Frôlons

The Art of Not Looking Back

The Male Dancer

The Season's Canon

portrait H. Shechter

Hofesh Shechter à propos de The Art of Not Looking Back

Quatre créateurs contemporains sont réunis pour ce programme et entraînent les danseurs de l’Opéra dans une nouvelle forme de modernité où les corps vibrent avec intensité.En ouverture du spectacle, James Thierrée investit les parties publiques du Palais Garnier et nous fait découvrir son univers onirique.L’Israélien Hofesh Shechter, régulièrement salué pour ses danses telluriques aux états de transe, offre une nouvelle version de sa pièce The Art of Not Looking Back.L’Espagnol Iván Pérez investit pour la première fois la scène de l’Opéra avec une création pour dix hommes. La Canadienne Crystal Pite propose avec The Seasons’ Canon, une création éblouissante. Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de BalletUne coproduction Opéra national de Paris, BEL AIR MEDIA et ARTE France Avec le soutien de la Fondation Orange, Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre national du cinéma et de l’image animéeRéalisateurs : Cédric Klapisch, Miguel Octave © Opéra national de Paris – Bel Air Media / France 2018Visuel : © Agathe Poupeney / OnP

Soirée Thierrée / Shechter / Pérez / Pite

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Représentation de The Seasons' Canon de Crystal Pite au Palais Garnier du 23 septembre au 12 octobre 2023

Quatre créateurs contemporains sont réunis pour ce programme et entraînent les danseurs de l’Opéra dans une nouvelle forme de modernité où les corps vibrent avec intensité. En ouverture du spectacle, James Thierrée investit les parties publiques du P

Thierrée / Shechter / Pérez / Pite

Metteur en scène, auteur, compositeur, musicien, comédien, acrobate et danseur, James Thierrée est né en 1974 à Lausanne. De 1978 1994, il se produit avec de nombreux cirques : le Cirque Bonjour, le Cirque imaginaire et le Cirque invisible. Il travaille ensuite au théâtre avec Peter Greenaway, Robert Wilson, Carlos Santos, Beno Besson, au cinéma avec Coline Serreau, Agnieszka Holland, Philippe de Broca, Roland Joffe, Jacques Baratier, Jean-Pierre Limosin, Robinson Savary, Antoine de Caunes, Laurent de Bartillat, Tony Gatlif, Claude Miller, Jacques Doillon ou encore Roschdy Zem. En 1998, il crée la Compagnie du Hanneton. La Symphonie du Hanneton, dont il est metteur en scène et interprète, remporte en 2006 le Molière du théâtre public, de la mise en scène, de la révélation théâtrale, et des costumes pour Victoria Thierrée. Il dirige et joue également dans La Veillée des Abysses (2003), Au revoir parapluie (Molière du théâtre en région en 2007), Raoul (2009), Tabac rouge (2013), Molière de la Création visuelle en 2014, et La Grenouille avait raison (2016).

1999 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.

2006 : Est engagée dans le Corps de Ballet.

2009 : Promue « Coryphée ». Reçoit le Prix du Cercle Carpeaux.

2010 : Promue « Sujet ».

2013 : Reçoit le Prix AROP de la Danse. 

2014 : Promue « Première Danseuse ». 

2021 : Reçoit le Prix Benois de la Danse 

Amandine Albisson est nommée « Danseuse Étoile » le 5 mars 2014 à l’issue de la représentation du ballet Onéguine (John Cranko), dans lequel elle interprète le rôle de Tatiana. 

Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, Amandine Albisson se produit notamment : en Espagne (Madrid, 2019), aux Émirats Arabes Unis (Abou Dhabi, 2019) et au Japon (Tokyo, 2020).

Amandine Albisson est Chevalier de l'ordre national du Mérite.

Albisson Amandine

1998 : Entre à l’École de danse.2006 : Est engagée dans le Corps de Ballet.2010 : Promue « Coryphée ».2011 : Promue « Sujet ».2013 : Promue « Première danseuse ».Valentine Colasante est nommée « Danseuse Étoile » le 5 janvier 2018 à l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev), ballet dans lequel elle interprétait le rôle de Kitri.











Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, elle se produit notamment en Australie (Sydney, 2007), en Chine (Pékin, 2008), en Russie (Novossibirsk, 2010), en Malaisie (Singapour, 2011), aux Etats-Unis (New York, 2017) et en Espagne (Madrid, 2019).

Valentine Colasante

1994 Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris (en 4e division).1998 Est engagée dans le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris. Finaliste du Concours international de Paris.2003 Promue « Coryphée » 2006 Promue « Sujet »2005 Promue « Première Danseuse » 2015 Prix Re Manfredi de la danse.

GRINSZTAJN

Née en 1993, Marie Walter débute l’alto à l’âge de six ans à l’École de Musique de Voisins avec Jean-Yves Convert. En 2007, elle est admise au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris, dans la classe d’Anne-Aurore Anstett. En 2011, elle entre au Pôle supérieur d’enseignement artistique Paris Boulogne‑Billancourt où elle bénéficie des conseils de Laurent Verney. En 2014, elle intègre la classe de Pierre-Henri Xuereb et de Louis Fima au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Passionnée par la pratique d’orchestre, elle est, depuis 2011, membre régulier de l’Orchestre Français des Jeunes et suit le cursus de l’Académie de l’orchestre Les Siècles. À partir de 2016, elle rejoint le Gustav Mahler Jugendorchester et participe à des tournées européennes, sous la direction notamment de Philippe Jordan et Ingo Metzmacher. En 2014, elle devient membre fondateur du Quatuor Alberta, avec lequel elle se produit à l’Opéra d’Avignon et au Festival Off de Colmar. Elle se perfectionne ensuite auprès de Mickael Hentz, Emmanuelle Bertrand, Michel Michalakakos, Christian Wolf et Florin Szigeti. Pendant la saison 2017 / 2018, Marie Walter poursuit son cursus au CNSMDP en Master et intègre l’Académie de l’Opéra national de Paris.

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Né à Jérusalem, Hofesh Shechter est un danseur et chorégraphe israélien. Formé à la danse folklorique, puis à l’Académie Rubin de danse et de musique de Jérusalem, il débute sa carrière de danseur au sein de la Batsheva Dance Company, avant de travailler avec les chorégraphes Wim Vandekeybus, Paul Selwyn-Norton, Tero Saarinen et Inbal Pinto. Il s’installe à Londres en 2002, où il réalise sa première pièce, Fragments (2003). Nommé artiste résident en 2004 au Centre The Place à Londres, il crée Cult (2004, en partenariat avec le Sadler’s Wells Theatre ; Audience Choice Award), Uprising (2006 ; inspiré des émeutes des banlieues françaises), In your rooms (2007, Critic Dance Award). En 2008 il fonde la Hofesh Shechter Company, installée en résidence au Brighton Dome. Il est lui-même nommé artiste associé au Sadler’s Wells de Londres, ainsi que Directeur invité du Festival de Brighton (saison 2014). Depuis, Hofesh Shechter continue d’enrichir le répertoire de sa compagnie de nouvelles créations qu’il présente dans des tournées internationales : The Choreographer’s Cut (2009, Sadler’s Wells), The Art of Not Looking Back (2009, Brighton Festival), Political Mother (2010), Survivor (2012, Centre Barbican ; en collaboration avec Anthony Gormley), Sun (2013), Barbarians (2015, Berliner Festspiele), Orphée et Eurydice de C.W. Gluck (2015, festival #HOFEST, Royal Opera House) et, récemment, Grand Finale (2017, La Villette, en partenariat avec le Théâtre de la Ville ; Olivier Award). Il chorégraphie également pour d’autres compagnies de danse internationales, parmi lesquelles le Royal Ballet, le Nederlands Dans Theater 1, le Alvin Ailey Dance Theatre, le Cedar Lake Contemporary Ballet, le Ballet de Bern et l’Ensemble Batsheva. Enfin, il s’associe à des projets pour le théâtre, la télévision ou l’opéra, créant, entre autres, Two Boys, avec le compositeur Nico Mulhy (2013, Metropolitan Opera de New York) ou présentant sa version d’Un violon sur le toit (2015, Broadway ; Tony Award). En 2018, The Art of Not Looking Back est entré au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris.

