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Acte II

Acte III

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Livret

Aucune oeuvre ne peut se comparer à Falstaff. Dans son dernier opéra, Giuseppe Verdi, alors âgé de quatre‑vingts ans, livre, derrière le masque de son héros bouffon et cocasse, le témoignage d’une vie écoulée et dont la moralité serait, comme celle de l’œuvre : tout n’est que plaisanterie.Comédie inclassable, teintée de pessimisme, elle déroge à tous les principes traditionnels de l’opéra italien du XIXe siècle et témoigne de l’éternelle passion du maître de l’opéra pour le théâtre.La mise en scène de Dominique Pitoiset, pleine d’esprit et d’humour, fait revivre ces héros si décalés et maintient, dans un jeu étincelant, l’équilibre absolu entre fantaisie et réalité, l’essence même de la pièce. Orchestre et Chœur de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra de Paris Production et Cinétévé Avec la participation de France Télévisions Avec le soutien de la Fondation Orange, mécène des transmissions audiovisuelles et du Centre national du cinéma et de l’image animée.Réalisateur : Philippe Béziat © 2013 - Opéra de Paris Production - CinétévéVisuel : © Mirko Magliocca / OnP

<ul><li>Sir John Falstaff : Gentilhomme ruiné, bouffon et vantard</li><li>Ford : Riche bourgeois de Windsor</li><li>Alice Ford : Femme de Ford</li><li>Meg Page : Amie d’Alice</li><li>Mrs Quickly : Bourgeoise de Windsor</li><li>Nannetta : Fille d’Alice et de Ford</li><li>Fenton : Amoureux de Nannetta</li><li>Pistola et Bardolfo : Serviteurs de Falstaff</li><li>Dr Caius : Prétendant de Nannetta</li></ul>

Falstaff 

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Falstaff

Bastille salle

Falstaff en représentation du 10 au 30 septembre 2024

Aucune oeuvre ne peut se comparer à Falstaff. Dans son dernier opéra, Giuseppe Verdi, alors âgé de quatre‑vingts ans, livre, derrière le masque de son héros bouffon et cocasse, le témoignage d’une vie écoulée et dont la moralité serait, comme celle d

Giuseppe Verdi

Giuseppe Verdi naît en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto. Sa première formation musicale lui est donnée par l’organiste du village. En 1824, il devient organiste de l’église de Busseto. Il suit des cours de musique avec Ferdinando Provesi (organiste et compositeur). Il est remarqué par Antonio Barezzi, négociant en spiritueux, amateur de musique et fondateur de la Filarmonici (Societa filarmonica), l’orchestre amateur de la ville. Barezzi deviendra le protecteur et le mécène de Verdi, qui épousera sa fille Margherita en 1836. Une bourse lui permet de continuer ses études à Milan où il prend alors des cours particuliers avec Vincenzo Lavigna, répétiteur à La Scala, ami de Rossini. Grâce à la recommandation de l’imprésario Bartolomeo Merelli, son premier opéra, Oberto, conte di San Bonifacio, est représenté à La Scala de Milan. Ses deux enfants et sa femme Margherita décèdent successivement. Son second opéra, Un giorno di regno, est un fiasco. Verdi songe un moment à abandonner la musique, mais il se remet à la composition quand Merelli lui propose le livret de Nabucco, créé avec un succès triomphal le 9 mars 1842 à La Scala. Toute l’Italie reprendra bientôt Va pensiero, le chœur des esclaves chantant leur liberté perdue. Verdi devient le chantre de l’unité italienne. La plupart de ses ouvrages suivants seront des opéras à résonance patriotique (I Lombardi alla prima crocciata, Ernani, Giovanna d’Arco, Attila, La Battaglia di Legnano…). En 1847, il part à Londres pour la création d’I Masnadieri, puis s’établit à Paris où il retrouve Giuseppina Strepponi, créatrice du rôle d’Abigaille. Désormais, ils ne se quitteront plus. Il achète la propriété de Sant’ Agata, près de Busseto et s’engage ouvertement dans la lutte pour la libération de l’Italie, occupée par les Autrichiens. Après 1850, Verdi est sans rival en Italie. De cette période date en particulier sa trilogie populaire, Rigoletto – Le Trouvère – La Traviata. Suivent Les Vêpres siciliennes (Paris, 1855), Simon Boccanegra (La Fenice de Venise, 1857), Un bal masqué (Rome, 1859), La Force du destin (Saint-Pétersbourg, 1862), Don Carlos (Paris, 1867), Aida (Le Caire, 1871), la Messa di Requiem (Milan, 1874), Otello (Milan, 1887), Falstaff (Milan, 1893). Il est élu député de Busseto en 1861. Il meurt à Milan le 27 janvier 1901. Disparaissant sans laisser d’héritier, Verdi lègue ses droits d’auteur à la maison de retraite pour musiciens qu’il avait fondée à Milan.

