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La vraie-fausse histoire de la Petite Renarde Rusée

Pas facile d’apprivoiser une renarde ! Le garde-chasse, qui en installe une chez lui, l’apprend à ses dépens, d’autant qu’il a affaire à un animal particulièrement rusé, féministe et même révolutionnaire, appelant les poules de la basse-cour à se révolter contre le coq et à « forger un monde nouveau » ! Hélas, si la liberté lui permet de trouver l’amour, la petite renarde le paiera au prix fort…Créée en 1924 à Brno, l’œuvre de Leoš Janáček, à l’orchestration aussi luxuriante que la nature qu’elle décrit, est une partition à part dans l’histoire de l’opéra où il est rare que renards, grillons et sauterelles soient les héros de l’histoire.Fable féerique, cette Petite Renarde rusée est une allégorie de la vie humaine, hymne célébrant l’éternel renouvellement de la vie et de la nature. Orchestre, Chœurs et Atelier lyrique de l'Opéra national de Paris Maîtrise des Hauts-de-Seine/ Chœur d'enfants de l'Opéra national de Paris  Réalisation : Don Kent © Idéale Audience - Opéra national de Paris -NHK - France 2008

Bystrouska : La petite renarde Le garde-chasse : Homme qui a capturé Bystrouska La femme du garde-chasseLapák : Le chien du garde-chasse L’instituteur du village Le curé du village Pásek : L’aubergiste Madame Pásková : La femme de l’aubergiste Harašta : Un braconnier Le renard : Mari de Bystrouska Les animaux de la bassecour et les bêtes sauvages

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La Petite Renarde rusée

fr / en

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Bastille salle

La Petite Renarde rusée, en représentation à l'Opéra Bastille du 15 janvier au 1er février 2025

Pas facile d’apprivoiser une renarde ! Le garde-chasse, qui en installe une chez lui, l’apprend à ses dépens, d’autant qu’il a affaire à un animal particulièrement rusé, féministe et même révolutionnaire, appelant les poules de la basse-cour à se rév

Leoš Janácek

Né le 3 juillet 1854 à Hukvaldy, en Moravie, Leoš Janaček étudie la musique au monastère de Brno et l’orgue à Prague et au Conservatoire de Leipzig. En 1874, il rencontre à Prague Antonin Dvořak, auquel le liera une profonde amitié et qui influencera notablement ses compositions. Il fonde à Brno une école d’orgue, embryon du futur conservatoire, puis un orchestre permanent. Il compose son premier opéra, Šarka, en 1887.Nommé secrétaire du département des études folkloriques à Prague, il rassemble et révise de nombreuses mélodies populaires, et compose des œuvres liées à cette culture. Janaček puise une grande partie de son inspiration dans l’exploration du folklore morave, dans l’étude du dialecte et des coutumes de son pays natal et des bruits de la nature. Mais il sait aussi s’imposer comme un remarquable dramaturge et homme de théâtre.Il se laisse également influencer par des sources slaves : Dostoïevski, Gogol, Ostrovski et Tolstoï lui ont inspiré De la maison des morts, le poème symphonique Tarass Boulba, l’opéra Katia Kabanova et le quatuor Sonate à Kreutzer. Une puissante charge dramatique caractérise toute son œuvre : les portraits de Jenůfa et de Katia, par exemple, sont empreints d’une grande subtilité psychologique.S’il ne fera jamais école au sens esthétique du terme, il n’en demeure pas moins, toute sa vie, le militant d’une culture tchèque connectée aux réalités de son temps. Son dévouement au service de la vie musicale locale comme sa volonté de ne composer que sur la langue tchèque, avec une passion de linguiste, ralentiront sa carrière – il a longtemps été perçu comme un musicien régional.De son vivant, il ne connait qu’un succès tardif et géographiquement limité : quand Jenůfa parvient enfin à s’imposer, le compositeur a déjà 62 ans. Il a composé un ballet, neuf opéras (citons parmi les plus célèbres Katia Kabanova, Jenůfa, Osud, Les Excursions de Mr Broucek, La Petite Renarde rusée, L’Affaire Makropoulos, De la maison des morts), presque tous créés à Brno, des œuvres de musique chorale (messes, motets, cantates) parmi lesquelles la Messe glagolitique sur des textes en vieux slavon, des œuvres de musique instrumentale (rhapsodies, poèmes symphoniques, quatuors, sonates). Il meurt à Ostrava le 12 aout 1928.

