D’ores et déjà

La Nuit de Walpurgis

Célébration

Aunis

Péchés de Jeunesse

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5 questions sur : l'École de Danse de l'Opéra de Paris

Comme un écho aux célébrations du Tricentenaire de l’école française de danse, le Spectacle de l’École de Danse allie tradition et modernité, permettant aux élèves de s’approprier les œuvres du répertoire et de s’ouvrir à de nouveaux mondes.Soir de fête de Léo Staats s’inscrit comme une véritable démonstration du style chorégraphique français. Sur des extraits de Léo Delibes, le ballet exige de ses interprètes musicalité, légèreté des ports de bras, travail précis de bas de jambe et enchaînements virtuoses.D’Ores et déjà de Béatrice Massin et Nicolas Paul, créé pour l’École à l’occasion du Tricentenaire, conjugue les vocabulaires baroque et contemporain sur une partition de Jean-Philippe Rameau tandis qu’Aunis de Jacques Garnier évoque les influences du folklore sur la danse classique. Ballet de l’Opéra national de Paris Avec les élèves de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris Orchestre des Lauréats du Conservatoire national supérieur de musique de ParisUne coproduction Opéra de Paris Production et ARTE France François Roussillon et Associés Avec le soutien de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l'Opéra national de Paris et du Centre national du cinéma et de l’image animée.Réalisation : François Roussillon © Opéra de Paris Production - ARTE France - François Roussillon et Associés - 2013Visuel : © Sébastien Mathé / OnP

2012-13-ECTRI-008 D'Ores et déjà - Photo S. Mathé - OnP - Mention obligatoire

Tricentenaire de l'Ecole française de danse

Comme un écho aux célébrations du Tricentenaire de l’école française de danse, le Spectacle de l’École de Danse allie tradition et modernité, permettant aux élèves de s’approprier les œuvres du répertoire et de s’ouvrir à de nouveaux mondes. Soir de 

Nicolas Paul, Pierre Lacotte, Jean-Guillaume Bart

Formé à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris, Nicolas Paul est engagé dans le Corps de Ballet en 1996. Promu Sujet en 2002, il interprète de nombreux rôles notamment dans les œuvres de Pina Bausch, Anne Teresa De Keersmaeker, Maguy Marin, Sasha Waltz, William Forsythe.Chorégraphe depuis 2001, il a créé plusieurs pièces en France et à l’étranger, notamment On peut toujours interpréter le vol des oiseaux (2001), Deux prisonniers, deux tortionnaires (2002), Akathisie (2003), Sonate en trio (2005), Gesualdo (2006), In no sens (2011), Nobody on the Road (Ballet national de Corée, 2012), et les parties dansées de Platée (mise en scène de Robert Carsen, Opéra Comique, 2014).La Martha Graham Dance Company, le Palais de Tokyo et la FIAC l’invitent aussi pour des créations, et il collabore avec des metteurs en scène et réalisateurs tels que Denis Podalydès et Houda Benyamina. En 2019, il participe à la conception de « Degas Danse » au Musée d’Orsay dans le cadre des célébrations des 350 ans de l’Opéra.À l’Opéra national de Paris, il a chorégraphié Répliques (2009), D’Ores et déjà (avec Béatrice Massin, 2013), Quatre Figures dans une pièce (2014), Sept mètres et demi au-dessus des montagnes (2017), Lamentation Variations (2018), Singularités plurielles (2023) et a participé au gala Renée Fleming en 2022. Il collabore également au projet « L’Opéra en Guyane » avec Mémoire de nous deux en 2022 et réalise les chorégraphies d’Ariodante de Robert Carsen en 2023. La même année, il crée L’Éternité immobile pour le Bayerisches Staatsballett.