Né à Pavie, Ambrogio Maestri étudie le piano et le chant sous la direction d’Umberto Grilli. Il fait ses débuts en 2001 dans le rôle-titre de Falstaff à La Scala de Milan et au Teatro Verdi de Busseto (rôle dont il a célébré sa 250e représentation au Staatsoper de Vienne en 2016). À La Scala de Milan, Ambrogio Maestri a ensuite interprété des rôles emblématiques de Verdi tels que Jago (Otello), Renato (Un bal masqué), Don Carlo di Vargas (La Force du destin) et Giorgio Germont (La Traviata). Il s’est produit sur les grandes scènes lyriques internationales, dont le Metropolitan Opera de New York, l’Opéra national de Paris, le Royal Opera House de Londres, le Staatsoper de Vienne, le Deutsche Oper de Berlin. Son répertoire comprend le Baron Scarpia (Tosca), Amonasro (Aida), les rôles-titres de Simon Boccanegra, Rigoletto, Nabucco, Don Pasquale, ainsi que Gérard (Andrea Chénier), Dulcamara (L’Élixir d’amour) et Mamma Agata (Viva la Mamma). Ambrogio Maestri a travaillé avec des chefs d’orchestre tels que Zubin Mehta, Riccardo Chailly, Antonio Pappano, James Levine, Marco Armiliato et Daniel Harding. Il a également travaillé avec des metteurs en scène comme Robert Carsen, Peter Stein, Robert Wilson, Laurent Pelly et Damiano Michieletto. La saison passée, il a interprété les rôles‑titres de Don Pasquale et de Gianni Schicchi au Staatsoper de Vienne, le Baron Scarpia à Tokyo et Nagoya, Dulcamara au Bayerische Staatsoper de Munich et le rôle-titre de Don Pasquale à La Scala de Milan. Au cours de la saison 2024-2025, il incarne notamment le Baron Scarpia au Staatsoper de Hambourg et au Staatsoper de Vienne, Dulcamara au Bayerische Staatsoper de Munich, Jack Rance (La Fille du Far-West) au Staatsoper de Hambourg et le rôle-titre de Don Pasquale à l’Opéra royal de Wallonie.

À l’Opéra national de Paris : L’Élixir d’amour (Dulcamara), 2006, 2007, 2015, 2021 ; Rigoletto (rôle-titre), 2008 ; Falstaff (rôle-titre), 2013 ; Adriana Lecouvreur (Michonnet), 2024

Maestri.Ambrogio (c) Dario Acosta 7

Après une licence de musicologie, Gaëlle Arquez reçoit en 2009 le prix de chant du Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle est nommée en 2011 Révélation lyrique aux Victoires de la Musique. Elle fait ses débuts à l’Opéra de Lille (le Prince charmant de Cendrillon), au Theater an der Wien (Idamante d’Idomeneo), au Bayerische Staatsoper de Munich (Mrs Meg Page de Falstaff). En 2016, elle aborde le rôle-titre de Carmen à Francfort puis au Royal Opera House de Londres.Elle chante Isolier (Le Comte Ory) à l’Opéra Comique, Adalgisa (Norma), Mélisande (Pelléas et Mélisande) et Serse (Xerxes) à Francfort, le rôle-titre d’Armide au Staatsoper de Vienne, Medea (Teseo de Haendel) au Theater an der Wien, Carmen à Munich et Gstaad. En 2019-2020, elle interprète les rôles de la Muse et Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann) au Staatsoper de Vienne et fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans Les Noces de Figaro (Cherubino).Elle ouvre la saison 2020-2021 avec le rôle de Charlotte (Werther) à l’Opéra de Francfort et au Staatsoper de Vienne. Elle a récemment chanté les rôles-titres de La Belle Hélène et de Giulio Cesare et Dorabella (Così fan tutte) au Théâtre des Champs-Élysées, Isabella (L’Italienne à Alger) à Milan, le rôle-titre de Circé à l’Opéra Royal de Versailles, Carmen à l’Opéra Comique.Au cours de la saison 2023-2024, elle interprète notamment le rôle-titre de Fantasio à l’Opéra Comique, Angelina (La Cenerentola) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, le rôle-titre de Carmen dans le cadre d’une tournée européenne sous la direction de René Jacobs, et le Stabat Mater de Rossini à Ljubljana.Gaëlle Arquez se produit aussi en concert et a enregistré un premier CD, 