Formée à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de ParisElena Tsallagova a étudié au Conservatoire de Saint-Pétersbourg et, après avoir remporté le premier prix du concours Rachmaninov, a commencé à se produire au Théâtre Mariinsky avant de poursuivre ses études en Europe. Ancienne membre des ensembles du Bayerische Staatsoper de Munich et du Deutsche Oper de Berlin, elle reste une invitée régulière de ces deux maisons. Elle a fait ses débuts avec le Glyndebourne Touring Opera en 2009 et est régulièrement invitée au Teatro Real de Madrid, à l'Opéra national d’Amsterdam, à l'Opéra national du Rhin, à Pesaro, aux festivals de Salzbourg et de Bregenz. Parmi ses engagements récents, citons ses débuts dans les rôles de Marta (La Passagère) au Bayerische Staatsoperde Munich, Eva (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) et Corinna (Le Voyage à Reims) au Deutsche Oper de Berlin, Adina (L’Élixir d’amour) au Staatsoper de Stuttgart et Leïla (Les Pêcheurs de perles) à l'Opéra Ballet de Flandre. En concert, citons La Petite Renarde rusée (rôle-titre) sous la direction de Jakub Hrůša avec l'Orchestre philharmonique tchèque. Au cours de la saison 2024-2025, elle incarne notamment Elettra (Idomeneo) au Theater an der Wien, le rôle-titre dans La Petite Renarde rusée et Marta au Bayerische Staatsoper de Munich, Leila au Staatstheater de Wiesbaden ainsi que Pamina (La Flûte enchantée), Eva, Violetta (La Traviata), Donna Clara (Le Nain) et Mimi (La Bohème) au Deutsche Oper de Berlin. En concert, elle interprète le Te Deum de Dvořák avec le Chœur philharmonique de Prague.







À l’Opéra national de Paris : Capriccio (Eine italienische Sängerin), 2007 ; Don Carlo (Una Voce dal cielo), 2008 ; La Femme sans ombre (Die Stimme des Falken, Ein Hüter der Schwelle des Tempels, Eine Kinderstimme, Eine Stimme), 2008 ; La Petite Renarde rusée (la Renarde), 2008 ; Ariane à Naxos (Najade), 2010 ; Siegfried (Waldvogel), 2011, 2013 ; Pelléas et Mélisande (Mélisande), 2012, 2015, 2017 ; Falstaff (Nannetta), 2013 ; La Bohème (Musetta), 2014, 2017 ; Werther (Sophie), 2016

Tsallagova.Elena (c)  

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Paul Gay se produit sur les grandes scènes lyriques internationales telles que le Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Glyndebourne, l’Opéra national de Paris, La Monnaie de Bruxelles, l’Opéra national d’Amsterdam, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone. Il a collaboré avec des chefs d’orchestre comme Seiji Ozawa, Kent Nagano, Michel Plasson, Philippe Jordan, Semyon Bychkov, ainsi qu’avec des metteurs en scène comme Willy Decker, Krystof Warlikowsky, Robert Carsen, Luc Bondy, Peter Stein. Parmi les rôles de son répertoire, citons le rôle-titre de Saint François d’Assise de Messiaen, Golaud (Pelléas et Mélisande), Méphistophélès (Faust), Don Diègue (Le Cid), le Roi Ignace (Yvonne, princesse de Bourgogne). Paul Gay a récemment interprété les rôles de Philippe II (Don Carlo), Méphistophélès (La Damnation de Faust) avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse, Klingsor (Parsifal) à Francfort, Escamillo (Carmen) à Toronto, Golaud à La Monnaie de Bruxelles, Don Iñigo (L’Heure espagnole) à Glyndebourne et à Matsumoto, l’Athlète (Lulu) au Teatro Real de Madrid, Don Pedro (Béatrice et Bénédict) au Festival Berlioz de Bordeaux, Sparafucile (Rigoletto) à Rouen, le Marquis la Force (Dialogues des carmélites) au Festival de Glyndebourne.