Béatrice Massin débute son parcours avec la danse contemporaine. Elle rencontre Francine Lancelot en 1983, et intègre la compagnie Ris et Danceries. Elle y est successivement interprète, assistante, collaboratrice et chorégraphe. Démarre alors un long processus d’appropriation du langage baroque. Elle fonde en 1993 la compagnie Fêtes galantes. Depuis, Béatrice Massin approfondit cette démarche dans ses créations : Que ma joie demeure, Terpsichore, Fantaisies, Songes, Un air de Folies, Voyage d'Hiver... et plus récemment Mass b et Quatre-un. Elle reçoit régulièrement des commandes : Le roi danse (Gérard Corbiau, 1999), Le loup et l'agneau (La Petite Fabrique, 2004), La Place Royale (Éric Vigner, 2011). Elle collabore aussi notamment à L’Étranger au Paradis (David Rolland, 2012), à En Piste (2012) à la demande de Daniel Larrieu, Dominique Boivin et Pascal Houbin et à Un Bal masqué (mis en scène de Jean-Claude Auvray, 2013) aux Chorégies d’Orange. Depuis 2003, Béatrice Massin développe un pôle pédagogique au sein de l’Atelier baroque. Elle a également enseigné la danse baroque à Sciences Po Paris. À l’École de danse de l’Opéra : D’Ores et déjà avec Nicolas Paul (création 2013)

Jean-Philippe Rameau est né à Dijon, le 24 ou 25 septembre 1683. À l’âge de 18 ans, suivant l’exemple de son père, il décide de devenir musicien et part pour l’Italie. Mais il n’y reste que quelques mois et, à partir de 1702, tient l’orgue successivement aux cathédrales d’Avignon, de Clermont, à Notre-Dame de Dijon, à l’église des Jacobins de Lyon, au Noviciat des Jésuites et à Sainte‑Croix de la Bretonnerie de Paris, où il finit par s’établir en 1722. C’est là qu’il fait la connaissance du fermier général Le Riche de La Pouplinière, qui devient son mécène pour un quart de siècle, le loge et lui confie l’orchestre qu’il a créé et qu’il entretient. Et c’est chez celui-ci qu’il rencontre ses premiers librettistes, l’abbé Pellegrin et Voltaire, avec lequel il écrit un Samson qui ne sera jamais représenté et dont la musique sera utilisée en partie dans d’autres œuvres. À partir de ce moment et jusqu’en 1757, tragédies lyriques, opéras-ballets et pastorales se succèdent, parfois au rythme de deux ou trois par an. Il compose une trentaine d’ouvrages pour la scène. Outre Platée (1745), les plus célèbres sont Hippolyte et Aricie (1733, qui installe d’emblée le compositeur au firmament de la scène lyrique en France), Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus (1739), Les Fêtes d’Hébé (1739), Les Fêtes de Polymnie (1745), Zoroastre (1749), Les Paladins (1757). Rameau devient le musicien officiel de la Cour : en 1745, il est nommé Compositeur du Cabinet du Roi. Il compose à plus de quatre-vingts ans sa dernière tragédie en musique, Les Boréades, qui ne sera jamais représentée de son vivant. Rameau est aussi l’auteur de nombreuses pièces pour clavecin et d’une importante œuvre théorique (dont le fameux Traité d’Harmonie), qui le verra s’engager, à la fin de sa vie, dans une âpre polémique avec Rousseau et d’Alembert, connue sous le nom de « Querelle des bouffons », opposant le « Coin du Roi » (les tenants de la tradition française) et le « Coin de la Reine » (ceux de la musique italienne). Il meurt à Paris le 12 septembre 1764.