« Ardente Flamme », pour Deutsche Grammophon en 2017.À l’Opéra national de Paris : Don Giovanni (Zerlina), 2012, 2015 ; Falstaff (Mrs Meg Page), 2013 ; Le Couronnement de Poppée (Drusilla, La Fortuna), 2014 ; Les Contes d’Hoffmann (La Muse, Nicklausse), 2020 ; Alcina (Ruggiero), 2021 ; La Cenerentola (Angelina), 2022 ; Carmen (rôle-titre), 2022 ; Don Giovanni (Donna Elvira), 2023 ; Giulio Cesare (rôle-titre), 2024

Arquez.Gaelle.(c)Julien Benhamou

Né en Argentine, Raúl Giménez fait ses débuts en 1980 dans le rôle d’Ernesto de Don Pasquale au Teatro Colon de Buenos Aires. En 1984, il se produit pour la première en Europe, au Festival de Wexford, dans Le Astuzie femminili. Il est ensuite invité à Genève (Le Turc en Italie), au Festival Rossini de Pesaro (Il Signor Bruschino), à Venise (Armida) et Amsterdam (Il Ritorno d’Ulisse in patria). Au cours de la saison 1989 / 1990, il fait ses débuts au Covent Garden de Londres (Don Pasquale), au Staatsoper de Vienne (Le Barbier de Séville) et aux États-Unis (Don Pasquale à Dallas). Depuis, il se produit sur les grandes scènes lyriques internationales : Scala de Milan (Tancrède, La Cenerentola), Opéra national de Paris (Lucia di Lammermoor, Le Barbier de Séville, I Capuleti e i Montecchi, Falstaff), Munich (Le Barbier de Séville, La Cenerentola, L’Italienne à Alger, Anna Bolena), Metropolitan Opera de New York (Le Barbier de Séville, La Cenerentola), Festival de Pesaro (L’Occasione fa il ladro, Tancredi, La Pietra del Paragone, Adina), Houston, Los Angeles, Toronto, Montréal, Madrid (La Cenerentola, La Somnambule, La Favorite, La Pietra del Paragone, Don Giovanni), Rome, Naples, Palerme, Florence, Vérone, Gênes, Ravenne, Festival d’Aix-en-Provence, Berlin, Hambourg, Francfort, etc., sous la direction de Claudio Abbado, Maurizio Benini, Bruno Campanella, Daniele Gatti, Jesus Lopez Cobos, Evelino Pido, Alberto Zedda, Gianluigi Gelmetti… Plus récemment, il a chanté Don Basilio des Noces de Figaro au Liceu de Barcelone, au Teatro Real de Madrid et au Grand Théâtre de Genève, Dr. Cajus au Théâtre des Champs-Élysées, au Liceu de Barcelone et à l’Opéra national de Paris, Monsieur Triquet (Eugène Onéguine) à Genève, l’Abbé de Chazeuil (Adriana Lecouvreur) à l’Opéra national de Paris et La Monnaie de Bruxelles, Ménélas (La Belle Hélène), Egeo (Giasone de Cavalli) et Dr Cajus au Grand Théâtre de Genève. Il donne régulièrement des masterclasses et il est directeur artistique de l’Académie Internationale de Musique de Barcelone.