À l’Opéra national de Paris : Juliette ou la clé des songes (l'Homme au casque / le Bagnard / le Marchand de souvenirs), 2006 ; Salomé (Deuxième Nazaréen), 2006 ; L'Affaire Makropoulos (Maître Kolenaty), 2007 ; Don Carlo (un moine), 2008 ; Fidelio (Don Fernando), 2008 ; La Petite Renarde rusée (Harasta), 2008, 2010 ; Yvonne, princesse de Bourgogne (le Roi Ignace), 2009 ; Billy Budd (Mr Flint), 2010 ; Faust (Méphisophélès), 2011 ; Manon (le Comte des Grieux), 2012 ; Rigoletto (le Comte de Monterone), 2012 ; Giulio Cesare (Achilla), 2013 ; Les Capulet et les Montaigu (Capellio), 2014 ; Le Cid (Don Diègue), 2015 ; Pelléas et Mélisande (Golaud), 2015 ; Werther (le Bailli), 2016 ; Les Contes d'Hoffmann (Crespel / Luther), 2016 ; Les Huguenots (le Comte de Saint-Bris), 2018 ; Otello (Lodovico), 2019

Gay.Paul (c) 

Nicolas Marie est titulaire des Chœurs de l’Opéra national de Paris depuis 1997. Il lui a été confié des rôles dans Turandot, L’Amour des trois oranges, Un bal masqué, Le Trouvère, Louise, La Petite Renarde rusée. Il continue en tant que soliste à donner régulièrement des récitals de mélodies et à participer à de nombreux concerts, tels que le Requiem de Mozart, la Petite Messe Solennelle de Rossini dirigée par Michel Piquemal, le Stabat Mater de Rossini, le Magnificat de Bach, les Nuits d’été de Berlioz avec l’Ensemble Philharmonique de Paris, le Chant de la terre de Gustav Mahler sous la direction de Joël Houssard, la Messa di Gloria de Puccini, le Messie de Haendel. Au théâtre de Brest, il interprète le rôle de Turridu dans Cavalleria rusticana. Il fait également partie du groupe vocal Canto Allegre dont le répertoire est consacré aux cantates de Bach.

Marie.Nicolas

Formée à l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisAnne-Sophie Ducret est diplômée d’une médaille d’or en violon, chant, solfège et histoire de la musique au Conservatoire à rayonnement régional d’Annecy. Elle obtient son prix de chant au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Elle est titulaire d’une licence de musicologie. Elle a été violon solo de l’Orchestre régional des jeunes de Rhône-Alpes et a fait partie de l’Académie d’Ochsenhausen lors de sessions d’orchestre. Elle intègre en septembre 2000 l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris. Elle chante Juliette (Juliette ou la clé des songes) lors de la répétition générale au Palais Garnier. Par ailleurs, elle chante les rôles de Fiordiligi (Così fan tutte) dans le cadre des Chorégies d’Orange et de Blanche (Dialogues des carmélites) à Saint-Jean-de-Luz. Elle s´illustre aussi en oratorio et donne des récitals de mélodies françaises à l’Amphithéâtre de l’Opéra national de Lyon, à l’Abbaye de Royaumont ou encore à la Biennale de la voix de Clermont-Ferrand. Elle a fait partie de l’atelier du xxe siècle du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Elle est lauréate de nombreux concours : prix lyrique de l’AROP, premier prix d’opéra aux Symphonies d’Automne de Mâcon, prix Oratorio Adami à Clermont-Ferrand, prix d’opéra, de mélodie et du public aux Voix d’Or de Metz, premier prix de Mélodie contemporaine de Mâcon avec orchestre et avec piano. Elle joue le rôle de la cantatrice au cinéma dans le film Hell de Bruno Chiche. Elle a chanté les Liebeslieder opus 52 et opus 65 de Brahms, dans le cadre d’un ballet chorégraphié par Balanchine au Palais Garnier.