Actuellement assistant du directeur musical de l’Opéra national de Paris, Marius Stieghorst est directeur artistique et musical de l’Orchestre Symphonique d’Orléans et directeur musical de l’Orchestre des jeunes du Centre (OJC). Marius Stieghorst est né en Allemagne, à Kaiserslautern. Il fait ses études de piano et de composition à Karlsruhe où il obtient la Bourse de la Fondation d’Études du « Studienstiftung des Deutschen Volkes ». Il reçoit la Bourse de l’Association Wagner de Bayreuth. De 2001 à 2004, il est deuxième Kapellmeister à Graz. Marius Stieghorst a fait récemment ses débuts à l’Opéra Royal du Danemark avec La Bohème. Il a dirigé Don Giovanni, Les Noces de Figaro, L’Enlèvement au Sérail, Moïse et Aaron, Iolanta et Casse-Noisette à l’Opéra national de Paris. Il a aussi dirigé La Veuve joyeuse au Théâtre national de Mannheim, Don Giovanni à l’Opéra de Montpellier, les nouvelles productions de Werther, La Ville morte, L’Enlèvement au sérail, La Flûte enchantée, La Fiancée du Tsar ou encore Don Pasquale à Osnabrück et à Graz ainsi que de nombreuses représentations du répertoire de ces deux théâtres : Otello, Eugène Onéguine, Turandot, Tosca, Ariane à Naxos, Tannhäuser, Don Giovanni, Così fan tutte, Nabucco… Entre 2004 et 2008, il a été chef assistant dans les Festivals de Baden-Baden et de Salzbourg, ainsi qu’en 2012 au Festival de Bayreuth pour la production de Parsifal. Il a dirigé les créations mondiales de Rotkäppchen, lauf ! et Schön, schöner, Schneewittchen au A•DEvantgarde Festival 9.4 de Munich, Mirandolina de Martinů avec l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris à la MC93 de Bobigny, L’Histoire du soldat avec l’Ensemble Intercontemporain. En concert, il collabore régulièrement avec l’Orchestre Symphonique de Hambourg, l’Atelier de musique de Deauville, l’Orchestre des Lauréats du conservatoire (CNSM), l’Orchestre OstinatO, le National Philharmonic Orchestra de Russie. Il a fait récemment ses débuts avec les Wiener Symphoniker. Il se produit également comme pianiste en récital et musique de chambre et dirige régulièrement des spectacles chorégraphiques, notamment les spectacles de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris. Projets : Così fan tutte à l’Opéra national de Paris, La Chauve-souris au Semperoper de Dresde.

Olivier Bériot est créateur de costumes pour les séries et le cinéma, la danse et le théâtre. Il signe les costumes des séries Arsène Lupin (Netflix) et Theodosia (HBO). Au cinéma, il travaille avec Luc Besson pour Anna, Valérian et la cité des mille planètes, Lucy, Malavita, Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, The Lady, Arthur et les Minimoys. Il a créé les costumes de films comme Le Roi danse (Gérard Corbiau), Femme fatale (Brian de Palma), Fanfan la Tulipe (Gérard Krawczyk), Taken (Pierre Morel), Taken 2, Taken 3, Le Transporteur 3, Colombiana (Olivier Megaton), Hitman (Xavier Gens), Danny the Dog (Louis Leterrier), Luky Luke (James Huth). Il a collaboré avec Julian Schnabel pour Le Scaphandre et le papillon (nomination à la Costume Designer Guild 2007) et Guillaume Gallienne pour Les Garçons et Guillaume, à table ! (nomination au César 2014). Il développe aussi son métier de costumier pour la danse et des performances avec des chorégraphes comme Kader Belarbi (Giselle, Toulouse Lautrec, la Reine Morte), Nicolas Le Riche, Robyn Orlin, Marie‑Geneviève Masse et la Compagnie L’Éventail. À l’Opéra national de Paris, il a signé les costumes de Nosferatu (Jean-Claude Gallotta, 2001, 2006), Le Mandarin merveilleux (Maurice Béjart, 2003, 2006), Ich bin… (Susanne Linke, 2005), Caligula (Nicolas Le Riche, 2005, 2008, 2011), L’Allegro, il Penseroso e il Moderato (Robyn Orlin, 2007), Siddharta (Angelin Preljocaj, 2010), D’Ores et déjà (Béatrice Massin et Nicolas Paul, 2013, 2015, 2019) et La Cenerentola (Guillaume Gallienne, 2017, 2018).