Giménez.Raúl

Artur Ruciński fait ses débuts en 2002 à Varsovie (sa ville natale) dans le rôle-titre d’Eugène Onéguine. Daniel Barenboim l’invite au Deutsche Oper de Berlin en 2010 pour le même rôle. Il se produit au Festival de Bregenz, au Staatsoper de Hambourg, au Liceu de Barcelone, au Palau de les Arts de Valence, aux Arènes de Vérone. Il fait ses débuts au Etats-Unis à Los Angeles (Marcello de La Bohème), à l’Opéra national de Paris (Ford de Falstaff), au Royal Opera House de Londres (Germont de La Traviata), au Festival de Salzbourg (le Comte de Luna du Trouvère) et à la Scala de Milan (Paolo Albiani de Simon Boccanegra). Il chante I Masnadieri à La Fenice de Venise et au Festival Verdi de Parme, Le Trouvère aux Wiener Festwochen, Eugène Onéguine à Munich sous la direction de Kirill Petrenko et à Bologne, Falstaff à Francfort, Attila (Ezio) à Varsovie, La Traviata au Deutsche Oper de Berlin, Don Pasquale à Valence, Lucia di Lammermoor à Hambourg et Zurich. Il aborde les rôles-titres de Don Giovanni (2015) et Gianni Schicchi (2018) à l’Opéra national de Paris. Il interprète Eugène Onéguine, Enrico Ashton et Germont au Royal Opera House de Londres, Marcello (La Bohème) et le Comte de Luna au Liceu de Barcelone, le Comte de Luna à Chicago, Miller (Luisa Miller) en version de concert à Monte-Carlo, I Masnadieri au Palau de la Musica de Valencia. Il revient à l’Opéra national de Paris dans Lucia di Lammermoor, La Bohème et Iolanta (Robert). Il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans Madame Butterfly (Sharpless), au New National Theatre de Tokyo, au Teatro Real de Madrid (Lucia di Lammermoor), à l’Opéra de San Francisco (La Traviata) et à l’Opéra de Rome (Francesco dans I Masnadieri). Au cours de la saison 2019-2020, il chante Lescaut (Manon) et Marcello (La Bohème) au Metropolitan Opera. En 2020-2021, il interprète Germont et Renato (Un bal masqué) au Teatro Real de Madrid, Artur Ruciński se produit aussi en concert dans un répertoire qui va du Messie de Haendel à La Passion selon saint Luc de Penderecki.

Rucinski.Artur

Marie-Nicole Lemieux commence sa carrière avec de grands rôles baroques, dans des œuvres telles que Orphée et Eurydice, Giulio Cesare et Orlando Furioso. Rapidement, l’évolution de sa voix lui permet d’aborder le répertoire français du XIXe siècle (Les Troyens, Samson et Dalila, Carmen, Werther), Rossini (Tancrède, L’Italienne à Alger), Verdi (Falstaff, Le Trouvère, Un bal masqué) ainsi que Wagner (le Ring). Elle se produit aujourd’hui sur les grandes scènes lyriques internationales (New York, Milan, Londres, Paris, Salzbourg, Zurich, Vienne, Madrid, Bruxelles…) ainsi qu’en concerts et récitals, notamment dans de la mélodie française, russe, et du lied allemand. Sa discographie riche et variée a souvent été récompensée et elle enregistre en exclusivité pour Warner Classics.<a name="OLE_LINK15"></a><a name="OLE_LINK16"> </a>Parmi ses projets récents et à venir, citons Suor Angelica à Rome, la Messa di Requiem de Verdi avec l’Orchestre national de France et à La Monnaie de Bruxelles, une tournée de concerts avec Les Violons du Roy, les Kindertotenlieder de Mahler avec l’Orchestre philharmonique de Radio-France, Shéhérazade de Ravel avec l’Orchestre national de France, la Rhapsodie pour alto de Brahms avec le Danish National Symphony Orchestra. Marie-Nicole Lemieux est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres de la République française, Chevalier de l’Ordre national du Québec, Compagne des Arts et des Lettres du Québec, membre de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de la Pléiade. Elle est également docteur honoris causa de l’Université du Québec à Chicoutimi.



À l’Opéra national de Paris : Falstaff (Mrs Quickly), 2013 ; Jephtha (Storgè), 2018 ; Madame Butterfly (Susuki), 2019