À l’Opéra national de Paris : Rigoletto (la Contessa), 2001 ; La Femme sans ombre (eine Kinderstimme), 2003 ; La Petite Renarde rusée (la Femme de l’aubergiste), 2010 ; Le Triptyque (Un’amante, Prima conversa), 2010 ; Tannhäuser (Edelknaben), 2011 ; L’Enfant et les Sortilèges (un animal), 2013 ; Elektra (Dienerin), 2013 ; Cendrillon (un Esprit) 2022, 2023

Ducret.Anne-Sophie 2

Letitia Singleton

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natacha constantin

Xenia_d_Ambrosio

Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisNé en Pologne, Slawomir Szychowiak fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Poznan dans la section vocale et théâtrale. Il est lauréat du Festival de chansons d’étudiants à Cracovie en 1986 et reçoit le prix spécial du Festival Chansons d’acteurs à Wroclaw en 1987. Il participe comme soliste à plusieurs productions lyriques et enregistrements TV en Pologne, dont, en 1990, le film Crazy Girl sur George Gershwin et, en 1991, le film Najdzielniejszy z rycerzy sur Krzysztof Penderecki. À partir de 1993, il s’installe en France. Durant les saisons 1995-1996 et 1996-1997, il est membre des Chœurs de l’Opéra national de Lyon. Il rejoint les Chœurs de l’Opéra national de Paris en 1997 et participe depuis comme solistes à plusieurs productions.







À l’Opéra national de Paris : Billy Budd (Arthur Jones), 2001 ; La Traviata (Commissionario), 2004 ; La Dame de pique (Narumov), 2005 ; De la maison des morts (le Pope), 2005 ; Guerre et Paix (Second général allemand), 2005 ; La Juive (le Bourreau), 2007 ; La Traviata (Domestico), 2007, 2020 ; La Petite Renarde rusée (le Blaireau), 2010 ; La Force du destin (Alcune ordinanze), 2011 ; Arabella (un serviteur), 2012 ; Madame Butterfly (Il Commisarrio imperiale), 2015 ; Capriccio (Acht Diener), 2016 ; Don Pasquale (un notaro), 2023

Slawomir Szychowiak

Née à Paris, où elle étudie la danse classique et le jazz, Françoise Grès devient soliste de la compagnie Ballet Jazz Georges Reich et participe à des spectacles de music-hall et d'opérette à l'Olympia. Suivront deux années à New York, où elle danse dans le spectacle de Robert Dhéry La Plume de ma tante. Après un passage à Las Vegas, elle devient assistante sur le show de Marlène Dietrich à Paris. En 1969, elle participe au film L'Homme-orchestre. À partir de 1971, elle se consacre davantage à la chorégraphie : elle travaille avec Roger Planchon (La Langue au chat, Par-dessus bord, Folies bourgeoises), Jérôme Savary (Mélodies du malheur). Elle participe à la réalisation du dernier show de Tino Rossi au Casino de Paris. Françoise Grès a également réalisé la chorégraphie d’Un bal masqué, de Manon et de La Traviata (Grand Théâtre de Genève) dans les mises en scène de Jean-Marie Simon. Elle travaille régulièrement avec André Engel (Kafka, théâtre complet à Strasbourg, Salomé à Cardiff, Lulu de Wedekind, Don Giovanni à Lausanne et Bordeaux, La Force de l’habitude au Théâtre Vidy de Lausanne, The Rake’s Progress à l’Opéra de Lausanne, La Petite Renarde rusée au Théâtre des Champs-Élysées).