Hannah O'Neill a étudié la danse au Kishibe Ballet Studio (Tokyo) et à l’Australian Ballet School.

2009 :&nbsp;Prix de Lausanne.2013 :&nbsp;Est engagée dans le Corps de ballet de l’Opéra de Paris.

2014 :&nbsp;Promue 

« 

Coryphée

 ». Médaille d’argent au Concours de Varna. Prix du Cercle Carpeaux.

2015 :&nbsp;Promue 

« 

Sujet

 ». Elle reçoit le Prix Arop de la danse

2016 :&nbsp;Promue 

« 

Première danseuse

 ».&nbsp;Prix Benois de la Danse.2023 :&nbsp;Hannah O'Neill est nommée « Danseuse Étoile » le 2 mars 2023 à l’issue de la représentation de Ballet impérial (George Balanchine), dans lequel elle interprétait la première soliste principale.

Hannah-O'Neill-james-bort-nb (c) James Bort OnP

Principaux rôles : Lise / La Fille mal gardée (Frederick Ashton), Émeraudes, Rubis / Joyaux, Agon (George Balanchine), Nouredda et Naïla / La Source (Jean-Guillaume Bart), Amour / Orphée et Eurydice (Pina Bausch), Serait-ce la mort ? (Maurice Béjart), Isabelle / Wuthering Heights (Kader Belarbi), Glacial Decoy, O zlozony/O composite (Trisha Brown), pas de deux des paysans / Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), Olga / Onéguine (John Cranko), White Darkness (Nacho Duato), La Ballerine / Pétrouchka (Michel Fokine),The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata, Pas./parts (William Forsythe), Pas de trois/Paquita (Pierre Lacotte d’après Mazilier et Petipa), <st1:personname productid="La Lune" w:st="on">La Lune</st1:personname> / Caligula (Nicolas Le Riche), Sérénade / Suite en blanc (Serge Lifar), La maîtresse de Lescaut / L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), Triade (Benjamin Millepied), Prudence / <st1:personname productid="La Dame" w:st="on">La Dame</st1:personname> aux camélias, Troisième Symphonie de Gustav Mahler (John Neumeier), Pas de trois et danse Napolitaine / Le Lac des cygnes, Pas de deux de l’Oiseau bleu / La Belle au bois dormant, L’Automne / Cendrillon, <st1:personname productid="La Demoiselle" w:st="on">La Demoiselle</st1:personname> d’honneur, l’une des deux Amies et Kitri / Don Quichotte, Clémence / Raymonda (Rudolf Noureev), Créüse / Le Songe de Médée, Yasodhara / Siddharta (Angelin Preljocaj), In The Night, Dances at a Gathering (Jerome Robbins), Anna II / Les Sept Péchés capitaux (Laura Scozzi), La Fille / Le Sacre du printemps (Paul Taylor).

muriel zusperregguy nb

Né en Espagne en 1983, Iván Pérez est un chorégraphe et danseur espagnol installé aux Pays-Bas. Il débute sa carrière de danseur avec le Nederlands Dans Theater (NDT) et la compagnie IT Dansa. En 2006, il est nommé « Swan best Dancer » pour son rôle dans Indigo Rose de Jiří Kylián et reçoit un prix de Meilleure interprétation lors de la Compétition internationale de Chorégraphie New-York Burgos en Espagne. A partir de 2011, il s’investit totalement dans sa carrière de chorégraphe. Il a créé ses propres chorégraphies pour le Théâtre Korzo (Pays-Bas) mais aussi pour des compagnies internationales comme le BalleBoyz, le Ballet de Moscou, le Dance Forum Tapei et le Nederlands Dans Theater (NDT). Ses créations tournent régulièrement aux Pays-Bas et partout dans le monde, et ont été dansées dans des lieux prestigieux tels le Sadler´s Wells Theater à Londres et le Théâtre national de Taipei. En 2016, il fonde sa propre compagnie, INNE, et collabore avec des réalisateurs et metteurs en scène pour développer une méthodologie du mouvement et élargir sa perception des arts de la scène. Pour la saison 18/19, il sera le nouveau Directeur Artistique du Dance Theater Heidelberg.  Projets : de 2016 à 2018, Iván Pérez est chorégraphe associé au ZfinMalta Dance Ensemble. Il sera en 2018 curateur pour le Brave Festival à Wroclaw (Pologne).

