Onéguine au Royal Opera House de Londres, le Comte Almaviva au Lyric Opera de Chicago et à Opera Australia et le rôle-titre de Don Giovanni à la Canadian Opera Company de Toronto.



À l’Opéra national de Paris : A Quiet Place (Junior), 2022 ; Médée (Oronte), 2024 ; Così fan tutte (Guglielmo), 2024

Bintner.Gordon

Jean Teitgen obtient un prix de chant et un diplôme de formation supérieure au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Son vaste répertoire s’étend du baroque à la musique du XXe siècle, avec une prédilection pour le grand répertoire italien (Puccini, Verdi, Donizetti) et le répertoire français (La Muette de Portici d’Auber, L’Étoile de Chabrier, Pelléas et Mélisande, Samson et Dalila). On a pu l’entendre ces dernières années dans L’Amour des trois oranges (le Roi) à Genève et Florence, La Bohème (Colline) à Montpellier, Les Vêpres siciliennes (Béthune) au Royal Opera House de Londres, Roméo et Juliette (Frère Laurent) à Monte-Carlo, Oman et Lisbonne, Don Giovanni (Leporello) à Bergen et Rouen, Carmen (Zuniga) à Orange, Madrid, au Théâtre des Champs-Élysées et au Royal Opera House de Londres, Mârouf, savetier du Caire (le Sultan) à Bordeaux et à l’Opéra Comique, Pelléas et Mélisande (Arkel) au Théâtre des Champs-Élysées, La Nonne sanglante (Pierre l’Ermite) à l’Opéra Comique, Lohengrin (le Roi Heinrich) à Rouen et Nantes, Lucia di Lammermoor (Raimondo) à Toulon, Nancy et Bordeaux, Aida (Ramfis) à Nice et à Nancy, Turandot (Timur) à Marseille, Guillaume Tell (Gessler) à l’Opéra national de Lyon, Simon Boccanegra (Fiesco) à l’Opéra national de Montpellier, La Gioconda (Alvise) à La Monnaie de Bruxelles. En juillet 2021, il chante Jacopo Lorendano (I due Foscari) au Festival d’Aix-en-Provence et, plus récemment, Hérode (L’Enfance du Christ) au Festival Berlioz, Arkel à Compiègne, Gessler au Staatsoper de Vienne et Claudius (Hamlet) au Festival de Salzbourg.



À l’Opéra national de Paris : Les Contes d’Hoffmann (Luther / Crespel), 2020 ; Yvonne, princesse de Bourgogne (le Chambellan), 2020 ; Platée (Jupiter), 2022 ; Les Capulet et les Montaigu (Capellio), 2022 ; Hamlet (Claudius), 2022 ; Roméo et Juliette (Frère Laurent), 2023 ; La Vestale (le Souverain Pontife), 2024 ; La Flûte enchantée (Zarastro), 2024

TEITGEN Jean © Studio Harcourt

Premier prix à l’unanimité au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, Sophie Koch se produit sur les grandes scènes lyriques internationales. Elle chante à Bruxelles, Barcelone, Zurich, Londres, Dresde, Vienne et au Metropolitan Opera de New York, ainsi qu’aux festivals de Salzbourg, Aix-en-Provence ou Édimbourg. Ces dernières saisons, elle a interprété les rôles de Fricka (L’Or du Rhin), le Compositeur (Ariane à Naxos) et Charlotte (Werther) au Staatsoper de Vienne, la Muse / Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann) au Teatro Colón de Buenos Aires, Kundry (Parsifal), Marie (Wozzeck), Sieglinde (La Walkyrie) et Isolde (Tristan et Isolde) au Théâtre du Capitole de Toulouse, le Compositeur à La Scala de Milan et au Maggio Musicale Fiorentino, Octavian (Le Chevalier à la rose) au Semperoper de Dresde, Gertrude (Hamlet de Brett Dean), Lisa (La Passagère) et Geneviève (Pelléas et Mélisande) au Bayerische Staatsoper de Munich. Une vaste discographie témoigne de son travail artistique, pour lequel elle a reçu le prix Christel Goltz du Semperoper de Dresde en 2001 et le titre d’Österreichische Kammersängerin du Staatsoper de Vienne en 2016. Au cours de la saison 2024-2025, elle incarne notamment Hérodias (Salomé) au Staatsoper de Stuttgart, Madame de Croissy (Dialogues des carmélites) au Théâtre des Champs-Élysées et au Théâtre de Compiègne et la Mère (Louise) au Festival d’Aix-en-Provence.