Formé au Théâtre des Amandiers de Nanterre sous la direction de Patrice Chereau, Madjid Hakimi a mené un parcours polyvalent dans le spectacle vivant et l’audiovisuel. À l’Opéra de Paris, il a travaillé en tant qu’éclairagiste pour des productions lyriques, ainsi qu’avec de nombreux chorégraphes : Benjamin Millepied (Amoveo, Daphnis et Chloé, La Nuit s’achève, One thing leads to another, Les Sylphides, Le Spectre de la rose), La Nuit de Walpurgis (Staats, 1978), La Troisième Symphonie de Gustav Mahler (Neumeier), Orphée et Eurydice, Le sacre du Printemps (Pina Bausch), les soirées d’hommage à Jerome Robbins et aux Ballets Russes (2009), Répliques (Nicolas Paul), Raymonda (Rudolf Noureev), La Petite danseuse de Degas, Coppélia (Patrice Bart), Psyché (Alexei Ratmansky), Sous apparence (Marie-Agnès Gillot), D’Ores et déjà (Béatrice Massin, Nicolas Paul), Célébration (Pierre Lacotte), Palais de Cristal (George Balanchine). En tant que Directeur de la photographie, il travaille régulièrement en France et à l’étranger, notamment au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra-Comique, au Théâtre du Chatelet, au Festival d’Art lyrique d’Aix‑en‑Provence et au festival d’Avignon, ainsi qu’au Festival de Glyndebourne, au Grand Théâtre de Genève. Il a également collaboré à des captations filmées de concerts (Paul Mc Cartney, Oasis, Metallica, Lenny Kravitz, Sting, Mika, PJ Harvey, Benjamin Biolay), de pièces de théâtre et d’émissions télévisées (One Shot Not, ARTE). À l’Opéra-Comique, il a par ailleurs signé les lumières de : Robert le Cochon et les Kidnappeurs et Le Mystère de l’Écureuil Bleu de Marc‑Olivier Dupin / Ivan Grinberg.

Charles Gounod est né à Paris le 17 juin 1818. Élève d’Halévy, de Lesueur et de Paer, Prix de Rome, il séjourne d’abord en Italie où il découvre la musique de Palestrina et de Bach, mais aussi celle de Lully, Gluck, Mozart et Rossini. L’amitié qui le lie à Henri Lacordaire, le futur grand orateur dominicain, et à Charles Gay, le futur évêque de Poitiers, déclenche chez lui une crise mystique qui lui fait un temps envisager de devenir prêtre. Son vœu ne se réalise pas, mais il reste imprégné d’un profond sentiment religieux qui marque toute son œuvre et, en particulier, ses messes et ses oratorios (Messe solennelle de Sainte-Cécile, Messe du Sacré‑Cœur, Tobie, Mors et vita, etc). Il fait la connaissance de la soprano Pauline Viardot qui lui ouvre les portes de l’Opéra de Paris avec la commande de Sapho dont elle assure la création du rôle-titre en 1851. Cependant, malgré un accueil plutôt favorable, Sapho ne se maintient pas à l’affiche. La création de La Nonne sanglante en 1854, toujours sur la scène de l’Opéra, ne s’impose pas davantage. Le Médecin malgré lui, créé en 1858 au Théâtre‑Lyrique, rencontre un succès plus durable et inaugure une fructueuse collaboration avec les deux librettistes, Jules Barbier et Michel Carré. Mais c’est bien sûr Faust, créé au Théâtre‑Lyrique en 1859, qui lui apporte une renommée qui ne se démentira plus. Suivront La Reine de Saba (1862), Mireille (1864), Roméo et Juliette (1867), Cinq‑Mars (1877), Polyeucte (1878) et Le Tribut de Zamora (1881). Il ne parviendra cependant jamais à renouer avec le succès de Faust, ouvrage emblématique du répertoire français. Il meurt le 18 octobre 1893 à Saint-Cloud, frappé par une attaque d’apoplexie alors qu’il travaillait à la composition d’un Requiem. Des funérailles nationales ont lieu en l’église de la Madeleine avec Camille Saint-Saëns au grand orgue et Gabriel Fauré à la tête de la maîtrise.