Né en 1935 à Paide (Estonie), Arvo Pärt se forme au piano au Conservatoire de Tallinn. Il travaille d’abord comme ingénieur du son à la radio estonienne, puis compose ses premières pièces. Sa première période créative (1958 ‑1968) est marquée par un style néo‑classique avec lequel il expérimente de nouvelles techniques de composition, utilisant l’aléatoire, le collage et divers champs acoustiques. C’est la période de Works like Nekrolog, Perpetuum Mobile, Collage sur B-A-C-H, et de Pro et Contra. Sa pièce Credo (1968), qui met en regard deux univers musicaux – le Prélude en Do Majeur de Bach et la musique dodécaphonique de Pärt lui‑même – témoigne de son attirance pour la spiritualité chrétienne. La censure de l’œuvre par le régime plonge le compositeur dans le silence pendant plusieurs années. Il s’oriente alors vers la recherche d’un nouveau langage musical, étudiant le chant grégorien, la musique de l’école de Notre Dame et la polyphonie de la Renaissance. Für Alina (1976) marque sa première composition dans le style «tintinnabuli». Suivent quinze compositions dans le même style, dont Tabula Rasa, Cantus in Memory of Benjamin Britten, Fratres et Summa (1976 ‑1977). En 1980, Arvo Pärt fuit le régime soviétique et s’installe un temps à Vienne, où il signe un contrat avec Universal Edition, puis à Berlin‑Ouest. En 1985, la Fondation Alban Berg lui commande le Stabat Mater. S’ensuivent le Te Deum (1985, Cologne), le Miserere (1989, festival d’été de Seine‑Maritime), la Berliner Messe (1990, Berlin), Silouan’s song à Rättvik (1991), Cecilia, vergine romana (2000), Lamentate (2002), Da pacem Domine (2004), Symphonie n°4 «Los Angeles» (2008, œuvre dirigée par Esa‑Pekka Salonen pour le Los Angeles Philharmonic Orchestra). Arvo Pärt est membre honoraire de la Royal Swedish Academy of Music depuis 1991 et membre honoraire de l’Académie Américaine des Arts et des Lettres depuis 1996. Il vit de nouveau en Estonie depuis 2010.

1994 : Entre à l’École de danse. 1997 : Est engagé dans le Corps de ballet. 2001 : « Coryphée ».
Danse L’Après-midi d’un Faune (Nijinski). 2003 : « Sujet ». Prix AROP de la Danse.2008 : « Premier danseur ».Stéphane Bullion est nommé « Danseur Étoile » le 2 juin 2010 à l’issue de la représentation de La Bayadère (Rudolf Noureev). Il fait ses adieux officiels à la scène de l’Opéra le samedi 4 juin 2022, dans le pas de deux Another Place de Mats Ek.Stéphane Bullion est Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Bullion Stéphane

2007 : Premier prix du Conservatoire National de Région de Nantes. Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2011 : Est engagé dans le Corps de Ballet.2014 : Promu « Coryphée ». Médaille de bronze au Concours international de danse de Varna.2015 : Promu « Sujet » Reçoit le Prix du Cercle Carpeaux et Prix AROP de la Danse.2016 : Promu « Premier danseur ».2017 : Prix Benois de la Danse.
2018 : Classement Forbes 30 Under 30 Europe : Arts & Culture.Hugo Marchand est nommé « Danseur Étoile » le 3 mars 2017 à l'issue de la représentation de La Sylphide (Pierre Lacotte), ballet dans lequel il interprétait le rôle de James en tournée au Bunka Kaikan de Tokyo.



Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, il se produit notamment en Espagne (Madrid / 2019), aux États-Unis (New-York / 2017), au Japon (Tokyo / 2017 et 2020).