À
l’Opéra national de Paris : Carmen (Mercédès), 1999 ; Don Giovanni (Zerlina),
2000 ; Le Barbier de Séville (Rosina), 2002 ; Ariane à Naxos (le
Compositeur), 2003, 2010, 2015 ; L’Heure espagnole (Concepcion), 2004 ; L’Or
du Rhin (Fricka), 2010, 2013 ; Werther (Charlotte), 2010 ; Tannhäuser
(Vénus), 2011 ; Les Contes d’Hoffmann (Giulietta), 2012 ; Le
Crépuscule des dieux (Waltraute), 2013 ; Le Crépuscule des dieux (Zweite
Norn), 2013 ; La Walkyrie (Fricka), 2013 ; Alceste (rôle-titre),
2013 ; Le Roi Arthus (Genièvre), 2015 ; La Damnation de Faust (Marguerite),
2015 ; Les Noces de Figaro (Marcellina), 2022

Koch.Sophie 2 (c) Vincent Pontet

Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisAncien élève de l’Accademia del Teatro del Maggio Musicale Fiorentino et de l’International Opera Studio de Zurich, Amin Ahangaran a débuté sa formation en 2016 dans sa ville natale de Téhéran avant de la poursuivre en Autriche, où il a fait ses débuts à l’opéra dans le rôle de Sarastro (La Flûte enchantée). On l’a vu dans plusieurs productions et concerts en tant que soliste dans la région de Graz. Lauréat de la bourse de l’American Institute of Music Studies et de l’Academia Belcanto en 2018, il a participé à de nombreuses masterclasses. À l’été 2021, il est retourné en Autriche pour recevoir une autre bourse de l’AIMS. Ces dernières saisons, il a notamment incarné un huissier (Rigoletto), l’Inspecteur (Siberia), un laquais (Ariane à Naxos) et a chanté la Fantaisie chorale de Beethoven au Teatro del Maggio Musicale. Il a participé à la Messa funebre a tre voci de Borgioli à Prato, ainsi qu’à de nombreux concerts dans des sites historiques de Toscane. À l’Opéra de Zurich, on a pu l’entendre lors du gala d’ouverture du festival. Il a interprété les rôles d’un commissionnaire (La Traviata), de Zaretsky et du Capitaine Rotniy (Eugène Onéguine), et la basse dans Jakob Lenz. Il a également été la doublure de Sarastro, Colline (La Bohème), Fafner (Siegfried) et Timur (Turandot). En 2022, il a remporté le troisième prix, le prix du public et le prix du Festival d’Opéra de Rapallo lors du concours CLIP de Portofino. Il a reçu le troisième prix du concours Riccardo Zandonai de Riva del Garda et s’est produit en tant que finaliste du concours Voci Verdiane à Busetto. Il s’est récemment produit dans les rôles de Rabonnier (La Rondine), du Médecin (Macbeth), du Mandarin (Turandot) et de Dumas (Andrea Chénier) à l’Opéra de Zurich et dans le rôle de Don Basilio (Le Barbier de Séville) à Schaffhouse (Suisse). Il fait partie de la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris pour la saison 2024-2025.