Pierre Lacotte, né en 1932, est formé à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris et reçoit notamment l’enseignement de Gustave Ricaux. Il suit aussi, à l’extérieur, les cours de Lubov Egorova et ceux de Carlotta Zambelli. Entré dans le Corps de ballet en 1946, il est choisi par Serge Lifar pour être soliste dans Septuor, au côté de Claude Bessy. Nommé Premier danseur en 1951, il interprète les œuvres du répertoire, ayant souvent pour partenaires Yvette Chauviré, Lycette Darsonval ou Christiane Vaussard. L’une de ses premières chorégraphies, La Nuit est une sorcière (sur une musique de Sydney Bechet) est primée par la Télévision belge en 1954, il décide de démissionner de l’Opéra pour continuer à créer. Il fonde en 1955 sa propre compagnie, Les Ballets de la Tour Eiffel qui se produisent au Théâtre des Champs-Élysées (chorégraphies de Solstices – musique de Daniel Wayenberg, Gosse de Paris – musique de Charles Aznavour, Concertino – musique de Vivaldi). Il poursuit, parallèlement, sa carrière d’interprète. Il est invité à danser au Metropolitan Opera de New York avec Melissa Hayden à Londres et Violette Verdy au Benelux, en Allemagne et en Suisse. Il est sollicité par plusieurs Festivals qui lui commandent des ballets : Such Sweet Thunder(Duke Ellington) à Berlin (1959), la chorégraphie d’Hippolyte et Aricie (Rameau) pour le Festival du Marais (1960), Le Combat de Tancrède (Monteverdi) pour Aix-en-Provence (1961). Devenu directeur des Ballets des Jeunesses Musicales de France en 1963, il y réalise plusieurs créations notamment Bifurcations, Hamlet, Penthésilée, et la Voix (en collaboration avec Édith Piaf). C’est en écrivant un livre sur le ballet romantique qu’il retrouve, en 1968, des documents sur La Sylphide de Philippe Taglioni (1832), qui lui permettent de remonter l’œuvre. Réalisée d’abord pour la télévision (en 1971), La Sylphide est ensuite portée à la scène, l’Opéra de Paris ayant invité le chorégraphe à reprendre l’œuvre au Palais Garnier : la première est donnée le 9 juin 1972 avec les créateurs de 1971, Ghislaine Thesmar et Michaël Denard. Pierre Lacotte remontera ensuite La Sylphide à Tokyo, Buenos Aires, Prague, New York, Monte-Carlo, Novossibirsk, Rome, Helsinki, Rio de Janeiro et récemment à la Scala de Milan (2005) et au Ballet de Canton (2007). Devenu le «spécialiste» des reconstitutions du répertoire romantique, il remonte Coppélia et le pas de six de La Vivandière (Arthur Saint-Léon), ainsi que le pas de deuxdu Papillon (l’unique chorégraphie de Marie Taglioni) pour l’Opéra de Paris et le Kirov de Saint-Pétersbourg, La Fille du Danube de Philippe Taglioni pour le Théâtre Colón de Buenos Aires, la Giselle de Jean Coralli et Jules Perrot (décors et costumes d’après la création de 1841) pour le Ballet du Rhin, les Ballets de Monte-Carlo et le Ballet National de Nancy, Nathalie ou la laitière suisse (Taglioni) pour Ekaterina Maximova et le Ballet Classique de Moscou (1980), Marco Spada, d’après Joseph Mazilier, pour Rudolf Noureev, en 1981 à l’Opéra de Rome et en 1984 à l’Opéra de Paris, La Gitana (Taglioni) au Ballet National de Varsovie (1993), L’Ombre (Taglioni) au Ballet National de Nancy (1993), Le Lac des fées (Taglioni) au Staatsoper de Berlin (1995), Le Lac des cygnes (Petipa et Ivanov) à Nancy (1998), La Fille du Pharaon (Petipa) au Bolchoï de Moscou (2000), Casse-Noisette (Petipa et Ivanov) à l’Opéra National d’Athènes (2000) et Paquita (Mazilier et Petipa) à l’Opéra de Paris (2001). En 2002, il remonte sa propre version de Coppélia pour le Ballet de Shanghai. À l’invitation du Théâtre Mariinski, il présente en 2006 une nouvelle production du ballet de Jules Perrot, Ondine. La même année, il crée également une nouvelle version chorégraphique de La fille du Danube pour le Ballet de Tokyo. Il a également remonté des œuvres de Mikhaïl Fokine : les Danses polovtsiennes du Prince Igor pour les Ballets de Monte-Carlo (en 1986), L’Oiseau de feu pour l’École de danse de l’Opéra (en 1991 et 2000) et Le Spectre de la rose pour le Ballet de l’Opéra (en 1997). Après avoir enseigné au Conservatoire National Supérieur et à l’Opéra de Paris, Pierre Lacotte est nommé en 1985, avec Ghislaine Thesmar, co-directeur des nouveaux Ballets Monte Carlo (où il crée Te Deum de Georges Bizet et Vingt-quatre heures de la vie d’une femme d’après Stefan Zweig sur une musique d’Hervé Niquet), compagnie qu’il quitte en 1988 pour le Ballet de l’Opéra de Vérone. De 1991 à 1999, il est le directeur artistique du Ballet National de Nancy et de Lorraine. Commandeur des Arts et Lettres, il est l’auteur – avec Jean-Pierre Pastori – d’un livre : Tradition (Éditions Favre, 1987).