À l’Opéra national de Paris : Rigoletto, 1988 ; Lady Macbeth de Mzensk, 1991 ; Benvenuto Cellini, 1993 ; Salomé, 1994 ; La Traviata, 1997 ; Cardillac, 2005 ; La Petite Renarde rusée, 2008

Né à New York, Nicky Rieti vit et travaille en France depuis 1972 comme peintre et décorateur de théâtre et d’opéra. Il a conçu les décors de nombreux spectacles de théâtre à Paris (Théâtre National de Chaillot, Théâtre National de la Colline, MC93 de Bobigny, Théâtre de Gennevilliers, Théâtre de la Bastille, Odéon-Théâtre de l’Europe) et en province (notamment au Théâtre national de Strasbourg, sous la direction de Jean-Pierre Vincent, où il a été à l’origine des expériences de théâtre hors-les-murs en installant les spectacles dans des usines désaffectées, haras, lieux ouverts ou bâtiments publics). Il travaille principalement avec André Engel, pour qui il a signé les décors de toutes les mises en scène de théâtre depuis 1974 et d’opéra depuis 1988, mais également avec Bernard Sobel (La Forêt d’Ostrovski, Napoléon ou les cent jours de C. Dietrich Gable), Jean Jourdheuil, Jean-François Peyret et André Wilms. Il a peint une fresque pour le plafond du Petit-Odéon à l’occasion du projet Théâtre Feuilleton (1993/1995).

À l’Opéra national de Paris : Lady Macbeth de Mzensk, 1991 ; Salomé, 1994 ; K…, 2001 ; Cardillac, 2005 ; Louise, 2007 ; La Petite Renarde rusée, 2008

Elisabeth Neumuller étudie les arts plastiques et décoratifs à l'Université de Strasbourg et la scénographie à l'École du Théâtre National de Strasbourg. Elle travaille comme scénographe et créatrice de costumes depuis 1982, tout en continuant parallèlement la peinture. Elle fait ses débuts au Festival d'Avignon avec les décors et costumes de Peines d'amour perdues et des Dernières Nouvelles de la peste, mis en scène par Jean-Pierre Vincent, puis conçoit ceux de Didon et Énée à l'Opéra de Strasbourg. Elle a fréquemment collaboré avec André Engel : Venise sauvée (Festival d'Avignon), La Nuit des chasseurs d'après Woyzeck de Büchner (La Colline – théâtre national), Le Livre de Job (Théâtre National de Chaillot), Salomé (Cardiff, La Scala de Milan, Opéra national de Paris), Der Freischütz et Carmen (Cardiff), Léonce et Léna de Büchner (Odéon-Théâtre de l'Europe), La Petite Renarde rusée (Opéra de Lyon, Théâtre des Champs-Élysées). Elle a également collaboré avec Moshe Leiser et Patrice Caurier (Armide, Théâtre des Champs-Élysées et Opéra des Flandres), Jean-Louis Martinelli (L'Église de Céline, Nanterre-Amandiers), Jean-Pierre Vincent (Woyzeck de Büchner, Théâtre du Rond-Point), Claude Yersin (Mesure pour mesure, Nouveau Théâtre d'Angers), Sylvain Maurice (Macbeth, Théâtre de Gennevilliers), Geneviève de Kermabon (Richard III, Le Grand Cabaret de la peur, Grande Halle de la Villette ), Charles Tordjman (Le Misanthrope, Centre Dramatique national de Nancy). Depuis 2008, elle se consacre presque exclusivement à la peinture et à la sculpture.