Hugo Marchand

2004 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.
2010 : Engagé dans le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris.2012 : Promu « Coryphée ». Reçoit le Prix AROP de la Danse, le Prix du Cercle Carpeaux et le Prix Danza & Danza (Italie).
2013 : Promu « Sujet ».
2014 : « Premier danseur ».

François Alu est nommé « Danseur Étoile » le samedi 23 avril 2022 à l’issue de la représentation du ballet La Bayadère (Rudolf Noureev) dans lequel il interprétait le rôle de Solor.Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra national de Paris, François Alu danse notamment en Espagne (Madrid, 2019), en Russie (Novosibirsk, 2018), au Japon (Tokyo, 2017), au Danemark (Copenhague, 2015), au Québec (Montréal, 2014) …François Alu est Chevalier de l’Ordre national du Mérite.

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Principaux rôles : Le Maître de ballet / <st1:personname productid="La Petite" w:st="on">La Petite</st1:personname> danseuse de Degas (Patrice Bart), Le Cerbère / Orphée et Eurydice (Pina Bausch), L’Oiseau Phénix / L’Oiseau de feu, un des deux chefs / Le Sacre du printemps (Maurice Béjart), O zlozony / O composite (Trisha Brown), Une Sorte de…, Appartement (Mats Ek), Pas./parts, Approximate Sonata, The Vertiginous Thrill of Exactitude, In the Middle Somewhat elevated (William Forsythe), Mikado / Kaguyahime, Doux mensonges (Jiří Kylián), Iñigo / Paquita (Pierre Lacotte d’après Mazilier et Petipa), James / La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Taglioni), Thésée / Phèdre (Serge Lifar), Lacenaire / Les Enfants du paradis (José Martinez), Le Meunier / Le Tricorne (Léonide Massine), Le Pasteur / Fall River Legend (Agnes de Mille), Triade (Benjamin Millepied), Troisième Symphonie de Gustav Mahler, Gaston Rieux / La Dame aux camélias (John Neumeier), Danse arabe / Casse-Noisette, Le Producteur / Cendrillon, Tybalt / Roméo et Juliette, Basilio / Don Quichotte, Le Prince Désiré / La Belle au bois dormant, Drosselmeyer-Le Prince / Casse-Noisette (Rudolf Noureev), Répliques (Nicolas Paul), In The Night, Dances at a Gathering (Jerome Robbins), Roméo / Roméo et Juliette (Sasha Waltz).

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Jenny Mahla est diplômée du&nbsp;Département de Théâtre et de Danse de l’Université de Leipzig. Son intérêt pour l’histoire de la danse et&nbsp;les&nbsp;études sur la question du genre l’ont amenée à&nbsp;consacrer sa thèse à&nbsp;l’évolution historique des&nbsp;images de la masculinité dans le ballet. Parallèlement à ses recherches, elle a été assistante pour diverses productions chorégraphiques et&nbsp;théâtrales, notamment à l’Opéra de Leipzig, où&nbsp;elle&nbsp;a&nbsp;été assistante à la dramaturgie pour le Ballet. Dans ce contexte, elle a été amenée à collaborer en 2016 avec Iván Pérez, alors chorégraphe invité au Ballet de&nbsp;Leipzig. Elle le rejoindra à partir de la saison 2018/2019 au Dance Theatre Heidelberg, désormais placé sous la&nbsp;direction du chorégraphe, où elle exercera les fonctions de dramaturge de la danse.

Tanja Rühl, originaire d’Allemagne, débute son apprentissage en 1999 à l’Opéra de Francfort, en tant que régisseur de scène. Après avoir obtenu ses diplômes, elle rejoint le Ballet de Francfort en 2002, alors sous la direction artistique de William Forsythe, en tant qu’assistante aux lumières. Elle est ensuite nommée responsable de la création lumières en 2005, lors de la fondation de la Forsythe Company. En 2006, elle complète son diplôme en ingénierie théâtrale avec une dominante portant sur la réalisation des lumières de spectacle. Depuis 2014, elle travaille également en free-lance, en collaboration avec des artistes‑plasticiens, des chorégraphes et compagnies à travers le monde.