Formée à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de ParisElena Tsallagova a étudié au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et, après avoir remporté le premier prix du concours Rachmaninov, a commencé à se produire au Théâtre Mariinsky avant de poursuivre ses études en Europe. Ancienne membre des ensembles du Bayerische Staatsoper de Munich et du Deutsche Oper de Berlin, elle reste une invitée régulière de ces deux maisons. Elle a fait ses débuts avec le Glyndebourne Touring Opera en 2009 et est régulièrement invitée au Teatro Real de Madrid, à l'Opéra national d’Amsterdam, à l'Opéra national du Rhin, à Pesaro, aux festivals de Salzbourg et de Bregenz. Parmi ses engagements récents, citons ses débuts dans les rôles de Marta (La Passagère) au Bayerische Staatsoperde Munich, Eva (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) et Corinna (Le Voyage à Reims) au Deutsche Oper de Berlin, Adina (L’Élixir d’amour) au Staatsoper de Stuttgart et Leïla (Les Pêcheurs de perles) à l'Opéra Ballet de Flandre. En concert, citons La Petite Renarde rusée (rôle-titre) sous la direction de Jakub Hrůša avec l'Orchestre philharmonique tchèque. Au cours de la saison 2024-2025, elle incarne notamment Elettra (Idomeneo) au Theater an der Wien, le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée et Marta au Bayerische Staatsoper de Munich, Leila au Staatstheater de Wiesbaden ainsi que Pamina (La Flûte enchantée), Eva, Violetta (La Traviata), Donna Clara (Le Nain) et Mimi (La Bohème) au Deutsche Oper de Berlin. En concert, elle interprète le Te Deum de Dvořák avec le Chœur philharmonique de Prague.







À l’Opéra national de Paris : Capriccio (Eine italienische Sängerin), 2007 ; Don Carlo (Una Voce dal cielo), 2008 ; La Femme sans ombre (Die Stimme des Falken, Ein Hüter der Schwelle des Tempels, Eine Kinderstimme, Eine Stimme), 2008 ; La Petite Renarde rusée (la Renarde), 2008 ; Ariane à Naxos (Najade), 2010 ; Siegfried (Waldvogel), 2011, 2013 ; Pelléas et Mélisande (Mélisande), 2012, 2015, 2017 ; Falstaff (Nannetta), 2013 ; La Bohème (Musetta), 2014, 2017 ; Werther (Sophie), 2016

Tsallagova.Elena (c)  

Né à Palerme, Paolo Fanale fait ses débuts dans le rôle de Don Ottavio de Don Giovanni à Padoue. Il est rapidement invité sur les grandes scènes lyriques internationales (Scala de Milan, Metropolitan Opera de New York, Théâtre du Châtelet et Théâtre des Champs-Élysées à Paris, Bayerische Staatsoper de Munich, Festival de Salzbourg, Opéra national d’Amsterdam, Staatsoper et Deutsche Oper de Berlin, Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Theater an der Wien, etc.) Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en 2013 dans Falstaff (Fenton). Au cours des dernières saisons, il débute au Royal Opera House de Londres (Rinuccio de Gianni Schicchi), au Staatsoper de Vienne (Fenton) et à l’Opéra de Rome (Leicester de Maria Stuarda). Il chante dans La Flûte enchantée au Festival Soirées Lyriques de Sanxay, une version de concert de Lucia di Lammermoor au Théâtre des Champs-Élysées, Così fan tutte au Bayerische Staatsoper, La Favorite (en concert) à l’Opéra de Marseille, Don Giovanni au Staatsoper de Berlin et au Semperoper de Dresde, La Clémence de Titus à l’Opéra de Lausanne, L’Élixir d’amour au Staatsoper de Vienne, le Stabat Mater de Rossini à l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome. Il a interprété le rôle de Pelléas au Maggio Musicale Fiorentino en 2015. Il a chanté sous la direction de chefs d’orchestre tels Claudio Abbado (avec qui il a enregistré la Messe en ut mineur de Mozart et la Messe en mi bémol majeur de Schubert au Festival de Salzbourg en 2012), Rafael Frühbeck de Burgos, Daniele Gatti, James Levine, Kurt Masur, Zubin Mehta, Daniel Oren, Antonio Pappano, Jordi Savall,&nbsp;Michele Mariotti, Diego Fasolis.



Projets : Iopas (Les Troyens) au Staatsoper de Vienne, Don Ottavio (Don Giovanni) au Teatro Comunale de Bologne et en concert avec le NDR Radiophilharmonie de Hanovre, Ferrando (Così fan tutte) au Bayerische Staatsoper de Munich, au Royal Opera House de Londres et à Las Palmas, Pylade (Iphigénie en Tauride) au Théâtre&nbsp;des Champs-Elysées, ses débuts dans le rôle de Lenki (Eugène Onéguine) au Festival Matsumoto.