À l’Opéra national de Paris : Faust (Wagner), 2024 ; Rigoletto (Il Conte di Ceprano), 2024 ; Pelléas
et Mélisande (Un médecin, un berger), 2025

Ahangaran.Amin 1 (c) Michele Monasta_1

Né à Turin dans une famille franco-italienne, éduqué à Amsterdam et résidant depuis longtemps à Berlin, Antonello Manacorda a longtemps été premier violon du Mahler Chamber Orchestra, dont il a été l’un des membres fondateurs aux côtés de Claudio Abbado, avant d’aller étudier auprès du chef d’orchestre finlandais Jorma Panula. Aujourd’hui, il se produit dans les plus grandes institutions lyriques et à la tête d’orchestres symphoniques de renommée internationale. Au cœur de son travail se trouve la Kammerakademie de Potsdam, un ensemble dont il est le directeur artistique depuis 2010 et avec lequel il a produit une série d’enregistrements régulièrement récompensés par la critique. Ces dernières saisons, il a fait ses débuts avec la Staatskapelle de Dresde, le Philharmonique de Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Cleveland Orchestra, ainsi qu’au Metropolitan Opera de New York (Les Noces de Figaro). Il a par ailleurs dirigé une nouvelle production du Franc-tireur mis en scène par Dmitri Tcherniakov au Bayerische Staatsoper de Munich. Il a dirigé Madame Butterfly à l’Alte Oper de Francfort et au Bayerische Staatsoper de Munich. Il a été réinvité au Staatsoper de Vienne pour Les Noces de Figaro et L’Enlèvement au sérail et au Royal Opera House de Londres pour La Traviata. Il a dirigé Madame Butterfly au Staatsoper de Vienne et Le Franc-tireur au Semperoper de Dresde et, sur le plan symphonique, la Symphonie fantastique de Berlioz au Festival de Baden-Baden et à Barcelone. La saison passée, il a notamment dirigé Carmen au Royal Opera House de Londres, Le Trouvère au Staatsoper de Stuttgart et Orphée et Eurydice au Festival de Spoleto. Au cours de la saison 2024-2025, il dirige notamment Les Contes d’Hoffmann à Londres, Les Noces de Figaro à Zurich, Le Franc-tireur au Théâtre des Champs-Élysées et à Baden-Baden, ainsi que Maria Stuarda au Festival de Salzbourg.À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée, 2022 ; Don Giovanni, 2023

Wajdi Mouawad a passé son enfance au Liban, son adolescence en France, ses années de jeune adulte au Québec et vit aujourd’hui en France. Diplômé de l’École nationale d’art dramatique du Canada en 1991, il signe des adaptations et des mises en scène de pièces contemporaines, classiques et de ses propres textes. Il est directeur artistique du Théâtre de Quat’Sous à Montréal de 2000 à 2004, puis du Théâtre français du Centre national des arts à Ottawa de 2007 à 2012. Avec ses compagnies de création Abé Carré Cé Carré au Québec et Au Carré de l’Hypoténuse en France, il est artiste associé du Festival d’Avignon en 2009 et y crée le quatuor Le Sang des Promesses, composé de Littoral, Incendies, Forêts et Ciels. Après s’être réapproprié l’ensemble des tragédies de Sophocle dont son solo Inflammation du verbe vivre, il œuvre au cycle de création Domestique avec Sœurs et Mère dans la lignée de Seuls, qu’il interprète toujours en tournée. En 2016, il monte L’Enlèvement au sérail pour l’Opéra national de Lyon. Nommé directeur de La Colline – théâtre national en 2016 et renouvelé pour un mandat courant jusqu’en 2027, il y présente ses créations : Tous des oiseaux en 2017, Notre innocence en 2018, Fauves et Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge en 2019, une nouvelle version de Littoral et Racine carrée du verbe être en 2022 et dernièrement Journée de noces chez les Cromagnons, créé au Printemps des comédiens en juin 2024 et qui sera présenté à La Colline – théâtre national au printemps 2025, avant la création en 2026 de Willy Protagoras enfermé dans les toilettes. En tant qu’auteur, son second roman, Anima, publié en 2012, a été récompensé à plusieurs reprises. Il mettra prochainement en scène Iphigénie en Tauride à l’Opéra Comique. À l’invitation du Collège de France, Wajdi Mouawad occupe en 2024 la chaire annuelle L’invention de l’Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture.À l’Opéra national de Paris : Œdipe, 2021