La chorégraphe et metteuse en scène canadienne Crystal Pite fut membre de la compagnie des Ballets de la Colombie Britannique ainsi que du Ballet de Francfort de William Forsythe. Sa carrière en tant que chorégraphe professionnelle débute en 1990, au sein des Ballets de la Colombie Britannique. Depuis lors, elle a créé plus de cinquante œuvres pour des compagnies telles que le Ballet de l’Opéra national de Paris, le Royal Ballet, le Nederlands Dans Theater I, le Ballet Cullberg, le Ballet de Francfort, le Ballet national du Canada, les Ballets Jazz de Montréal (où elle fut Chorégraphe en résidence de 2001 à 2004), le Cedar Lake Contemporary Ballet et les Ballets de la Colombie Britannique. Elle a également collaboré avec l’Electric Company Theatre et Robert Lepage. Crystal Pite est Chorégraphe associée au Nederlands Dans Theater I, Artiste de Danse associée au Centre national des Arts du Canada, et Artiste associée au Sadler’s Wells. Elle est titulaire d’un Doctorat honoris causa en arts de l’université Simon Fraser. En 2002, elle fonde sa compagnie Kidd Pivot à Vancouver. Mêlant mouvement, musique originale, texte et design visuel, le travail chorégraphique de Kidd Pivot se construit avec audace et rigueur, mêlant l’exactitude la plus précise avec l’irrévérence et la prise de risque. Le langage chorégraphique distinctif de la compagnie est caractérisé par une forte sensibilité théâtrale, le tout avec beaucoup d’esprit et d’inventivité. Kidd Pivot effectue des tournées nationales et internationales, proposant des œuvres régulièrement saluées par la critique, comme par exemple Betroffenheit, The Tempest Replica, Dark Matters, Lost Action, ou encore The You Show. Actuellement, la compagnie tourne avec Revisor, co-création avec le dramaturge Jonathon Young. Crystal Pite a reçu de nombreux prix et distinctions : en 2008 le Governor General of Canada’s Performing Arts Award, le Mentorship Program, en 2011 le prix Jacob’s Pillow Dance, le Prix Lola en 2012, le Prix Jacqueline Lemieux du Conseil du Canada en 2012 également et le Prix du Cercle des Critiques de Danse du Royaume‑Uni en 2015 et 2018. En 2017, elle reçoit le Benois de la Danse pour sa création The Seasons’ Canon à l’Opéra national de Paris. En 2018, elle reçoit le Grand Prix de la Danse de Montréal. Elle a reçu trois fois le Prix Sir Laurence Olivier pour ses créations avec Kidd Pivot et le Royal Ballet. En 2019, elle crée Body and Soul pour le Ballet de l’Opéra national de Paris.

Né en Allemagne, Max Richter grandit en Grande‑Bretagne et commence à prendre des leçons de piano très jeune. Sa progression rapide dans la connaissance de la musique classique est tempérée par la découverte du punk rock. Max Richter Ses découvertes se poursuivent avec l’œuvre de Karlheinz Stockhausen et les minimalistes américains. Il commence ses études à l’Université d’Édimbourg et les poursuit à la Royal Academy of Music à Londres, avant de les achever à Florence, sous la houlette de l’influent compositeur d’avant‑garde Luciano Berio. Après avoir commencé son parcours avec l’ensemble Piano Circus, il se lance dans une carrière solo. Compositeur, pianiste, producteur, remixeur, Max Richter est l’un des musiciens les plus prolifiques de sa génération. S’inspirant autant des Beatles que de Bach, du punk rock que de l’ambient, il mêle beauté baroque et méthodologie minimaliste, orchestration classique et technologie moderne. Son œuvre englobe des pièces de concert, des opéras, des ballets, de la musique pour des installations d’objets et vidéo, des partitions pour le cinéma, le théâtre et la télévision, ainsi qu’une série de disques en solo, contenant également de la poésie et de la littérature. L’un de ses derniers défis a consisté à proposer une nouvelle version de l’un des emblèmes de la musique classique, Les Quatre Saisons de Vivaldi, composition qui lui a valu la prestigieuse récompense ECHO Klassik en Allemagne. Ses créations les plus récentes sont Sleep (2015/2016) – un cycle de musique qui dure huit heures – et Three Worlds: Music from Woolf Works (2017).