Né à Tel-Aviv, Daniel Oren a acquis dès son plus jeune âge une éducation musicale complète (piano, violoncelle, chant, harmonie). Il remporte en 1975 le Prix Herbert von Karajan et fait ses débuts aux États-Unis. Sa carrière se développe ensuite en Italie, notamment à l’Opéra de Rome, au Teatro Verdi de Trieste (dont il a été le directeur musical), au Teatro San Carlo de Naples et au Teatro Carlo Felice de Gênes. Il est invité par les plus grands théâtres internationaux, comme le Metropolitan Opera de New York, le Royal Opera House Covent Garden de Londres, le Staatsoper de Vienne, le Teatro Colón de Buenos Aires, le Liceu de Barcelone, les Opéras de Tokyo, Houston, Dallas, San Francisco, Cologne, Florence, Parme, Turin, Venise et l’Opéra national de Paris (où il a dirigé, entre autres, La Traviata, Tosca, La Bohème, Andrea Chénier et Adriana Lecouvreur). Son répertoire comprend les ouvrages majeurs de l’opéra italien mais également la musique symphonique : il dirige les grandes formations telles l’Accademia Santa Cecilia de Rome (depuis 1978), l’Orchestre du Maggio Musicale Fiorentino, l’Orchestre Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Philharmonique de Berlin, les orchestres des radios de Munich, Cologne, Stuttgart, Francfort et Berlin. Parmi les temps forts de sa carrière, citons Nabucco lors de l’inauguration du Nouvel Opéra d’Israël en 1994. Il est régulièrement invité aux Arènes de Vérone, où il a notamment dirigé Carmen dans la mise en scène de Franco Zeffirelli, Madame Butterfly, Aida, La Bohème, Tosca, Nabucco, Un bal masqué, Turandot, Roméo et Juliette. Depuis 2007, Daniel Oren est directeur artistique du Teatro Giuseppe Verdi de Salerne. Il a récemment dirigé Un bal masqué et Rigoletto au Théâtre du Capitole de Toulouse et au Royal Opera House Covent Garden de Londres, Le Trouvère, Norma et La Gioconda à Pékin, Nabucco au Liceu de Barcelone, Lucia di Lammermoor au Covent Garden. Projets : Le Trouvère et Aida aux Arènes de Vérone, Le Trouvère au Festival de Macerata, Adriana Lecouvreur au Royal Opera House Covent Garden de Londres, La Damnation de Faust à Liège, Ernani au Théâtre du Capitole de Toulouse, Macbeth et Tosca au Teatro Verdi de Salerne…

Metteur en scène pour le théâtre et l’opéra, pédagogue, scénographe et acteur, Dominique Pitoiset est né à Dijon. En 1988, il rencontre l’actrice suisse Nadia Fabrizio, avec laquelle il fonde la Compagnie Pitoiset. En 1993, il obtient le prix de la Villa Médicis hors les murs pour sa réalisation de l’Urfaust de Goethe et séjourne une année en Italie. Il est nommé directeur du Théâtre Dijon-Bourgogne en 1996. Il enseigne à l’École d’art dramatique Paolo Grassi de Milan ainsi qu’à l’École du Teatro Stabile de Turin, dont il devient metteur en scène associé. Il met en scène la tétralogie shakespearienne Otello / Macbeth / La Tempête / Peines d’amour perdues. Il revient en France en 2004 et prend la direction du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, au sein duquel il crée l’École supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine. En 2014, après une importante tournée en France et à l’étranger, sa mise en scène de Cyrano de Bergerac est présentée à l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Dominique Pitoiset est élevé au rang d’Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Il crée plusieurs mises en scènes lyriques : Les Noces de Figaro à l’Opéra de Lausanne, L’Isola disabitata, Didon et Énée et Orphée et Eurydice pour l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris, Le Tour d’écrou et Salomé à l’Opéra national de Bordeaux, La Bohème au Théâtre du Capitole de Toulouse. Il enseigne la scénographie à l’École des beaux-arts de Dresde et la mise en scène à l’École Ernst Busch de Berlin. De 2014 à 2020, Dominique Pitoiset est artiste associé de Bonlieu – Scène nationale d’Annecy. En 2016, il devient titulaire de la chaire de scénographie et dramaturgie de l’Académie des beaux-arts de Venise et signe la mise en scène de Manon Lescaut au Théâtre national à Zagreb. Nommé directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon en janvier 2021, il y met en espace Hänsel et Gretel puis y met en scène Così fan tutte, Armide et Tosca.