Après des études de piano et de composition au conservatoire G. B. Martini de Bologne, Alessandro Di Stefano débute sa carrière en tant que concertiste. Lauréat d’une bourse du Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, il se spécialise dans la musique de chambre et le répertoire lyrique et se produit dans de nombreux récitals. Assez rapidement, il se dirige vers le travail de chef de chant. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Milan et obtient un premier prix en direction de chœur dans la classe de Franco Monego ainsi qu’en direction d’orchestre, en se perfectionnant lors de masterclasses auprès d’Aldo Ceccato et de Piero Bellugi.Tout en poursuivant sa carrière de concertiste et d’accompagnateur, il entre en 2000 à l’Opéra de Nice comme chef de chant, puis comme assistant chef de chœur. Il est notamment chef de chœur pour La Traviata au Festival d’Antibes et collabore activement aux créations lyriques présentées lors des Chorégies d’Orange. Il dirige l’orchestre de l’Opéra de Nice à de nombreuses occasions, notamment lors des Festivals Baroques de Nice.En 2004, il entre à l’Opéra national de Paris en tant que Chef des Chœurs adjoint. Depuis 2004, il collabore avec les plus grands chefs d’orchestre : Philippe Jordan, Daniel Oren, Evelino Pidò, Renato Palumbo, Jiří Bělohlávek, Semyon Bychkov, Gustav Kuhn, Michail Jurowski, Kent Nagano…De 2007 à 2009, il est Directeur des Chœurs par intérim et, en 2008, il dirige les Chœurs en tournée au Japon pour Tristan et Isolde et Ariane et Barbe-Bleue, sous la direction de Semyon Bychkov et Sylvain Cambreling. Alessandro Di Stefano a à son actif plus de cinquante productions à l’Opéra national de Paris. Il a participé à de nombreuses diffusions radiophoniques pour France Musique et Radio Classique ainsi qu’à plusieurs enregistrements audiovisuels.Il est actuellement Chef des Chœurs adjoint à l’Opéra national de Paris. En 2015, il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Fleur Pellerin.

Après des études à Olivier de Serres, école d’arts appliqués, Emmanuel Clolus devient l’assistant du décorateur Louis Bercut. Puis la rencontre, au Conservatoire d’art dramatique de Paris, avec l’acteur et metteur en scène Stanislas Nordey sera le début d’une longue et toujours actuelle complicité tout au long des nombreux projets qu’ils ont créés ensemble, aussi bien au théâtre que pour l’opéra. Il réalise, entre autres, les scénographies de La Dispute de Marivaux, Les Justes de Camus, Se trouver de Pirandello, Tristesse animal noir de Anja Helling, Calderon, Pylade, Bête de style et Affabulazione de Pasolini, Par les villages de Peter Handke et Erich von Stroheim de Christophe Pellet. Pour l’opéra, il signe Les Nègres et La Métamorphose d’après Kafka du compositeur Michael Lévinas, Saint François d’Assise de Messiaen, Pelléas et Mélisande de Debussy, Melancholia de Georg Friedrich Haas, Lohengrin de Wagner, Lucia de Lammermoor de Donizetti et L’Orfeo de Monteverdi. Parallèlement, il a travaillé avec les metteurs en scène Frédéric Fisbach, Arnaud Meunier et Blandine Savetier. Pour Éric Lacascade, il crée Les Estivants de Gorki, Oncle Vania de Tchekhov, Tartuffe de Molière, Constellation de Éric Lacascade et Les Bas-fonds de Gorki, ainsi que La Vestale de Spontini. Avec la metteuse en scène Christine Letailleur, il co-signe les scénographies pour Hinkemann de Eric Stoller, Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos et Baal de Brecht. Il a travaillé sur Phèdre, opéra de Jean-Baptiste Lemoyne, avec le metteur en scène Marc Paquien. Depuis 2006, il collabore avec Wajdi Mouawad et réalise la majorité de ses scénographies.