Sa dernière création pour l’Opéra national de Paris est le ballet Le rouge et le noir d’après le roman éponyme de Stendhal, sur des extraits d’œuvres musicales de Jules Massenet. Ce ballet a été présenté du sur la scène du Palais Garnier du 16 octobre au 4 novembre 2021.

1993/1999 : Étudie à l’Institut Supérieur des Arts du Théâtre Colón de Buenos Aires, Argentine.2000 : Est engagée au Ballet de Santiago, Chili.2002 : Est promue soliste.2003 : Reçoit le Prix Igor Youskevitch et obtient la Médaille d’argent ainsi qu’un engagement à l’American Ballet Theatre au 7e Concours international de danse de New York. Est engagée dans le Corps de ballet de l’Opéra national de Paris.2007 : Promue « Coryphée ».2008 : Promue « Sujet ». 2009 : Prix Konex (Argentine).2010 : Promue « Première Danseuse ». 2017 : Prix Benois de la Danse (Moscou)2019 : Prix Konex Platine (Argentine)2021 : Prix d’excellence LATFRAN (France)Ludmila Pagliero est nommée « Danseuse Étoile » le 22 mars 2012 à l’issue de la représentation du ballet La Bayadère (Rudolf Noureev) dans lequel elle interprète le rôle de Gamzatti.Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, Ludmila Pagliero se produit notamment : en Russie (Moscou, 2013 ; Novossibirsk, 2018), au Japon (2017), en Espagne (Madrid, 2019), en France (Brest, 2016 ; Mulhouse 2020).

LUDMILA PAGLIERO_2019_08_OPERA_DE_PARIS_11_0005 bis (c) Matthew Brookes OnP

1992 - 1999 : Étudie à l’École nationale supérieure de danse de Marseille où Roland Petit le distribue dans sa version de Casse-Noisette.1999 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.2001 : Est engagé dans le Corps de Ballet.2003 : Promu « Coryphée ». 2004 : Promu « Sujet ».

2005 : Prix Benois de la Danse (Moscou).Mathieu Ganio est nommé « Danseur Étoile » le 20 mai 2004 à l’issue de la représentation du ballet Don Quichotte (Rudolf Noureev).Dans le cadre des tournées officielles du Ballet de l’Opéra, Mathieu Ganio se produit notamment : en Suisse (Genève, 2009), au Japon (Tokyo 2010, 2013 et 2020 / Nagoya, 2013), en Australie (Sydney, 2012), aux États-Unis (Chicago / Washington / New York, 2012), en Malaisie (Singapour, 2012), aux Émirats Arabes Unis (Abou Dhabi, 2019). 

Mathieu Ganio est Officier des Arts et Lettres.

Ganio Mathieu

2003 : Entre à l’École de danse de l’Opéra de Paris.

2005 : Poursuit sa formation à la Royal Ballet School de Londres.

2007 : Est engagé dans le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris.

2009 : Promu "Coryphée".

2011 : Promu "Sujet".