À l’Opéra national de Paris : Don Giovanni, 1999 ; Falstaff, 1999

Alexandre Beliaev a fait des études d’architecture et de décoration à l’Université de Moscou de 1981 à 1987. Il a été l’assistant d’Ezio Frigerio sur de nombreuses productions : La Bayadère, Roméo et Juliette, La Belle au bois dormant à l’Opéra de Paris, Rigoletto à La Scala de Milan, Contradanza au Théâtre Ginza de Tokyo, Andrea Chénier au Teatro Colón de Buenos Aires, Lucia di Lammermoor au Metropolitan Opera de New York. Il a participé à plusieurs productions cinématographiques : Le Roi des Aulnes de Volker Schlöndorff, Le Hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau et Jeanne d’Arc de Luc Besson. En 2000, il a recréé à l’Opéra de Washington les décors originaux de Tosca. Il a aussi réalisé les décors de Così fan tutte, mis en scène par Josep María Flotats, pour le Teatro Real de Madrid et le Gran Teatre del Liceu de Barcelone.

À l’Opéra national de Paris : Falstaff, 1999 ; Mavra (adaptation des décors), 2001 ; Don Quichotte (ballet), 2002

Elena Rivkina a fait ses études d’architecture et de décoration à l’Université de Moscou de 1981 à 1987. Elle a été l’assistante de Franca Squarciapino pour plusieurs productions, parmi lesquelles La Belle au bois dormant à l’Opéra de Paris, Nabucco au Memorial Opera House de San Francisco, Lucia di Lammermoor au Metropolitan Opera de New York. Elle a collaboré avec Catherine Leterrier pour une partie des costumes du film de Luc Besson, Jeanne d’Arc. Elle a conçu les costumes de la re-création historique de Tosca à l’Opéra de Washington, dans la mise en scène de Frank Cosaro. En décembre 2001, elle a réalisé les costumes de Così fan tutte, mis en scène par Josep María Flotats, au Teatro Real de Madrid et au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.

À l’Opéra national de Paris : Falstaff, 1999 ; Mavra (adaptation des costumes), 2001 ; Don Quichotte (ballet), 2002

Philippe Albaric est d’abord électricien de plateau au Palais Garnier de 1985 à 1989, avant d’être nommé chef d’équipe des éclairages à l’Opéra Bastille. En 1992, il est l’assistant d’André Diot pour la tournée de Lady Macbeth de Mzensk à La Scala de Milan. En octobre 1992, il devient responsable de production lumières à l’Opéra Bastille. En 2000, il adapte les lumières de La Bayadère au Lowry, à l’occasion de la tournée du Ballet de l’Opéra de Paris à Manchester. À partir de 2012, Philippe Albaric est régisseur lumières de l’Amphithéâtre Bastille, où il participe à de nombreuses créations. Formateur lumières au CFPTS, il a collaboré aux tournées du programme « Dix mois d’école et d’opéra » de 2014 à 2018. Il a collaboré à l’opérette Là-haut mise en scène par Pascal Neyron à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet en 2022. La même année, il collabore au récital Nocturne, vidéo en-chantée (Denis Guéguin) avec l’Académie de l’Opéra national de Paris. En 2024, dans les Cévennes, il collabore au Défilé de mode en musique avec les œuvres de Brune.À l’Opéra national de Paris : Falstaff, 1999 ; Attila, 2001 ; Paquita, 2001 ; Don Quichotte (ballet), 2002

Né à Aix-en-Provence, Patrick Marie Aubert effectue ses études musicales au conservatoire où il débute sous la baguette de Darius Milhaud. Premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette, il reçoit les conseils de Karl Richter et Seiji Ozawa ; il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Commandant le Chœur de l’armée française jusqu’en juillet 2000, il est ensuite nommé chef des Chœurs de l’Opéra de Nantes avant d’être appelé par Nicolas Joel à la tête du Chœur du Capitole de Toulouse en 2003. Il est régulièrement invité aux Chorégies d’Orange où il a été, entre autres, l’assistant de Michel Plasson et Georges Prêtre. Chef du Chœur de l’Opéra national de Paris depuis le 1er août 2009, il s’attache à en perpétuer la grande tradition et la qualité musicale. S’inscrivant dans la lignée de René Duclos et Jean Laforge, il défend avec énergie et passion tout le répertoire de la musique chorale. Patrick Marie Aubert est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.

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Falstaff en représentation du 10 au 30 septembre 2024

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