À l’Opéra national de Paris : Salomé, 1994 ; La Petite Renarde rusée, 2008

Directeur de la photographie et éclairagiste de théâtre français, André Diot a joué un rôle important dans l’émergence de cette profession en France. Il a longuement travaillé avec Patrice Chéreau. En 1967, dans Les Soldats de Jakob Lenz, leur première réalisation commune, il introduit au théâtre les projecteurs HMI, habituellement réservés au cinéma ou aux manifestations sportives. Jusqu’au milieu des années 1980, il joue du noir et blanc, du contre-jour et des ombres pour créer sur scène des ambiances de clair-obscur, de crépuscule, une atmosphère poétique qui finissent par devenir la marque du tandem Diot-Chéreau. Dès cette époque, André Diot travaille avec d’autres metteurs en scène, comme Philippe Avron, Jean Jourdheuil, Roger Planchon, Jean-Pierre Vincent, Jacques Weber, Peter Zadek, Matthias Langhoff, Zabou Breitman (L’Hiver sous la table de Roland Topor, Molière 2004 du meilleur créateur lumière), etc. Il continue à faire de la télévision, et surtout, à partir de 1980, du cinéma (notamment avec Maurice Dugowson et Michel Deville). Il a travaillé avec les plus grands metteurs scène d’opéra : Jean‑Louis Martinoty, Jean-Marie Simon, Roman Polanski, René Allio, Marcel Bluwal, Simone Amouyal. Il a créé les lumières de la plupart des spectacles d’André Engel, dont Venise sauvée, La Nuit des chasseurs, Le Livre de Job, Salomé, OPA Mia de Denis Levaillant, Légendes de la forêt viennoise, Le Baladin du monde occidental, Don Giovanni, The Rake’s Progress, La Force de l’habitude, Woyzeck, Le Réformateur, Le Roi Lear (Molière 2006 du meilleur créateur lumière), La Petite Catherine de Heilbronn, Minetti d’après Thomas Bernhard... En 2010, il crée les lumières de La Tragédie du roi Richard II de Shakespeare, mis en scène par Jean‑Baptiste Sastre au Festival d’Avignon (Cour d’honneur du Palais des Papes).

À l’Opéra national de Paris : signature des éclairages de nombreuses productions, dont Rigoletto, 1988 ; Lady Macbeth de Mzensk, 1991 ; Les Contes d’Hoffmann, 1992 ; Salomé, 1994 ; Così fan tutte, 1996 ; Cardillac, 2005 ; La Petite Renarde rusée, 2008 ; Werther, 2010 ; L’Enlèvement au sérail, 2014

Après des études de piano et de composition au conservatoire G. B. Martini de Bologne, Alessandro Di Stefano débute sa carrière en tant que concertiste. Lauréat d’une bourse du Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, il se spécialise dans la musique de chambre et le répertoire lyrique et se produit dans de nombreux récitals. Assez rapidement, il se dirige vers le travail de chef de chant. Il poursuit ses études musicales au Conservatoire de Milan et obtient un premier prix en direction de chœur dans la classe de Franco Monego ainsi qu’en direction d’orchestre, en se perfectionnant lors de masterclasses auprès d’Aldo Ceccato et de Piero Bellugi.Tout en poursuivant sa carrière de concertiste et d’accompagnateur, il entre en 2000 à l’Opéra de Nice comme chef de chant, puis comme assistant chef de chœur. Il est notamment chef de chœur pour La Traviata au Festival d’Antibes et collabore activement aux créations lyriques présentées lors des Chorégies d’Orange. Il dirige l’orchestre de l’Opéra de Nice à de nombreuses occasions, notamment lors des Festivals Baroques de Nice.En 2004, il entre à l’Opéra national de Paris en tant que Chef des Chœurs adjoint. Depuis 2004, il collabore avec les plus grands chefs d’orchestre : Philippe Jordan, Daniel Oren, Evelino Pidò, Renato Palumbo, Jiří Bělohlávek, Semyon Bychkov, Gustav Kuhn, Michail Jurowski, Kent Nagano…De 2007 à 2009, il est Directeur des Chœurs par intérim et, en 2008, il dirige les Chœurs en tournée au Japon pour Tristan et Isolde et Ariane et Barbe-Bleue, sous la direction de Semyon Bychkov et Sylvain Cambreling. Alessandro Di Stefano a à son actif plus de cinquante productions à l’Opéra national de Paris. Il a participé à de nombreuses diffusions radiophoniques pour France Musique et Radio Classique ainsi qu’à plusieurs enregistrements audiovisuels.Il est actuellement Chef des Chœurs adjoint à l’Opéra national de Paris. En 2015, il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture Fleur Pellerin.

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La vraie-fausse histoire de la Petite Renarde Rusée

La Petite Renarde rusée, en représentation à l'Opéra Bastille du 15 janvier au 1er février 2025

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