À l’Opéra national de Paris : Saint François d’Assise, 2004 ; Melancholia, 2008 ; Œdipe, 2021 ; Le Soulier de Satin, 2021

C’est après un DEUG d’histoire de l’art qu’Emmanuelle Thomas s’oriente vers une filière professionnelle « Habillement du spectacle » suivie d’une formation de costumière à Lyon. Elle travaille avec de nombreux metteurs en scène comme Charlie Brozzoni, André Engel, Joël Pommerat ou Jean-François Sivadier. Elle signe également les costumes de Franck Andrieux pour Haute Surveillance en 2009, Pierre Foviau pour Macbeth ou la comédie des sorcières en 2012, Sara Llorca pour Psychose 4.48 en 2015. Elle rejoint l’équipe de Wajdi Mouawad en 2006 sur le spectacle Forêts puis crée les costumes des spectacles Sœurs en 2014, Des Mourants en 2015 puis L’Enlèvement au sérail en 2016. En 2016, elle rejoint l’équipe de Guillaume Séverac-Schmitz pour créer les costumes de Richard II puis La Duchesse d’Amalfi en 2018 et Derniers remords avant l’oubli en 2020. En 2017, elle crée les costumes pour Tous des oiseaux, Fauves et Mort prématurée d’un chanteur dans la force de l’âge en 2019. Elle collabore cette même année avec Thibault Perrenoud pour Hamlet. En septembre 2020, elle participe à la création d’Exils intérieurs au Théâtre de la Ville. Elle conçoit en février 2021 les costumes pour le spectacle Les Imprudents, mis en scène par Isabelle Lafon. En novembre 2021, elle conçoit les costumes pour Mère, écrit et mis en scène par Wajdi Mouawad. &nbsp;En 2022, elle conçoit et réalise les costumes de Pour que les vents se lèvent mise en scène de Catherine Marnas et Nuno Cardoso ainsi que Racine carré du verbe Être de Wajdi Mouawad. En 2023, elle crée les costumes de Richard III mise en scène de Guillaume Séverac-Schmitz, de M Comme Médée mise en scène d’Astrid Bayiha et de Kaldun écrit et mis en scène d’Abdelwahab Sesaf. En 2024, elle est engagée pour différents projets : Näcken pour Spat Sonore &amp; Sölta Sälta (Elsa Birgé), Macbeth mise en scène de David Gauchard, La Trilogie new yorkaise adapté du livre de Paul Auster mise en scène d’Igor Mendjisky.