2000 : Le Premier Prix au CNR de Paris lui ouvre les portes de l’École de Danse de l’Opéra.

2002 : Est engagée dans le Corps de Ballet.

2005 : Promue « Coryphée ».

2006 : Promue « Sujet ». Prix AROP de la Danse. Prix du Cercle Carpeaux.

2015 : Promue « Première danseuse ». 

Laura Hecquet est nommée « Danseuse Étoile » le 23 mars 2015, à l’issue de la représentation du Lac des cygnes (Rudolf Noureev), où elle danse pour la première fois le rôle d’Odette / Odile.





Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, elle se produit notamment en Australie (Sydney, 2013), au Québec (Montréal, 2014), au Danemark (Copenhague, 2015), en Russie (Novossibirsk, 2018).Laura Hecquet a fait ses adieux à la scène le jeudi 10 octobre 2024, à l'issue du Défilé du Ballet au Palais Garnier à l'occasion du spectacle William Forsythe / Johan Inger.

Laura Hecquet

1993/1999 : Étudie à l’Institut Supérieur des Arts du Théâtre Colón de Buenos Aires, Argentine.2000 : Est engagée au Ballet de Santiago, Chili.2002 : Est promue soliste.2003 : Reçoit le Prix Igor Youskevitch et obtient la Médaille d’argent ainsi qu’un engagement à l’American Ballet Theatre au 7e Concours international de danse de New York. Est engagée dans le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris.2007 : Promue « Coryphée ».2008 : Promue « Sujet ». 2009 : Prix Konex (Argentine).2010 : Promue « Première Danseuse ». 2017 : Prix Benois de la Danse (Moscou)2019 : Prix Konex Platine (Argentine)2021 : Prix d’excellence LATFRAN (France)Ludmila Pagliero est nommée « Danseuse Étoile » le 22 mars 2012 à l’issue de la représentation du ballet La Bayadère (Rudolf Noureev) dans lequel elle interprète le rôle de Gamzatti.Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, Ludmila Pagliero se produit notamment : en Russie (Moscou, 2013 ; Novossibirsk, 2018), au Japon (2017), en Espagne (Madrid, 2019), en France (Brest, 2016 ; Mulhouse 2020).

LUDMILA PAGLIERO_2019_08_OPERA_DE_PARIS_11_0005 bis (c) Matthew Brookes OnP

1990 :&nbsp;Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.

1997 :&nbsp;Est engagée dans le Corps de Ballet.

2004 :&nbsp;Promue « Coryphée ». Danse Eurydice / Orphée et Eurydice (Pina Bausch).

2005 :&nbsp;Promue « Sujet ».

2008&nbsp;:&nbsp;Prix AROP de la Danse. 

2012 :&nbsp;Promue « Première danseuse ». 

Alice Renavand est nommée « Danseuse Étoile » le 20 décembre 2013 à l’issue de la représentation du Parc (Angelin Preljocaj), où elle danse pour la première fois le rôle principal féminin.&nbsp;Alice Renavand est Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.

Renavand Alice

Principaux rôles : Colas / La Fille mal gardée (Frederick Ashton), Emeraudes, Rubis / Joyaux, Symphonie en ut, Concerto Barocco, Agon, Les Quatre Tempéraments (George Balanchine), Zaël / La Source (Jean-Guillaume Bart), Frantz / Coppélia (Patrice Bart), Variations pour une porte et un soupir (Maurice Béjart), O zlozony/O composite (Trisha Brown), Pas de deux des paysans / Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), White Darkness (Nacho Duato), Appartement (Mats Ek), The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata, Artifact Suite, Pas./parts (William Forsythe), Pavane (Michel Kelemenis), Doux mensonges, Bella Figura (Jiří Kylián), Pas de trois / Paquita (Pierre Lacotte d’après Petipa), Suite en blanc (Serge Lifar), Pas de trois et Rothbart / Le Lac des cygnes, Mercutio / Roméo et Juliette, Le Chef des gitans / Don Quichotte, le Professeur de danse et le Producteur / Cendrillon, L’Idole dorée / La Bayadère, Drosselmeyer-le Prince / Casse-Noisette (Rudolf Noureev), Le Clown / Les Forains, Frederi / L’Arlésienne (Roland Petit), Un Trait d’union (Angelin Preljocaj), le Mari / The Concert, Dances at a Gathering (Jerome Robbins).