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Diplômé en 1998 de l’École de danse de la Scala de Milan, Simon Valastro est engagé la même année dans le Corps de ballet de l’Opéra de Paris. En 2003, il est promu Coryphée, puis Sujet l’année suivante. Il reçoit le Prix AROP de la Danse en 2008. Il chorégraphie Stratégie de l’Hippocampe lors de la soirée Jeunes Chorégraphes à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille (2013), ainsi que Bovary et Nuit Blanche pour le Festival Cadences d’Arcachon (2014), puis Tissues pour la soirée Musique et Danse du Palais Garnier, ainsi que Palindrome Presque Parfait au Théâtre André Malraux de Gagny (2015).Sous l’impulsion de Benjamin Millepied, alors directeur de la Danse, il intègre l’Académie Chorégraphique de l’Opéra de Paris. Il présente sa première pièce, The Little Match Girl Passion, au Palais Garnier. En 2021, il retourne à l'Académie en tant que metteur en scène en résidence.Il est appelé à créer des pièces au Théâtre Bolchoï de Moscou, la Scala de Milan, l’Opéra de Rome et le théâtre San Carlo de Naples. Il participe activement aux projets artistiques du groupe Les Italiens de l’Opéra. Il est également directeur artistique des spectacles de l’Opéra de Paris dans le cadre de « l’Opera en Guyane ».

1996 : Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.
2003 : Est engagé dans le Corps de Ballet de l’Opéra national de Paris.
2007 : Promu « Coryphée ».
2014 : Promu « Sujet ».

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Gioacchino Rossini est né à Pesaro le 29 février 1792. Fils de musiciens (son père jouait du cor et sa mère chantait dans des troupes d’opéras forains), il travaille lui-même le chant et l’harmonie à Bologne, sous la férule de l’abbé Mattei.&nbsp; Dès l’âge de 18 ans, il fait représenter à Venise son premier opera buffa, La Cambiale di matrimonio, qui sera vite suivi d’ouvrages du même genre (L’Inganno felice, L’Occasione fa il ladro…). À 20 ans à peine, trois de ses opéras ont déjà été représentés et, un an plus tard, ce nombre s’élèvera à dix.&nbsp; En 1813, la création de Tancrède, également à Venise, lui ouvre les portes du succès et fait de lui le maître incontesté de la scène lyrique italienne pendant de nombreuses années. Les œuvres se succèdent à un rythme effréné : Le Barbier de Séville et Otello en 1816, La Cenerentola et Armide en 1817, La Donna del lago en 1819, Maometto II en 1821, Semiramis en 1823… Entre 1818 et 1822, il est directeur artistique du Teatro San Carlo de Naples. En 1822, il se marie avec la cantatrice Isabella Colbran (1785-1845).&nbsp; À partir de 1824, il se fixe à Paris. Il est nommé à la tête du Théâtre Italien, poste qu’il conservera deux années, puis Premier Compositeur du roi et Inspecteur général du chant en France. Le Voyage à Reims est créé au Théâtre Italien à l’occasion du sacre de Charles X. Rossini réutilisera une partie de la musique dans Le Comte Ory en 1828. Son dernier opéra, Guillaume Tell, créé à l’Opéra de Paris le 3 août 1829, est un triomphe.&nbsp; En 1830, la révolution lui fait perdre ses offices royaux ; il se sépare de son épouse et abandonne pratiquement son activité musicale. Il se remarie avec Olympe Pélissier et compose encore un Stabat Mater, commandé par un prélat espagnol, et des pièces de circonstance, ainsi que de nombreuses œuvres de musique de chambre, réunies dans une série de recueils intitulée Péchés de vieillesse, souvent teintés d’humour.&nbsp; De 1836 à 1848, il vit en Italie puis s’installe définitivement en France. Il meurt à Passy le 13 novembre 1868. Rossini a laissé tous ses biens à sa ville natale, Pesaro, où se tient chaque année un festival qui a remis au goût du jour de nombreuses œuvres du compositeur tombées dans l’oubli, dont certaines sont depuis entrées au répertoire des grandes institutions lyriques.

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