À l’Opéra national de Paris : Œdipe, 2021

Après un CAP de coiffure et un apprentissage dans une école de maquillage, Cécile Kretschmar crée maquillages, perruques, masques et prothèses pour de nombreux spectacles de théâtre et d’opéra auprès de metteurs en scène tels que Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Didier Bezace, Luc Bondy, Bruno Boeglin, Jean-François Sivadier, Jaques Vincey, Jean-Yves Ruf, Peter Stein, Macha Makeïeff, Ludovic Lagarde, Jean Bellorini, Marcial di Fonzo Bo et Élise Vigier, Pierre Maillet, Yasmina Reza, Wajdi Mouawad, Alain Françon, Phia Ménard, Pauline Sales, Emmanuel Daumas, Andrés Lima, le collectif Marthe ou Laure Werckmann. En 2024, elle réalise coiffures et maquillages pour Zazie dans le métro mis en scène par Zabou Breitman à la Maison de la culture d’Amiens. Elle travaille avec Macha Makeïeff sur Dom Juan au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, crée et fabrique masques, perruques et maquillages pour l'opéra Olympiades mis en scène par Emmanuel Daumas au Théâtre des Champs-Élysées et participe à la création des Sœurs Hilton mis en scène par Christian Hecq et Valérie Lesort au Théâtre des Célestins à Lyon. Elle poursuit sa collaboration avec Pauline Sales pour Les Deux Déesses au Mans et avec Andrés Lima pour Shock 1936 à Madrid. Elle travaille avec de jeunes compagnies, dont le collectif Marthe pour la création de Vaisseau Famille à la MC2 de Grenoble et la compagnie Lucie Warrant pour Croire aux fauves au TJP Centre dramatique national de Strasbourg. Au cinéma, Cécile Kretschmar crée et fabrique les masques d’Au revoir là-haut d’Albert Dupontel, ceux du court-métrage Son altesse protocole d'Aurélie Reinhorn, et participe à la conception des maquillages et coiffures de La Grande Magie de Noémie Lvovsky. Elle participe en 2024 au film Why War d’Amos Gitaï, que l'on a pu voir à la Biennale de Venise. Elle collabore depuis 2017 avec Wajdi Mouawad, dernièrement pour Journée de noces chez les Cromagnons.



À l’Opéra national de Paris : Œdipe, 2021

Éric Champoux rencontre Wajdi Mouawad à l’École nationale de théâtre du Canada. Il crée pour lui les lumières de presque toutes ses créations dont Incendies, Forêts, Seuls, Temps, Des Femmes, Des Héros, Sœurs, Le Dernier jour de sa vie, Tous des oiseaux, Mort prématurée d’un chanteur populaire dans la force de l’âge et Racine carré du verbe Être, puis L’Enlèvement au sérail à l'Opéra national de Lyon. Issu du milieu théâtral montréalais, il est rapidement invité à travailler pour les univers du cirque et de l’opéra. Il collabore avec l’Opéra de Montréal pour Dead Man Walking de Jake Heggie et Samson et Dalila, tous deux dirigés par Alain Gauthier, Falstaff dirigé par David Gately, Aida mis en scène par François Racine, Roméo et Juliette créé par Tom Diamond, Written on Skin de George Benjamin et plus récemment La Reine-Garçon de Michel-Marc Bouchard. Par ailleurs, il collabore régulièrement avec le collectif Les 7 doigts de la main, notamment pour Le Murmure du Coquelicot, Cuisines & Confessions, Passagers, The Princess of Circus, Prime Time, The Last Chapter, commande du Sheik de Sharja aux Émirats arabes unis, et la comédie musicale en hommage aux Cowboys Fringuants Pub Royal. Pour le Cirque du Soleil, il crée les lumières du spectacle OVO pour les versions chapiteau (2009) et aréna (2016), ainsi que pour Allavita !, commande de l’Exposition Universelle de Milan (2015). Il prête également ses lumières aux deux premiers spectacles sur glace du Cirque du Soleil : Crystal (2017) et Axel (2019). Toujours pour le Cirque du Soleil, il crée les lumières de Juste Une P’Tite Nuite (hommage au groupe Les Colocs) et de Joyeux Calvaire (hommage au groupe Les Cowboys Fringants), The Cirque (hommage au groupe RBO) dans l’enceinte de l’Amphithéâtre Cogeco à Trois-Rivières, Amora sur l'île de Malte, Vizion à Jeddah en Arabie saoudite et Festa en Andorre. Homme aux multiples facettes, il est aussi artiste-peintre et photographe. Dans son travail, les médiums se croisent, se chevauchent et se mélangent.