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La costumière canadienne Nancy Bryant
travaille aussi bien dans le domaine de
la danse, du théâtre, que de l’opéra et du
cinéma.
Elle a collaboré avec Crystal Pite pour les
pièces Parade et Plot Point, créées pour
le Nederlands Dans Theater, The Tempest
Replica avec la compagnie Kidd Pivot et
Betroffenheit pour les compagnies Kidd
Pivot et Electric Company Theatre.
Elle a également travaillé avec les Ballets
de Monte-Carlo, le Stuttgart Ballet, le
Dance Theatre of Harlem, le Ballet British
Columbia, le Royal Winnipeg Ballet et le
Ballet national du Canada.  Au théâtre, elle a collaboré avec des
artistes et metteurs en scène comme
Stan Douglas pour Helen Lawrence, Morris
Panych pour de nombreuses productions
dont The Overcoat et Kim Collier pour
notamment Tear the Curtain.
Elle a créé des costumes pour plusieurs
théâtres à Vancouver où elle vit depuis
vingt-cinq ans mais aussi pour des
compagnies canadiennes comme The
Shaw Festival et la compagnie Canadian
Stage.
Pour l’opéra, Nancy Bryant a créé les
costumes de Sweeney Todd (Sondheim)
et de L’Opéra de quat’sous (Weill) à
l’Opéra de Vancouver, de L’Or du Rhin, Der
Fliegende Holländer (Wagner), Rodelinda
(Haendel) et de The Rake’s Progress
(Stravinsky) au Pacific Opera Victoria.

Tom Visser a grandi dans la campagne irlandaise. Issu d’une famille proche du théâtre, il commence à travailler pour des comédies musicales à l’âge de dix-huit ans.Il rejoint en 2003 le Nederlands Dans Theater à La Haye, en tant qu’éclairagiste, avant de poursuivre son travail auprès de compagnies de danse en Europe (Ballet Göteborg, Ballet Royal de Flandre, Ballets de Monte-Carlo, Ballet national de Norvège, Ballet Royal de Suède, Compania Nacional de Danza à Madrid, NDT 1 et 2, Sadler’s Wells à Londres) ainsi qu’en Australie (Sydney Dance Company), aux États‑Unis (Hubbard Street Dance Chicago) et au Brésil (Bale da Cidade, Sao Paulo).Depuis 2005, il crée les lumières des spectacles de chorégraphes renommés tels que Crystal Pite (Solo Echo, 2012 ; Parade, 2013 ; Polaris, 2014 ; In The Event, 2015 ; Betroffenheit, 2015 ; Frontier (Redesign), 2016 ; The Statement, 2016 ; Flight Pattern, 2017), Alexander Ekman (Flockwork, 2006 ; Cacti, 2012 ; Tyll, 2012 ; Left Right Left Right, 2012 ; Rondo, 2012 ; Maybe Two, 2013 ; Definitely Two, 2013 ; A Swan Lake, 2014), Johan Inger (I New Then, 2012 ; Sunshine Logic, B.R.I.S.A, 2014), Joeri Dubbe (Prospect Future, 2009; Predecessor, Thea, Chrono, 2011 ; Seed, Point cloud, Trigger happy, 2013 ; Kitsune, 2014), mais aussi Stijn Celis, Lukas Timulak, Sharon Eyal et Peeping Tom. Tom Visser associe également les médias interactifs à ses projets et installations.À l’Opera national de Paris, il a signé les lumières de deux créations de Crystal Pite, The Seasons’ Canon (2016) et Body and Soul (2019), ainsi que de Play d’Alexander Ekman (2017) et la compagnie invitée Peeping Tom (Triptych: The missing door, The lost room, The hidden floor, 2023).

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Représentation de The Seasons' Canon de Crystal Pite au Palais Garnier du 23 septembre au 12 octobre 2023

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The Art of Not Looking Back

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