À l’Opéra national de Paris : Œdipe, 2021

Diplômée en histoire de l’art à l’École du Louvre de Paris et en cinéma à l’Université Concordia de Montréal, Stéphanie Jasmin est, depuis 2002, codirectrice artistique de la compagnie de création UBU, formant un tandem avec le metteur en scène Denis Marleau. Elle signe la conception vidéo de quelque 35 spectacles et une vingtaine de scénographies. Elle œuvre notamment avec lui dans le déploiement de la recherche sur le personnage vidéo à partir de la fantasmagorie technologique Les Aveugles créée au Musée d’art contemporain de Montréal en 2002. Citons également Une fête pour Boris de Thomas Bernhard au Festival d’Avignon en 2009, Agamemnon de Sénèque à la Comédie-Française ou les mannequins vidéo animés de l’exposition La Planète mode de Jean-Paul Gaultier en 2011. Dans le domaine lyrique, elle cosigne avec Denis Marleau la mise en scène et réalise la vidéo des opéras Barbe-Bleue de Bartók au Grand Théâtre de Genève en 2007, Le Petit Livre des Ravalet de John Rea à Montréal en 2016 et L’Autre Hiver de Dominique Pauwels à Mons en 2015. Elle écrit et met en scène Ombres en 2005 et signe les textes Les Marguerite(s) en 2018 ainsi que Les Dix Commandements de Dorothy Dix présenté au La Colline – théâtre national en 2022. La même année, elle est dramaturge du spectacle Racine carrée du verbe être de Wajdi Mouawad, puis conçoit pour lui en 2024 la vidéo de Journée de noces chez les Cromagnons. Au printemps 2024, elle réalise la scénographie et la conception vidéo du Tigre Bleu de l’Euphrate et de Terrasses de Laurent Gaudé, présentés à La Colline – théâtre national, et réalise Projeter Riopelle, une vidéo urbaine à Montréal. Elle enseigne régulièrement à l’Université du Québec à Montréal et à l’École nationale de théâtre du Canada. Stéphanie Jasmin est récipiendaire du prix Siminovitch en 2018 pour son œuvre vidéo et son travail de scénographe.

Débuts à l’Opéra national de Paris

Issue d’une formation théâtrale et littéraire, agrégée de lettres, ancienne élève de l’École Normale Supérieure, Charlotte Farcet est dramaturge et comédienne. Elle collabore d’abord avec Jacques Nichet, puis, attachée à l’écriture et à la création, s’engage auprès d’auteurs-metteurs en scène et accompagne Frédéric Fisbach, Alexandra Badea, Norah Krief, Alima Hamel et Aurélien Bory, Igor Mendjisky, Anaïs Allais, Claire Bardainne et Adrien Mondot. Elle collabore depuis 2008 de façon étroite aux créations de Wajdi Mouawad, telles que Seuls, Ciels, Temps, Tous des oiseaux, Mère, Journée de noces chez les Cromagnons, et a joué dans deux volets du cycle des pièces de Sophocle qu’il a mises en scène, Antigone et Les Larmes d’Œdipe. Elle est l’un des guides de La Parole Nochère, expérience poétique proposée au Théâtre National de la Colline entre juillet 2020 et juin 2022, et l’une des interprètes de Proches, pièce écrite et mise en scène par Laurent Mauvignier en 2023. À la demande de Léméac / Actes Sud, elle a écrit les postfaces des ouvrages du quatuor Le Sang des Promesses, Littoral, Incendies, Forêts, Ciels, après avoir réédité le Recueil général des dialogues de Tabarin et son Maître aux Belles Lettres.



À l’Opéra national de Paris : Œdipe, 2021

Équipe artistique

Distribution

Les bonus

La vraie-fausse histoire de Pelléas et Mélisandre

Livret

Pelléas et Mélisande, en représentation à l'Opéra Bastille du 28 février au 27 mars 2025

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Les personnages

Les actes

Équipe artistique

La vraie-fausse histoire de Pelléas et Mélisandre

Livret

Pelléas et Mélisande, en représentation à l'Opéra Bastille du 28 février au 27 mars 2025